Les Chemins de Khatovar

Posted By tam-tam on 3 novembre 2010

Titre original : Jhereg, 1983
Fantasy  – Cycle : Vlad Taltos vol. 1 
Gallilmard, coll. Folio SF, janvier 2008
384 pages 

Vladimir Taltos est un assassin-sorcier des plus réputé. C’est un gros bonnet du milieu, il dirige un quartier de toutes ses activités louches: Revendeur de poudres diverses, bordels, prêteurs sur gage… à qui il offre sa protection en échange d’un racket savamment organisé.
Mais Vlad est aussi l’un des assassins les plus prisés. Aussi, quand un énorme « contrat » s’offre à lui il ne peut le refuser. Sauf que cette fois ci il va falloir être vraiment fort pour ne pas y laisser sa peau.

Un petit bouquin loin des poncifs de la fantasy, pas de quète, pas d’élu, pas de prophécie… On a ici un polar matiné de fantasy. Il a le mérite d’être court. L’auteur ne s’embarrasse pas d’expliquer son univers dans ses moindres détails, il ne traite quasiment que l’intrigue. De plus il a la bonne idée d’être court. L’humour est bien présent et souvent il fait mouche. Les dialogues entre Vlad et Loiosh, son familier, valent vraiment leur pesant de cacahuètes.

Le personnage de Vlad Taltos est bien campé, il réfléchit avant d’agir mais souvent il improvise. Il ressemble à un haut niveau ADDesque: Il a un familer, une lame mangeuse d’âme, une chaîne brise-sort. Malgré tout ça, ça ne l’empêche pas d’avoir chaud aux fesses à plus d’une occasion^^

Pour ceux qui connaissent ça ressemble un peu à Garrett Détective Privé de Glen Cook, mais en mieux (cet avis n’engage que moi).

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Posted By tam-tam on 2 novembre 2010

Titre original : The Graveyard Book, 2008
Fantastique
Albin Michel Jeunesse, coll. Wiz, mars 2009
320 pages

Bon je ne m’en cacherais pas, Gaiman est l’un de mes chouchous. Aussi même quand il écrit en littérature pour ados, tel le parfait fanboy, je le lis. Et bien, encore une fois je n’ai pas été déçu. Qu’est ce qu’il écrit bien!

Nobody Owens (Bod pour les intimes)est un petit garçon qui a trouvé refuge dans un cimetière la nuit où sa famille s’est faite assassinée. Il a échappé de justesse au meurtrier et a été recueilli par des fantômes qui vont le protéger, le nourrir, et même lui apporter une éducation. Le récit se décompose en 8 histoires chacunes distantes de 2 ans. A chaque fois, Bod va faire connaissance soit avec de nouveaux fantômes, d’anciennes sorcières ou d’autres joyeusetés du même type.

C’est très bien écrit (je l’ai déjà dit mais ça fait pas de mal de le redire), on tombe rapidement sous le charme de ce petit garçon et des habitants du cimetière: un soldat romain, un explorateur, une sorcière, un professeur de bonnes manières….

Ca se lit très vite, c’est frais, ça fait du bien même aux adultes!

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Posted By tam-tam on 2 novembre 2010

Titre original : Running Wild, 1988
Science Fiction 
Tristram, octobre 2008
128 pages

C’est l’histoire d’un massacre. Celui de Pangbourne Village, où 32 adultes ont été méthodiquement assassinés et où leurs 13 enfants ont mystérieusement disparus. Pangbourne Village est un petit lotissement ultra-sécurisé pour familles très aisées. Système de surveillance vidéo, vigiles et hautes clôtures devaient leur apporter le summum de la sécurité.

2 mois plus tard la police piétine toujours, aucun indice sur l’identité du ou des meurtriers et toujours aucune trace des enfants. Mais que s’est-il réellement passé à Pangbourne Village?

C’est un petit livre passionnant, sa petite taille est sa force. Ca se lit en une seule soirée. Pas de place pour les fioritures rien que de l’incisif du début à la fin. Remarquable! Personnellement j’avais deviné très tôt le dénouement de l’intrigue, alors que d’habitude je suis plutôt une buse pour ce genre de spéculations, mais cela ne ma pas gêné pour autant.

Ce livre apporte entre autre une réflexion sur le confort et les mesures sécuritaires. Toujours d’actualité à l’heure d’Edvige.

Petite tirade que j’ai bien aimée et retenue: » Dans une société totalement saine, la folie est la seule liberté »

Seul bémol, le prix de l’ouvrage: 13€ pour 120 pages, il y a quand même de l’abus. Vraiment dommage car le bouquin est excellent. Si vous le voyez en bibliothèque n’hésitez surtout pas!

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Posted By tam-tam on 29 octobre 2010

Titre original : The Black Company, (1984-2000)
Fantasy  – Cycle : La Compagnie Noire  13 tomes

L’Atalante, mai 1998

 » Nous sommes la dernière des Compagnies Franches de Khatovar. Nos traditions et nos souvenirs ne vivent que dans les présentes annales et nous sommes les seuls à porter notre deuil. »

Bienvenue dans le monde de la Compagnie Noire, la plus célèbre et la plus impiyoyable de toutes les compagnies de mercenaires!

Loin de tous les archétypes de la fantasy traditionnelle, cette saga intègre bon nombre d’idées originales qui lui donnent un caractère neuf et inimitable.

Tout d’abord le héros de la série n’est pas un personnage particulier mais la compagnie noire elle même. Et c’est elle en tant qu’entité que nous suivons de batailles en charniers au grès de ses différents contrats. Bien sûr quelques individus se détachent quand même un peu du groupe, Toubib le chirurgien-annaliste, Corbeau le tourmenté, Qu’un-oeil, Gobelin et Silence les sorciers  aussi incontrôlables que dangereux, Murgen le porte-étandart, sans oublier la mystérieuse Madame…Il ne vaut mieux pas s’attacher aux personnage puisque la mortalité est particulièrement élévée à la Compagnie Noire.

Le narrateur de chacun des différents tomes de la saga est l’annaliste de la compagnie, le récit est ainsi rédigé tel un journal de campagne. On y retanscrit les contrats passés, les nouvelles recrues, les morts, les récits de combats: tout ce qui fait le quotidien de la compagnie. L’annaliste change au fil des tomes, en fonction des pertes humaines ou des montées en grade, chacun ayant un style très différent. Car bien qu’essayant de garder un style neutre, ils retranscrivent néanmoins ce qu’il vivent en fonction de leur propre vision et de leur propre sensibilité. A chaque fois que l’on change de narrateur le style se renouvelle donc.

Le monde de la Compagnie Noire n’est pas manichéen. Nos mercenaires se vendent au plus offrant, aucun état d’âme là-dessus, quite à frayer avec la pire des abominations. De même, les membres de la compagnie ne sont pas des héros dans le sens ou on l’entend habituellement. C’est leur expérience, leur science de la guerre et leur instinct de survie qui les rend meilleurs que les autres. Dans l’ensemble les mercenaires sont une bande d’affreux, de brutes épaisses, ne disant pas non à un bon petit pillage en règle, avec toutes les dérives qui en découlent.

Car nous avons ici à faire à de la Dark Fantasy. Ici tout n’est que boue, larmes et sang. Mention spéciale au tome deux, le Château Noir, qui nous offre une ambiance glauque et malsaine à souhait où des individus vils et sournois tentent pathétiquement de survivre à une misère crasse.

 » Mercenaires nous sommes et nous resterons. Que nous importe si la cause de notre employeur est légitime? On nous paye pour la servir. »

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Posted By tam-tam on 29 octobre 2010

Titre original : Altered Carbon, 2002
 Science Fiction  – Cycle : Takeshi Kovacs vol. 1 
Milady, septembre 2008
576 pages

Prix Philip K. Dick 2003

Au XXIVè siècle, la mort n’est plus une fatalité. Du moins pour ceux qui en ont les moyens. On a la possibilité de sauvegarder son « âme » dans une pile corticale que l’on insère chirurgicalement à la base du crâne. Quand le corps « meurt », on peut extraire cette pile et la réimplanter dans un autre corps.

Takeshi Kovacs, ex-mercenaire des services secrets, va se faire recruter par un riche homme d’affaire pour élucider le mystère de sa propre mort. La police a conclu a un suicide. Mais pourquoi se suicider quand on sauvegarde son esprit toutes les 48 heures et quand on garde plusieurs clones d’avance prêt à se faire réinjecter ?

Richard Morgan reprend les mêmes ingrédients que dans Black Man. Et bien lui prend car le résultat est excellent. Investigation, action, gadgets techno, réalité-virtuelle…Le tout parfaitement ajusté dans une intrigue complexe et millimetrée… C’est du très grand divertissement, mais du divertissement intelligent. Au début, il faut s’impliquer dans le récit pour ne pas décrocher. Et puis au fur et à mesure toutes les pièces du puzzle s’emboîtent et tout devient complètement limpide.

J’aime beaucoup le héros. Un gros dur plutôt futé. Il a une longue carrière (on aimerait d’ailleurs en savoir un peu plus sur son passé) ce qui lui permet d’avoir beaucoup de recul sur ce qu’il fait. Il possède aussi un cynisme qui donne parfois une petite pointe d’humour. Tak est une sorte de Benvenuto, mais sans l’égaler en ce qui concerne le mauvais fond.

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Posted By tam-tam on 28 octobre 2010

Science Fiction 
Gallimard, coll. Folio SF juillet 2008
720 pages

Toorop est un mercenaire trainant ses rangers dans tous les conflits du monde. Philisophe à ses heures, il est adepte de Sun Tzu et de son Art de la Guerre. Il va se faire recruter par la mafia Sibérienne pour une mission d’apparence simple: Escorter Marie, une jeune femme, jusqu’à Montréal au Québec et assurer sa sécurité là-bas pendant 3 mois. Et surtout se montrer le plus discret possible et ne pas tenter de percer le secret de le jeune femme.

Evidemment ça va se compliquer très rapidement. Tout d’abord Marie est schizophrène et ses crises apparaissent de façon de plus en plus rapprochée et violente. Et ensuite, elle n’est peut être pas l’innocente jeune femme qu’elle paraît être. Que cache t-elle dans son corps? Un nouveau virus? Des embryons génétiquement modifiés?

Pour compliquer encore l’affaire Marie semble faire l’objet de l’attention de tout un tas d’organisations pas très nettes: sectes scientologues, gangs de bikers, mafias, services secrets de tous pays, mais aussi par un groupe de shamans mystiques et de technopunks experts en hackings…

L’histoire devient vite assez confuse, et pendant un moment on a du mal à s’y retrouver sur les motivations de tous ces protagonistes et des liens qui se tissent entre eux. Mais courage tout s’éclaire dans les 150 dernières pages (il fallait bien ça^^) pour dénouer tout ce beau sac de noeux. De plus le dénouement est à la hauteur et la fin ne déçoit pas.

Un mot sur le style de Dantec. Il n’est pas des plus facile à lire. C’est un mélange de mots scientifiques, d’anglicismes, et de marques (il aurait dû se faire sponsoriser^^). Tout celà forme de jolies phrases c’est vrai, mais ça ne veut pas toujours dire grand chose. Et parfois il part dans de grands délires psychiques pour le moins hallucinants. Dantec ne doit pas boire que de l’eau, ou ne fumer que du tabac.

Conclusion, un bouquin pas facile à lire mais qui fait preuve d’une imagination débordante et qui m’a franchement plu.

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Posted By tam-tam on 28 octobre 2010

Titres originaux : The Tyranny of the Night, 2005
                         Lord of the Silent Kingdom, 2007
Fantasy  – Cycle : Les Instrumentalités de la Nuit  vol.1 et 2
L’Atalante, janvier 2008 et mars 2009
608 et 704 pages

Une Terre qui pourrait n’être pas la nôtre mais celle d’un univers parallèle, dans un Moyen Âge où se télescopent quatre siècles. Un patriarche légitime à Viscesment et un usurpateur à Brothe, un empereur du Graal qui rappelle beaucoup celui du Saint Empire romain germanique, des croisés qui cherchent à récupérer des « Terres saintes », une hérésie maysaléenne et des Parfaits… La guerre entre l’Orient et l’Occident…
Dans ce monde agité de convulsions sismiques, où chaque souverain magouille de son côté pour acquérir la suprématie, où les espions pullulent et où royaumes, empires, provinces et principautés ne cessent de guerroyer, Else Tage, sha-lug et espion de Gordimer e Lion, est chargé par son suzerain et maître d’infiltrer les plus hautes instances de la Rome médiévale de cet univers-là : Brothe. Intelligent, courageux et fondamentalement humain, il y réussirait presque avec les moyens du bord si la sorcellerie ne s’en mêlait pas. Car le pouvoir magique qui jaillit des puits d’Ihrian, dans les Terres saintes, et empêchait jusque-là les glaces polaires de recouvrir le monde, vient à se tarir… (4ème de couverture)

Pour son nouveau cycle Glen Cook a été très ambitieux. Il a vu très large : un champ d’action de plusieurs continents, des dizaines de personnages principaux et secondaires. C’est une gigantesque fresque qu’il nous offre, car il faut se farcir un condensé politico-religieux très touffu, avec des factions des sous-factions, des sectes et des ordres religieux de tous poils. J’ai la ferme impression qu’il s’est ingénié à entasser de bric et de broc tous les concepts historiques qui lui tenaient à coeur quitte à ce qu’ils soient anachroniques. On y croise ainsi des Vikings, une hérésie Cathare, la persécution des Juifs, l’avénement des cités-marchandes Italiennes, le grand schisme de l’église catholique, et même les croisades. Le tout reste néanmoins très cohérent et la mayonnaise prend formidablement.

Pour apprécier le livre à sa juste valeur le lecteur va devoir réellement s’impliquer. Pas moyen d’accrocher avec une lecture dilettante. Mais une fois qu’on a bien compris l’échiquier politique, la lecture devient beaucoup plus fluide et Glen Cook s’en donne à cœur joie avec ses intrigues à doubles ou triples niveaux d’implication. C’est un livre qui se mérite et qui donne grande satisfaction à celui qui s’en donne la peine.

Mon plus gros regret concerne Else Tage, le personnage principal. J’étais assez emballé par le concept: un espion musulman du grand Saladin infiltré en Europe. Je pensais que ça aller apporter quelques imbroglios ou situations inhabituelles, mais au final ce filon n’est presque pas exploité. Et puis en plus de ça je le trouve trop lisse, trop propre sur lui, rien à voir avec Toubib. Par contre son second Pinkus Ghort est déjà nettement plus coloré, railleur-gouailleur professionnel, ses répliques font mouche à tous les coups.

La part de fantastique est assez mince mais quand ça arrive on en prend plein les mirettes. D’ailleurs cet aspect devrait s’épaissir au fil des tomes.

Faut être honnête, ce n’est encore du niveau de la Compagnie Noire mais c’est quand même de la bien belle ouvrage.

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Posted By tam-tam on 27 octobre 2010

Titre original : City of Saints and Madmen, 2001
Fantastique
Calmann-Lévy, coll. Interstices, août 2006
544 pages

Prix du Cafard Cosmique 2007

Un livre vraiment à part dans la littérature fantastisque. La Cité des Saints et des Fous est un livre-univers qui nous décrit Ambregris, une cité tortueuse, décadente mais aussi charmeuse et très vivante. On va la visiter au travers de 4 grandes nouvelles, qui prennent à peu près la moitié des quelques 500 pages de l’ouvrage. Tout le reste étant constitué d’annexes!

Chacune de ces nouvelles nous fait découvrir un ou plusieurs aspects de la ville:
Dradin Amoureux, nous raconte l’histoire d’un missionnaire revenant d’une opération dans la jungle et qui tombe amoureux d’une femme entraperçue dans la vitrine d’une échoppe. Ce sera l’occasion de participer au festival du calamar géant (grande tradition de la cité) et de faire la première rencontre avec les mystérieux champigniens omniprésents dans tout le reste de l’ouvrage.

La deuxième nouvelle est l’extrait d’un manuel scolaire présentant l’histoire d’Ambregris. Le tout rédigé par un professeur mégalomane, dénigrant à l’aide de nombreuses notes en bas de pages le travail de ses confrères.

La transformation de Martin Lac présente l’histoire d’un peintre assez quelconque qui devient un Maître de la profession suite à un événement vraiment très particulier que je vous laisse découvrir par vous même. Ici on sombre dans une horreur sourde.

La disparition de X  est une enquète policière faite sur une personne internée dans un asile d’aliénés. Et toutes les annexes sont en fait les pièces à conviction du dossier d’enquète. Rien que ça!

On navigue ici sans cesse entre horreur, folie, et humour…Le tout dans un monde cohérent et très détaillé…

C’est sans conteste le livre le plus original que j’ai jamais lu, même si sa lecture n’est pas toujours des plus aisée. Mais sa forme éclatée permet de morceller la lecture très facilement. D’autant plus que livre-objet est somptueux. La couverture déjà est très réussie mais il y a aussi un très gros travail de mise en page et de choix des typographies qui font qu’on feuillète le livre rien que pour le plaisir des yeux.

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Posted By tam-tam on 27 octobre 2010

Science Fiction 
L’Atalante, octobre 2006
736 pages

2030. Le climat s’est définitivement déréglé. Entre fonte des glaces et effet de serre, notre belle planète se transforme peu à peu en enfer. L’Europe est ravagée par les inondations, les digues de Hollande ont cédées faisant plus de 200 000 morts. Les USA sont balayés quotidiennement par des cyclones de plus en plus dévastateurs. Seuls les plus aisés en réchappent, bien à l’abri dans des enclaves, sortes de quartiers résidentiels pour riches protégés par des écrans magnétiques. Et enfin l’Afrique: plus sèche qu’un caillou, où des squelettes ambulants se battent pour une gorgée d’eau. 

Parallèlement à cette misère, les intégrismes politiques et religieux montent. Avec par exemple la divine légion, secte xénophobe à l’idéologie et aux méthodes proches du Ku Klux Klan.

Mais l’espoir renaît! Un satellite a détecté une énorme nappe phréatique dans le sous-sol du Burkina-Faso, un pays africain détruit par la sécheresse. Elle est synonyme de vie pour les africains mais malheureusement aussi de profit pour les multinationales US. Ce roman narre la lutte pour son appropriation.

Un roman très prenant ou l’auteur sait comment s’y prendre pour insuffler de l’épique à son récit. Il le morcelle en tous petits chapitres de 5 à 6 pages et tourne ainsi très rapidement entre les différents protagonistes: Une bénévole d’ONG, un baroudeur, la Présidente africaine, un PDG US, un marabout…

Malgré une fin un peu trop mystique et manichéenne à mon goût, ça n’en reste pas moins une excellente lecture. Ce roman sonne juste, c’est ça qui fait peur…

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Posted By tam-tam on 26 octobre 2010

Titre original : Vicious Circle, 2006
Cycle : Felix Castor : Exorciste et Détective Privé  vol. 1 
Bragelonne,  janvier 2010
408 pages

Londres – De nos jours. Felix Castor est un exorciste un peu miteux dont le bureau se situe juste au dessus d’un marchand de kebab. Les affaires ne se bousculent pas pour lui et il faut bien payer les factures…Aussi quand des parents éplorés lui demandent de bien vouloir retrouver le fantôme de leur fillette fraîchement décédée, celui-ci n’hésite pas longtemps surtout que la rémunération est plutôt convainquante.

Sans le savoir il vient de mettre le nez dans un sac de nœuds qui va le mettre à rude épreuve.

Mais, bien qu’il ne paye pas de mine, Felix Castor va nous prouver qu’il a de la ressource et surtout qu’il sait bien s’entourer :
Son associée est une succube
Son indic est un zombie
Son meilleur ami est possédé par le démon

Un bouquin franchement sympa, plaisant à lire et qui détend bien. Je pense que je vais suivre cette série de près si la qualité se maintient et si l’originalité est toujours au rendez-vous.

A noter qu’il s’agit d’un cycle et que Bragelonne, pour des raisons qui m’échappent, à commencé la parution en France par le tome 2. Les volumes doivent être indépendants car je n’ai eu aucun problème d’adaptation.

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