Les Chemins de Khatovar

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  • Evadés de l’Enfer ! / Hal Duncan

    Posted By on 20 décembre 2010

    Titre original : Escape from Hell !, 2008
    Gallimard, coll. Folio SF, septembre 2010
    224 pages

    Tremblez pauvres mortels car l’Enfer existe ! Pas l’Enfer d’antan avec ses immenses salles de tortures où l’on pratiquait moult joyeusetés telles l’écorchement perpétuel ou le supplice du pal, le tout orchestré par une meute de démons tous plus hideux et pervers les uns que les autres. Non, l’Enfer ce n’est plus ça, il s’est mis au goût du jour lui aussi. Il prend aujourd’hui l’apparence d’une ville ressemblant comme 2 gouttes d’eau à New York. Il y a la télévision et toute la modernité qu’on pourrait souhaiter. Sauf qu’on est quand même en Enfer et qu’on est là pour en baver…jusqu’à la fin des temps ! 

    Les pécheurs sont parqués et traités en fonction de leurs péchés : Viol permanent dans une sordide chambre d’hôtel pour les prostituées, traitement à l’électricité pour les sodomites… On sait se marrer en Enfer !

    On va suivre le calvaire de quatre condamnés : Seven le tueur, Matthew l’homosexuel, Eli le suicidé et Belle la prostituée. Par un grand concours de circonstances, leurs destins vont se lier et ils vont tenter d’échapper à leurs tortionnaires. Le passage vers la sortie ne se fera pas sans peine, ils devront se frayer un passage à grand renfort de rafales de mitraillettes (Et oui, on trouve de tout en Enfer). Mais la question est la suivante, est-il seulement possible de s’évader de l’Enfer ?

     Un tout petit bouquin, incisif comme un uppercut et très jubilatoire. Ce livre ne se prend jamais au sérieux mais il reste suffisamment bien écrit pour ne pas tomber dans la farce.

    Hal Duncan a du prendre beaucoup de plaisir à écrire ce livre. Et contrairement à Vélum, son style reste très accessible et très visuel. Par moment ça m’a fait penser au jeu de rôles In Nomine Satanis/Magna Veritas. Même humour et même second degré.

    Cerise sur le gâteau, on rencontre même Lucifer. Et surprise, je ne l’imaginais pas du tout comme ça. C’est un très très beau personnage, profond, charismatique et très ambigu.

     En conclusion, nous avons là un livre avec lequel on ne s’ennuie pas une seule seconde et avec lequel j’ai pris beaucoup de plaisir. 

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    Berserk / Série d’animation / Dark Fantasy

    Posted By on 16 décembre 2010

    Une fois n’est pas coutume nous allons parler de Fantasy. De Fantasy oui mais pas en papier, ni en film, ni en jeu vidéo, qui sont, il faut bien le reconnaitre, les 3 piliers traditionnels de ce genre aux codes si particulier. Gats : le héros principal

    Guts un héros qui en a une grosse, d’épée

    Qu’est ce que Berserk? Il s’agit d’une série issu du manga du même nom. En fait d’une partie seulement car le manga se poursuit toujours alors que l’anime date de 1997. Ce manga connait un beau succès qui n’est pas usurpé. Déjà le genre de fantasy est la dark Fantasy. Même si on retrouve un héros principal qui pourrait faire penser à juste titre à de l’Héroic Fantasy l’univers autour est dark, very very dark même. C’est pourquoi il n’est pas fait pour le jeune public ni pour les âmes sensibles. Je vous résume succinctement l’histoire, car vous trouverez partout de meilleur résumé sur wikipedia et autres. Donc nous suivons les pérégrinations d’une bande de jeunes mercenaires dont le chef a une ambition démesurée, dévorante et inaltérable. Il enrôle de force notre jeune ami Gats (ou guts selon les versions), ainsi formeront ils un duo qui volera de succès en succès. Voilà les bases sont posées. Maintenant comme toute critique, est ce bien ? Et là je réponds ouiiiiiiiiiiiiii c’est bien, c’est trop bien même. Si l’on suit distraitement les premiers épisodes c’est pour ne plus décrocher par la suite, avide de découvrir ce qui va se passer par la suite. Alors c’est bien ok, mais pourquoi ? Et bien pour des tas de raisons :

    1°) Une histoire qui monte en puissance : combats, intrigues, relations entre les persos. Un tourbillon d’évènements autour d’un scénar bien huilé dont l’auteur a travaillé le moindre détail.
    2°) Des persos qui ont de la gueule. Une bande de mercenaires attachants et détestables à la fois. Une vraie galerie comme dans la compagnie noire quelque part.
    3°) Une ambiance ultra médiévale, comme la fantasy finalement y tend de moins en moins. Et encore cet aspect est moins présent que dans le manga.
    4°) une bande son, notamment

    5°) De l’action. Pour ceux qui aiment ils sont servis
    6°) Enfin un monde adulte où tous les tabous sont évoqués (une fois de plus largement plus dans le manga)

    Tous ces points font un tout. Bien entendu cette série ne fera pas l’unanimité. Mais un fan de Fantasy et de grosse épée ne pourra pas passer à côté de cette série qui de plus réserve son lot d’émotions, hé oui car là aussi c’est très travaillé et je peux vous assurer que vous aurez aussi la boule dans la gorge par moment, voir la larme au coin de l’oeil.

    Vous me direz tout celà est génial vive Gregor et ses supers articles, mais ce n’est pas fini, voici pour vous en bonus une nouvelle qui ravira tout le monde. La suite est prévue. Que demande le peuple ? La sortie du TDF en série ? Meuh bande d’ingrats 🙁

    Gregor

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    Le Vaisseau Ardent / Jean-Claude Marguerite

    Posted By on 13 décembre 2010

    Fantastique  – Denoël, mai 2010
    1296 pages

    Anton est un petit Yougoslave d’une 10 aine d’années. En compagnie de son copain Jak, ils dévalisent les bateaux qui viennent s’amarrer dans le petit port de l’Adriatique. Ils cachent leur butin dans une vieille cave rebaptisée la grotte au trésor. Un jour, ils rencontrent un vieil Ivrogne et leur vie va basculer. Soir après soir, en échange de rhum, il leur raconte l’histoire du Pirate sans Nom. Un pirate complètement oublié de l’histoire, qui n’apparaît nulle part dans les manuels mais qui aurait amassé un formidable trésor. Mais ce Pirate sans Nom a t-il seulement existé ? N’est-il pas qu’une invention de l’Ivrogne, profitant de la crédulité des deux garçons pour leur soutirer de l’alcool ? Le mystère reste entier.

    50 ans plus tard Anton est devenu le Commandant Petrack, un pilleur d’épaves. Il parcours le monde en quête de nouveaux trésors. Bien qu’ayant accumulé richesse et réputation, il est toujours hanté par les récits de l’Ivrogne et du Pirate sans Nom.

    On retombe en enfance en lisant ce livre car il nous propose de participer à une immense  chasse au trésor. On a tous un jour  été le petit Anton, on a tous eu nos rêves bercés par des histoires de pirates. Mais ce jeu de pistes n’est pas simple, car aux faits historiques il mêle une bonne part de mythes et légendes du monde entier : Peter Pan, le déluge et l’arche de Noé, le vaisseau-fantôme du Hollandais volant, le manuscrit de l’île éléphantine, la légende Viking du fléau des mers… C’est donc un parcours semé d’embûches et d’énigmes qui attend le Commandant Petrack dans sa quête.

    Ce roman est celui de la démesure. Près de 1300 pages écrites sur une période de 18 ans ! Le roman de toute une vie. La narration est lente mais étrangement les longueurs, même si on n’y échappe pas complètement, sont relativement peu nombreuses en comparaison de l’ampleur du livre. Grâce à une structuration parfaitement maîtrisée, on est happé par le récit, en ayant encore et toujours envie d’avancer dans l’histoire.

    Le fantastique n’apparaît que dans le dernier tiers de l’œuvre. Et étrangement, c’est aussi la partie que j’ai le moins apprécié. Mais billevesées et balivernes ! Ne vous y trompez pas, ce roman est une grande réussite! Vous passerez des moments mémorables et exaltants à la poursuite du Pirate sans Nom ! 

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    Chasseurs de Sorciers / Martha Wells

    Posted By on 30 novembre 2010

    Titre original : The Wizard Hunters, 2003
    Cycle : La Chute d’Île-Rien vol.
    L’Atalante, août 2006
    512 pages

    Un cycle en 3 volumes paru chez l’Atalante: Chasseurs de Sorciers / Les Vaisseaux des Airs / Le Portail des Dieux

    Ca se passe dans un monde steampunk. Ambiance 19ème siècle. Mais la magie existe également, et est même une pratique assez courante. L’empire d’Île-Rien est attaqué depuis 3 ans par les mystérieux Gardiers. Il est au bord du gouffre et va bientôt perdre la guerre. Les Gardiers bombardent l’empire à bord de dirigeables et sont capables de détruire à distance toute trace de technologie. Nul de sait d’où ils viennent, ni quels sont leurs objectifs.

    Trémaine Valiarde, entourée de ses amis, et aidée par une énigmatique sphère, va se retrouver impliquée dans une série d’aventures hautes en découvertes et en action. Dont le but ultime n’est autre que la survie de son univers.

    Beaucoup d’action, un univers vraiment sympa (qui ressemble un peu à celui du jeu vidéo Arcanum  pour ceux qui connaissent), mais malheureusement desservi par un style un peu lourdingue. Il y a une bonne 100aine de pages en trop (sur 500) dans ce premier volume. C’est bien dommage car il a vraiment un fort potentiel. Mais lire cette saga c’est comme assister à un repas de famille: c’est interminable et à la fin on est balloné.

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    Les Voies d’Anubis / Tim Powers

    Posted By on 30 novembre 2010

    Titre original : The Anubis Gates, 1983
     Science Fiction 
    J’ai Lu, novembre 2007
    480 pages

    La recette de Tim Powers est simple, il mélange des époques et des concepts qui lui sont chers, quite à ce qu’ils n’aient aucun rapport les uns avec les autres, pour en faire un roman dynamique et très divertissant.

    Brendan Doyle, un professeur de littérature, se voit proposer une très forte somme d’argent pour servir de guide à un groupe de touristes allant assister à une conférence de Samuel Taylor Coleridge (poète ayant rééllement existé) ayant eu lieu à Londres en….1810! Son employeur un très riche vieillard a en effet trouvé le moyen de voyager dans le temps grâce à des brèches temporelles.

    Mais le problème est que Doyle va se faire enlever par de mystérieux bohémiens, l’empèchant de rejoindre son époque d’origine. Dès lors son seul but sera de trouver un moyen de retourner d’où il est venu. Sa route sera semée de nombreuses embûches :Culte de dieux égyptiens, magiciens aux terribles pouvoirs, angleterre « steampunk », bas-fonds londoniens, et même un étrange loup-garou.

    J’ai beaucoup aimé. C’est rythmé, original et on ne s’ennuit pas une seconde. Le seul regret: une traduction me semble t-il asthmatique.

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    Le Sommeil de la Raison / Juan-Miguel Aguilera

    Posted By on 30 novembre 2010

    Titre original : El Sueno de la Razon
    Livre de Poche, septembre 2007
    576 pages

    Dans l’Espagne de 1500, on appelle « marranes » les juifs baptisés et leur descendance. Beaucoup d’entre eux continuent à pratiquer en secret les rites hébraïques, mêmes s’ils feignent de professer publiquement la foi chrétienne. Luis Vives, le plus célèbre humaniste valencien, ami d’Erasme et de Thomas Moore, est l’un de ces marranes. Professeur à l’université, il peine à rédiger un « Traité de l’âme » et expérimente le haschich pour favoriser ses recherches. Céleste est une jeune sorcière qui, sur ordre de ses supérieurs, cherche à contacter un mystérieux alchimiste et à percer les secrets d’une secte apocalyptique. Ces deux personnages fondamentalement opposés vont être réunis par une quête épique où politique, mystique et magie se mêlent pour former un passionnant récit d’aventure…

    A la base c’est  un roman historique, il raconte les conditions dans lesquelles Charles Quint est devenu le dirigeant du plus grand empire du monde. Et puis au fil des pages la dimension fantatique intervient de plus en plus distinctement en donnant aux mages et aux sorcières un rôle de premier plan.

    C’est très original, ça se démarque de tout ce que j’ai lu jusqu’à présent. Il est particulièrement agréable de croiser au fil des pages des personnages « historiques » tels que Jérôme Bosch, Ignace de Loyola ou Erasme… Ceux qui aiment l’action ne seront pas déçus non plus, car c’est aussi un roman de capes et d’épées.

    Malheureusement, je n’ai jamais vraiment accroché à cette histoire « réelle » matinée de fantastique. J’ai donc trouvé ce roman agréable, bien écrit, enlevé mais pas très crédible.

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    Vélum – Le Livre de Toutes les Heures / Hal Duncan

    Posted By on 30 novembre 2010

    Titre original : Vellum, 2005
    Science Fiction  – Cycle : Le Livre de toutes les heures vol.
    Denoël, coll. Lunes d’Encre, septembre 2008
    688 pages

    Chose rare pour un livre, on en parlait partout sur la toile et ce bien avant sa sortie. Du coup je me suis laissé tenté. La question: est-ce que j’allais aimer ce livre-événement?

    Le Vélum c’est 2 choses:
    La première: c’est le livre dans lequel Métraton (le scribe de Dieu) a retranscrit la parole de Dieu. Dans lequel il nomme toutes choses. Et quand on connait le réel nom des choses, on détient le pouvoir absolu.
    La deuxième: C’est aussi une espèce de multivers (pour ceux qui connaissent un peu Moorcock). L’univers est divisé en différents plans d’existence dans lequel notre monde n’est que l’une des facettes du possible. Les passés et les futurs sont d’autres de ces plans d’existence, de même que des dimensions plus spirituelles commes l’Enfer, les Limbes ou les Cieux…

    Le problème, c’est que Dieu a disparu on ne sait où et que son siège est vacant. Bien tentant pour les amortels… 2 clans s’opposent pour la lutte pour le pouvoir. Au milieu de tout ça 3 amortels (Phreedom, Thomas Messenger et Seamus Finnan) souhaitent garder leur neutralité. Ce que le camp de l’Alliance ne peut tolérer. Métraton les poursuit donc au travers du Vélum afin de les enrôler.

    C’est un livre très érudit (pour ne pas dire intello). Ou l’auteur ne donne jamais les clés pour comprendre pleinement son histoire. Ca fait partie du jeu, on est prévenu, sans une lecture très attentive on est vite largué. C’est ce qui m’est malheureusement arrivé. En fonction du plan sur lequel ils se trouvent les protagonistes changent de noms et on doit tout retrouver tout seul qui est qui car l’auteur n’explique rien. On peut changer de lieu et de plan d’un paragraphe à l’autre sans s’en rendre compte.

    Je suis désolé parce que j’ai l’impression d’être passé à côté de quelquechose d’énorme. Je suis vraiment déçu de ne pas avoir aimé ce livre. Je suis bien ennuyé pour mettre une note à ce livre. C’est un peu comme essayer de mettre une note à la Joconde. Tout le monde reconnait que c’est une très grande Oeuvre d’Art mais pour ma part je ne l’accrocherais sûrement pas dans mon salon.

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    Wang / Pierre Bordage

    Posted By on 29 novembre 2010

    Titres originaux: Les Portes d’Occident / Les Aigles d’Orient (1996-1997)
    Science-Fiction – Cycle : Wang  2 vol
    J’ai Lu,  mars 2001-juin 2002
    416 et 448 pages

     Je m’attendais à un nouveau livre post-apo, un de plus. Wang n’est pas que ça. Il est bien plus, énormément plus. Grosse surprise donc. Elle en est d’autant plus belle que c’était complétement inatendu. Ce livre est carrément énorme!

    Wang est un cycle en 2 tomes: Les Portes d’Occident et Les Aigles d’Orient. L’action se passe sur terre dans les années 2200. Wang est un jeune asiatique originaire de grand-Wroclaw en Silésie (Pologne)l’une des sous-province de la RPSR République Populaire Sino-Russe. Cette république est en proie au chaos. Ce sont les néo-triades qui ont pris le vrai pouvoir. Elles contrôlent tout: police, hôpitaux en plus de leurs attributions « traditionnelles » (prostitution, trafic de boisson…). 

    Le problème c’est que Wang s’est mis à dos le caïd de l’une de ces triades. Il se voit contraint de s’éxiler en Occident. Mais la tâche n’est pas facile car pour faire face à une invasion de la RPSR, les pays d’Occident ont mis en place le REM (Rideau ElectroMagnétique), une barrière infranchissable. Sauf en 1 endroit: il existe un portail qui s’ouvre aléatoirement et qui acceuille les réfugiés de la RPSR. La grande inconnue c’est ce que deviennent les réfugiés lorsqu’ils ont franchi le REM? Les rumeurs les plus folles courent: servent-ils de donneurs d’organes? Sont-ils mis en esclavage? Les utilisent-ont comme gladiateurs dans des arènes du futur?

    Bon je ne vous en dit pas plus, ça serait criminel de gacher le plaisir de découverte.

    Bordage est vraiment un écrivain que j’apprécie de plus en plus, après les guerriers du silence et les derniers hommes voilà encore un bouquin de tout premier plan. Il a un style très reconnaissable, très visuel, haut en couleur, très facile à lire.
    Petite remarque en passant: Il ne peut pas s’empêcher d’inclure soit des scènes de torture soit des scènes de cul voir même les 2 en même temps (enfin ça c’est pas ce qu’il fait de mieux). De même le tome 2 est un peu redondant et souffre d’un gros coup de mou. Mis à part ça Wang est vraiment un chef d’oeuvre.

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    Days / James Lovegrove

    Posted By on 29 novembre 2010

    Titre original : Days, 1997
    Science-Fiction
    J’ai Lu, janvier 2008
    480 pages

    C’est l’histoire du plus grand et du plus beau gigastore du monde. Dans ses quelques 777 boutiques, on y trouve tout ce qu’il est possible d’acheter sur terre: celà va des animaux en voie d’extinction, aux boites d’alumettes de collection, en passant par les instruments de musique du tiers-monde… Seulement l’entrée de ce temple de la consommation n’est réservée qu’à une élite. Des familles économisent pendant des années afin de pouvoir un jour obtenir la carte de crédit les autorisant à venir dilapider en quelques jours des années de restriction.

    Le roman nous propose de suivre, minute après minute, une journée, presque normale de ce gigastore. On suivra plus particulièrement un vigile qui veut donner sa démission car à force de se fondre dans le décor pour débusquer les voleurs, il ne voit plus son reflet quand il se regarde dans un miroir. On suivra aussi Gordon et Linda, un couple ayant tout sacrifié pour obtenir leur carte Days.

    La satire sur le consumérisme est très réussie. On prend beaucoup de plaisir à découvrir « nos » travers, parfois dans ce qu’il y a de plus grotesque (mention spéciale pour le chapitre sur les ventes-flash). Par contre l’histoire est quand même un peu en deça. C’est une guerre territoriale entre les rayons librairie et informatique. Mais ce n’est visiblement pas l’objectif de ce livre, et ce n’est quelque part pas très grave puisque la satire fait bien mouche, elle.

    Un livre à conseiller à tous ceux qui recherche une lecture originale et agréable.

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    Le Cimetière des Saints / Richard Paul Russo

    Posted By on 29 novembre 2010

    Titre original : The Rosetta Codex, 2005
     Science Fiction
    Le Bélial, septembre 2007
    352 pages

    A cinq ans, esclave sur une planète prison…

    Il a cinq ans, et il a tout perdu. Ceux qu’il aimait, son monde d’origine, et jusqu’à son identité.

    Parce que le vaisseau de son père a été attaqué en approche du Monde de Conrad, Cal est désormais seul, égaré au cœur d’un continent hostile, à la merci des pillards et des marchands d’esclaves. Pour survivre, il lui faudra non seulement s’adapter, mais surtout découvrir le secret millénaire du Monde de Conrad, un secret qui pourrait bien lui redonner sa vie passée, mais surtout changer la face de l’univers humain.

    Un secret qui porte un nom : Jaaprana, quelque part dans le mystérieux Cimetière des Saints…

    Enthousiasmé comme j’étais par La Nef des Fous j’ai enchaîné directement avec Le Cimetière des Saints, le second roman de l’auteur. Et malheureusement ce dernier peine à confirmer il est quand même nettement moins bon.

    Les deux n’ont aucun rapport l’un avec l’autre. Changement de cadre, de héros, et de mode narratif. Là où La Nef des Fous est un thriller, Le Cimetière des Saints est une quête initiatique. Encore un enfant marqué par le destin. (Tiens, tiens, il me semble que j’ai déjà vu ça quelque part^^). C’est donc plus convenu, moins original. De plus, le découpages en séquences distantes de plusieurs années hache le récit trop brutalement à mon goût.

    Pourtant ce livre possède d’indéniables qualités. Encore une fois les personnages sont bien travaillés. Comme le sombre Blackburn par exemple. Et les mystères du monde de Conrad sont très prenants.

    C’est donc un livre sympathique mais mieux vaut attendre sa sortie en poche pour s’y attaquer. Et surtout si vous avez le choix, mieux vaut lire La Nef des Fous, mais ça vous l’aviez déjà compris.

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