Les Chemins de Khatovar

Science Fiction 
L’Atalante, octobre 2006
736 pages

2030. Le climat s’est définitivement déréglé. Entre fonte des glaces et effet de serre, notre belle planète se transforme peu à peu en enfer. L’Europe est ravagée par les inondations, les digues de Hollande ont cédées faisant plus de 200 000 morts. Les USA sont balayés quotidiennement par des cyclones de plus en plus dévastateurs. Seuls les plus aisés en réchappent, bien à l’abri dans des enclaves, sortes de quartiers résidentiels pour riches protégés par des écrans magnétiques. Et enfin l’Afrique: plus sèche qu’un caillou, où des squelettes ambulants se battent pour une gorgée d’eau. 

Parallèlement à cette misère, les intégrismes politiques et religieux montent. Avec par exemple la divine légion, secte xénophobe à l’idéologie et aux méthodes proches du Ku Klux Klan.

Mais l’espoir renaît! Un satellite a détecté une énorme nappe phréatique dans le sous-sol du Burkina-Faso, un pays africain détruit par la sécheresse. Elle est synonyme de vie pour les africains mais malheureusement aussi de profit pour les multinationales US. Ce roman narre la lutte pour son appropriation.

Un roman très prenant ou l’auteur sait comment s’y prendre pour insuffler de l’épique à son récit. Il le morcelle en tous petits chapitres de 5 à 6 pages et tourne ainsi très rapidement entre les différents protagonistes: Une bénévole d’ONG, un baroudeur, la Présidente africaine, un PDG US, un marabout…

Malgré une fin un peu trop mystique et manichéenne à mon goût, ça n’en reste pas moins une excellente lecture. Ce roman sonne juste, c’est ça qui fait peur…

Étiquettes : Aqua, Ligny, Science-Fiction

This entry was posted by tam-tam on mercredi, octobre 27th, 2010 at 9 h 29 min and is filed under Critiques, Science-Fiction. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0 feed. You can leave a response, or trackback from your own site.