
comme il fallait s'y attendre, le mécontement généralisé gaulois qui s'exprime à propos de tout et n'importe quoi a fini par faire pencher (nettement )la balance en faveur du non.
cela ne sert plus rien à essayer de savoir pour quelle raison, ce "non" l'a emporté, personne n'en est capable, même si tous le monde va essayer de tirer la couverture à soi ( à l'extrème gauche c'est la faute au capitalisme et à l'extrème droite à la turquie sur l'air de "vous n'aurez pas l'alsace et la lorraine"). ce qui importe désormais, c'est les leçons à en tirer et là, on se trouve devant une énigme:
* faut il essayer de faire amender le texte constitutionnel mais dans quel sens? celui de l'extrème gauche ou celui de l'extrème droite? faut il écarter l'idée même de toute constitution créant ce faisant une UE à deux vitesses qui ne rime plus à rien et qui va faire poiler nos amis ricains et chinois (qui ont dans l'heure du résultat lever la taxe sur les produits textiles qu'ils avaient instauré deux semaines plus tôt pour nous faire plaisir..... déjà tout un programme).
* faut il changer la politique socio économique interne? là encore, on se trouve devant une énigme, entre le discours anarcho-trotskiste de la LCR, ATTAC et consorts (daté au carbone 14 d'octobre 1917, ce qui se passe de tout commentaire superflu) et la phraséologie confuse de de villiers et cie sur une europe qui respecterait les peuples et gnagna, gnagna (on se demande bien à quoi ça peut bien ressembler concrétement à part le congrés de vienne de 1815 -on danse et on s'enrichit entre nobliaux-), il existe la place entre la terre et alpha du centaure. alors on fait quoi?
* et avec qui d'ailleurs? CHICHI ne partira pas, il l'a annoncé et ne l'a pas fait déjà en 97 aprés la dissolution et s'être couvert de ridicule, on voit pas pourquoi il endosserait la robe de matyr, surtout que bernadette se plait bien en dame patronesse de l'élysée. il va se contenter de nommer un remplaçant à raffarin et retourner s'amuser aux maldives.
* il y a au moins un enseignement certain, c'est la crise de confiance envers les politiques, que les principaux partis de gouvernement appellent à un vote et qu'ils soient dépasser par les sirénes du postier et du vicomte, voilà qui fait mal au bide. Non pas que hollande, sarko et bayrou soient des évangiles mais quand même, faire plus confiance aux arguments de buffet, besancenot d'un coté ou le pen, villiers de l'autre, c'est quand même triste.
la france est vraiment sclérosée et plus que jamais repliée sur elle et chacun cramponné à ses petits acquis. de gaulle, clemenceau, gambetta revenez!