Les Chemins de Khatovar

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  • La Plage de Verre / Iain M Banks

    Posted By on 19 novembre 2010

    Titre original : Against a Dark Background, 1993
    Science Fiction
    Pocket, mai 2010
    734 pages

    Sharrow est une cambrioleuse de haut vol, elle parcourt sans cesse l’univers à la recherche de nouveaux trésors à dérober. Un beau jour, une secte d’assassins commence à s’en prendre à elle dans le but de l’obliger à leur remettre le « canon lent », un antique artéfact malheureusement introuvable depuis 700 ans. Sharrow va donc devoir reformer son équipe, parfait croisement entre Ocean 11 et l’Agence Tous Risques pour se lancer à la recherche de cette relique.

    Ce roman est un concentré de nitroglycérine. De l’action du début à la fin, des bagarres, des explosions, des courses-poursuites… C’est aussi un voyage dépaysant dans diverses contrées très pittoresques. Quelques très bonnes idées parcourent le récit, comme par exemple un monastère où les moines sont enchaînés à des rails qui traversent tout le bâtiment, ils font glisser leurs chaînes dans les rails pour se déplacer.

    Dommage que les héros (sauf Féril l’androïde, franchement excellent), aient des charismes d’huître. Prenons Sharrow par exemple, elle est belle (forcément), intrépide et arrogante voire même vulgaire, elle se promène partout avec une artillerie démentielle (bazookas, portacanon etc…), tire sur tout ce qui bouge, le tout en proférant des jurons à toutes les pages. Rigide, bourrin, froide et surtout désespérement sans humour, elle n’est pas attachante pour 2 sous la donzelle. Ca lasse vite… Les autres personnages, mis à part leurs prouesses martiales, ne sont quasiment pas décrits.

    C’est vraiment dommage parce qu’avec un peu plus de subtilité et des personnages un peu mieux travaillés, il y avait moyen de faire quelque chose de nettement mieux. Ce n’est pas un mauvais bouquin, il est divertissant et inventif, mais dans le genre on doit facilement trouver bien mieux.

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    Lilliputia / Xavier Mauméjean

    Posted By on 18 novembre 2010

    Fantastique
    Calmann-Lévy, coll. Interstices, juin 2008
    456 pages

    Début du XXème siècle. Elcana est un nain parfait. C’est à dire parfaitement proportionné. Après un long périple qui va l’amener à émigrer de son Europe de l’est natale aux Etats-Unis, il va se faire recruter au parc d’attractions de Dreamland (qui a réellement existé) sur l’ïle de Coney Island dans la baie de New-York. Il va être affecté à la compagnie de sapeurs-pompiers de Lilliputia, l’un des quartiers de Dreamland complètement peuplé de nains parfaits en provenance du monde entier. Lilliputia est l’une des attractions majeures du parc où les « grands » viennent se promener dans une réplique de la ville de Nuremberg en miniature, pour observer les « petits » dans leur vie quotidienne. Seulement Elcana va être l’instigateur d’une révolte destinée à libérer ses congénères de cet esclavage discriminatoire.

    Un livre très original, qui aborde des thèmes peu lus pour ma part: les « freaks », l’histoire des Etats-Unis… Mais c’est aussi un livre ultra référencé, avec de nombreux clins d’yeux aux mythologies grecques et américaines. Ce qui en fait un livre assez érudit. J’en ai repérées certaines mais en ai ratées énormément. Pourtant on s’attache énormément à ces « petits », et le rythme soutenu évite tout baillement.

    Un livre pour ceux qui ont envie de lire « autre chose ».

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    Le Vieil Homme et la Guerre / John Scalzi

    Posted By on 18 novembre 2010

    Titre original : Old Man’s War, 2005
     Science Fiction  – Cycle : Le Vieil Homme et la Guerre
    L’Atalante, janvier 2007
    384 pages

    C’est l’histoire de John Perry, un papy de 75 ans qui suite au décès de sa femme va s’engager dans les Forces de Défense Coloniale. Plus par désoeuvrement et pour voir du pays que par réelle conviction. On va le suivre tout au long de son parcours d’incorporation pendant lequel il se lie d’amitié avec les autres appelés, tous septuagénaires comme lui. On le voit suivre son entraînement, subir des « modifications » physiques et génétiques pour en faire une parfaite machine à tuer.

    Le ton est très agréable et l’humour n’est jamais bien loin. John Perry est un personnage très attachant. Désabusé et cynique celà ne l’empêche pas d’être lucide et critique sur ce qu’il fait. Sous couvert de ce parcours militaire l’auteur mène une réflexion sur la place des personnes âgées dans la société, la colonisation, et évidement la guerre…

    Pour ceux qui l’ont vu, le bouquin est un peu dans la même veine que le film Starship Troopers de Paul Verhoeven, lui même basé sur le roman de Robert Heinlein Etoiles Garde à vous!. Même second degré anti-militaire et anti-colonialiste.

    Enfin, bien que faisant partie d’une saga, on a droit à une vraie fin. Et quelle fin! Vraiment poignant! Bref une grande réussite!

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    La Voix du Feu / Alan Moore

    Posted By on 17 novembre 2010

    Titre original : Voice of the Fire, 1996
     Fantastique
    Calmann-Lévy, coll. Interstices, janvier 2008
    336 pages

    Un livre pas comme les autres assurement. Il se compose de 12 nouvelles chronologiques allant de la préhistoire à nos jours. Celà pourrait sembler décousu de prime abord et pourtant il n’en est rien car toutes les nouvelles se répondent les unes aux autres. Le point central étant la ville de Northampton, la ville natale de l’auteur. On la voit naître, s’aggrandir, se transformer. On comprend peu à peu comment sont nés ses mythes et ses légendes. L’autre lien qui relie les contes entre eux est le feu, toujours présent qu’il soit rédempteur ou destructeur selon les cas.

    Quelques morceaux choisis parmis les contes:

    Dans le premier chapitre qui se déroule au néolithique, on suit les pérégrinations d’un simple d’esprit exclu de son clan à la suite de la mort de sa mère. Il connaitra l’amour, la jalousie puis la traîtrise. On a là un tour de force stylistique puisque l’auteur réussit à écrire une nouvelle de 50 pages avec les 30 seuls mots de vocabulaire connu par le héros.

    En enquêtant sur un traffic de fausse monnaie un percepteur romain se rend compte du déclin de son empire.

    Un chevalier boiteux revenant des croisades fait construire une église totalement circulaire. Serait-elle d’inspiration démoniaque?

    Une tête fichée sur une pique à l’entrée de la ville  raconte à la tête voisine, avec beaucoup d’humour et de désinvolture, comment la conspiration des poudres a été matée. La meilleure nouvelle pour moi.

    Une jeune femme et son amante, convaincues de sorcellerie, voient leurs vies défiller devant leurs yeux lors de leur passage sur le bûcher.

    Il y a assez peu de fantastique dans l’ouvrage mais les phénomènes surnaturels, s’ils ne sont pas clairement décrits, ne se trouvent jamais très loin quand même. Un beau livre, original qui plus est, et très bien écrit pour ne rien gâcher. Alan Moore prenant soin de changer de style à chaque nouvelle pour un plaisir renouvelé.

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    Le Livre de Cendres / Mary Gentle

    Posted By on 17 novembre 2010

     

    Titres originaux: A Secret History / Carthage Ascendant / The Wild Machines / Lost Burgundy, (1999-2000)
     Fantasy
    Gallimard, coll. Folio SF, janvier 2009
    578 pages, 624 pages, 544 pages et 752 pages

    C’est une immense fresque composée de 4 tomes:
    La Guerrière Oubliée
    La Puissance de Carthage
    Les Machines Sauvages
    La Dispersions des Ténèbres

    Une découverte archéologique permet de mettre à jour la vie de Cendres, une Capitaine mercenaire. Mais étrangement  l’histoire ne fait jamais mention à elle alors qu’elle aurait participé à des évènements de tout premier plan. Des questions se posent alors. Le manuscrit est-il authentique? Et si oui pourquoi l’histoire qui y est décrite est-elle légèrement différente de la notre?

    Le récit va alterner entre les discussions du traducteur du manuscrit avec son éditrice et les traductions proprement dites.

    C’est du lourd, au sens propre comme au figuré. Plus de 2500 pages! Mary Gentle est une grande bavarde, elle est capable de faire tenir 2 jours sur 250 pages par exemple. On a parfois l’impression qu’on va suivre les personnages du matin au soir sans aucune interruption. L’action n’avance pas très vite mais la richesse du roman est ailleurs.

    On suit donc la vie de Cendres. Une femme capitaine d’une compagnie de mercenaires à la fin du moyen-âge. Elle entend des voix qui l’aide tactiquement au cours de ses combats. Ca peut faire penser à Jeanne Darc mais en fait elle en est très différente. Cendres n’est plus pucelle depuis très longtemps, elle jure comme un charretier et  elle est païenne de surcroît.
    Cendres est un personnage magnifique. Plein de nuances sous des aspects dure à cuire, elle a aussi ses fèlures d’âmes qui la rendent très attachante. Un capitaine comme ça on le suivrait au bout du monde!

    L’autre aspect que j’ai aimé c’est la description de la compagnie de mercenaires. On s’aperçoit vite qu’il n’y a pas que des soldats. On trouve plus de lavandières/cuisinières/armuriers/intendants/régisseurs…que de combattants. On apprend pleins de détails qui je pense sont véridiques: les soldes, les contrats (condotta), les pensions d’invalidités, comment monter un campement digne de ce nom, la vie au jour le jour… De ce point de vue la c’est très très bien fait.

    Le fantastique est bien présent dans le récit et sans en dévoiler plus, quand il apparaît on le sent passer.

    Autre point intéressant, certaines scènes sont « dures de chez dures ». Juste un exemple: un avortement a coups de pieds dans le ventre. Faut quand même avoir le coeur bien accroché.

    La lecture de ce monument n’est pas aisée. C’est une histoire qui se mérite mais qui récompensera infiniment ceux qui sauront aller jusqu’au bout. J’ai littéralement été conquis par Cendres!

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    Confessions d’un Automate Mangeur d’Opium / Fabrice Colin & Mathieu Gaborit

    Posted By on 16 novembre 2010

    Science Fiction
    Mnémos, octobre 1999
    252 pages

    Il y a des livres dont on attend beaucoup, pour lesquels on patiente longtemps en attendant la sortie en librairie et qui au final décoivent énormément. Et puis il y a aussi ceux dont on attend rien, qu’on emprunte à la bibliothèque comme ça sur une inspiration en ce disant « pourquoi pas » et qui se révèlent être de très bonnes surprises.

    Confessions d’un Automate Mangeur d’Opium fait partie de la 2ème catégorie. Ce livre est vraiment excellent.

    A Paris en 1899, pendant l’exposition universelle, un aliéniste et sa soeur actrice de théâtre vont mener l’enquète sur la mort mystérieuse de la meilleure amie de cette dernière. Ils ne savent pas encore qu’ils vont mettre les pieds dans un horrible sac de noeuds aux terribles répercussions.

    C’est un roman Steampunk mais sans la vapeur. L’énergie est l’ether, des cristaux qui permettent d’incroyables avancées technologiques. Il est commun de trouver des aérocabs, sortes de taxis aériens. Les automates de maison sont monnaie courante. Un joyeux foutoir que je trouve très jubilatoire!

    Ceux qui ont aimé Perdido Street Station devraient se jetter sur ce livre c’est dans la même veine. Ca a aussi un petit côté Les Mystères de l’Ouest qui n’est pas pour déplaire. Que du bonheur!

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    [Cycle] Fondation / Isaac Asimov

    Posted By on 16 novembre 2010

    Titres originaux : Foundation / Foundation and Empire / Second Foundation (1951-1953)
    Science Fiction  – Cycle : Fondation
    Gallimard, coll. Folio SF
    416, 432 et 432 pages

    L’Empire galactique est un gigantesque ensemble de plus de 20 000 étoiles vivant en harmonie autour de leur capitale Trantor. Mais Hari Seldon, à l’aide d’une science qu’il a inventé, la psychohistoire, va prédire le déclin de l’empire dans quelques 500 ans. Si on n’y fait rien, une ère de barbarie durera pendant 30 000 ans. Cette période se réduira à seulement 1000 ans si on met en place un plan, le plan Seldon. Celui-ci envisage la création de Fondation, une institution destinée à sauver l’humanité. Il réussit également à prévoir les futures difficultés auxquelles sera confrontée Fondation et il propose même les solutions à appliquer pour résoudre ces problèmes !

    Le cycle couvre une période de plusieurs centaines d’années. On nous décrit à la fois la création de Fondation mais aussi les différentes crises qu’elle va traverser. Cependant il faut savoir que la psychohistoire n’est pas infaillible, car elle repose avant tout sur des probabilités. Et faire des prédictions comme ça sur plusieurs millénaires peut être très aléatoire. Aussi à chaque nouvelle crise rencontrée par Fondation on se demande si le plan Seldon est véritablement fiable. Peut-on réellement prévoir l’imprévisible ?

    Evidemment ça a un peu vieilli, mais quand on s’aperçoit que ça a été écrit il y a maintenant 60 ans, on ne peut être qu’admiratif de la qualité de l’œuvre. Ce cycle n’en constitue pas moins un incontournable de la science-fiction que tout amateur du genre se doit de lire un jour. 

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    Neuromancien / William Gibson

    Posted By on 15 novembre 2010

    Titre original : Neuromancer, 1984
     Science Fiction 
    J’ai Lu, mars 2008
    320 pages

    Prix Hugo 1985
    Prix Nebula 1984
    Prix Philip K. Dick 1985

    Case est un Hacker professionnel. Dans la panoplie de services qu’il rend à ses clients, il peut extorquer des informations, enrhumer des systèmes de sécurité, trifouiller des comptes bancaires… Rien que des activités pas très catholiques quoi.
    Tout se passe bien pour lui jusqu’au jour où il tente de doubler son employeur du moment. Forcément il n’apprécie pas et en représailles lui grille le système nerveux. Case devient alors incapable de retourner sur la «matrice». Il devient alors un zonard violent, tuant parfois pour s’acheter sa dope.

    Une seconde chance s’offre à lui le jour ou Armitage, un mystérieux commanditaire, lui propose une opération chirurgicale lui permettant de restaurer son système nerveux en échange d’une intrusion dans les systèmes de défense de la méga-corpo Tessier-Ashpool.

    Evidement Case n’hésite pas une seconde. Mais rien ne sera simple et Armitage a un passé des plus trouble.

    Ce court roman a eu l’effet d’une bombe quant il est sorti en 1984. C’est lui qui a créé le courant littéraire « Cyberpunk ». Avec le recul on s’aperçoit que Gibson était un visionnaire. Les auteurs d’aujourd’hui lui doivent tout : la matrice, les constructs, les virus, les glaces, la police du net…

    L’histoire en elle-même n’est pas extra par contre. Assez confuse, faut s’accrocher pour suivre. En même temps là n’est pas l’intérêt du bouquin, c’est l’atmosphère qui prime. Ambiance fin de siècle, décadence, où les multimilliardaires côtoient la déchéance la plus crasse.

    Le roman a bien vieilli. Mis a part au niveau de certains dialogues. Par exemple les bad boys qui se la jouent rebelle ne peuvent pas s’empêcher de mettre des « mec » partout dans leurs phrases.
    Ecoute moi bien mec!
    Eh mec fait gaffe à ce que tu fais.
    C’est la vie mec !
    Tu vois ce mec, mec? C’est pas un mec comme les autres.
    Les « mecs » on les compte par paquets de 12.

    Mais les mecs, ces petits détails mis à part, si vous voulez un conseil, Neuromancien c’est achement bien !

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    Les 1001 Vies de Billy Milligan / Daniel Keyes

    Posted By on 15 novembre 2010

    Titre original : The Minds of Billy Milligan, 1981
     Hors Genre 
    Calmann-Levy, coll. Interstices, septembre 2007
    466 pages

    C’est l’autre ouvrage de l’auteur du bouleversant Des Fleurs pour Algernon. Si dans ce dernier on avait droit à une fiction, c’est une histoire vraie qu’il nous révèle ici. L’histoire de William Stanley Milligan, qui à la fin des années 70, aux Etats-Unis, a défrayé la chronique suite à son inculpation dans 3 viols. Mais Billy est schizophrène. Aussi, quelle ne fut pas la surprise des policiers quand ils se sont aperçus qu’ils n’avaient pas à faire à 1 seule personne mais à 24 « habitants » qui se passaient à tour de rôle le « projecteur ». Se succèdent ainsi Arthur l’aristocrate anglais, Ragen le tyran yougoslave, Tommy l’expert en explosifs, Christine, la fillette de 3 ans, David le « gardien de la douleur », et bien d’autres…

     Ces différents « habitants », qui se connaissent pour la plupart, apparaissent à tour de rôle en fonction des besoins de Billy. Malheureusement il ne contrôle pas tout et certaines personnalités « volent le projecteur » pour commettre des actes dont il ne se souvient pas après. On compatit au calvaire qu’a été la vie de Billy, et on s’emmerveille devant le courage dont il fait preuve pour donner un sens à sa vie.

    Daniel Keyes se met en scène lui même. Car avant d’être écrivain il était un psychiatre réputé. Et c’est lui qui a eu la chance d’écouter Billy. Celui-ci étant en confiance avec lui, il est devenu son confident. Il a ainsi pu, petit à petit, rencontrer tous les « habitants » constituant la personnalité complexe du patient.

     Un livre très original qui m’a fortement ému.

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    Šukran / Jean-Pierre Andrevon

    Posted By on 10 novembre 2010

    Science Fiction 
    Gallimard, coll. Folio SF,  janvier 2008
    304 pages

    Grand Prix de l’Imaginaire 1990

    Marseille – 2020 et quelques. Roland Cacciari est un « démo ». Un soldat démobilisé après la raclée qu’a pris l’Occident pendant la guerre contre la Fédération Panislamique. Il joue du guitarion dans les rapid-burger pour survivre. Jusqu’au jour où par un étrange concours de circonstances, il se fait embaucher comme vigile par une megacorpo tendance facho des plus louche. C’est là que les problèmes vont commencer pour lui.

    Une ambiance cyberpunk tendance politique. Un style incisif, sarcastique et plein d’humour. Une belle galerie de stéréotypes: la nymphomane à forte poitrine, le chevalier de Saint-Georges (Néo Skin-Head) à 2 neurones, le savant fou démoniaque blindé de prothèses cybernétiques…

    Un bon petit bouquin pas prise de tête et bien écrit. Un auteur que je vais suivre désormais.

    Ah oui, un petit mot pour la couverture, je la trouve vraiment bien fichue et avec un gros pouvoir d’évocation. C’est elle qui m’a incité à emprunter le bouquin.

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