Le sang, la glace et le feu (Tyrion)
Né dans le sang d’une mère
Héritier de la haine d’un père
Noble naissance ne m’a point fait beau
Ni attrait ni puissance ne me glorifie
Je suis et à jamais je resterai nabot
Car la nature, la lignée n’en eurent que fi
Par le sang, marqué je le suis
Autour de moi la mort sourit
Sang d’un lignage maudit
Car le pouvoir est à ce prix
D’un couteau, l’on me fait bourreau
D’un enfant innocent, le cruel exécutant
De ma famille, ne tiens les aspirations, loin s’en faut
Innocent je suis aussi de ce sang
Face aux maudits je me suis fait un cœur de glace
Que leurs sarcasmes et leurs dégoûts glissent sur mon cœur
Il est plus froid et plus dur que tout ce qui passe
Ni la peur ni la crainte ne m’effleure
Malgré tout un feu brûle en moi
Flammèches d’intelligence et de savoir
Flammèches de bonté, du moins de justice et de vérité
Flammes de colère, de rancœur, de vengeance
Feu du désir et de l’amour
Feu de ton regard…qui me trouve beau
Foyer ardent de mon cœur qui brûle pour toi
Mon amour, toi fille de rien
Toi qui aimes un moins que rien
Défiguré, je reste pourtant toujours tien
Reste cachée car tu es mon plus grand bien
Toi seule m’emplis de craintes et me combles de joie
Crainte que notre amour soit un jour découvert
Joie de m’oublier en toi
Crainte que la mort ne vienne saisir celle qui m’est le plus cher
Joie d’être aimé bien plus qu’un roi
Qui es-tu ma belle, pour apaiser ma faim ?
Putain, mutin, catin qui fait le malin ?
Non, même dans ton innocence, mon adorée
Bien plus qu’une princesse, qu’une reine ou une fée
Pour voir en moi ce qui est voilé, la beauté à jamais cachée
Tu n’en es pas moins qu’une Déesse qui s'est enfin dévoilée.
Et pourtant me voila trahi, accusé d’un crime maudit
Point de secours, ni de consolations pour ma petite vie
Je frôle la folie, pour enfin l’atteindre par une ultime révélation
Mon épouse, ma première promise, a subit leurs exactions
La vie elle a gardé, elle m’a aimé en vérité, elle n’a pas été achetée
Mon esprit chavire. J’échappe à leurs griffes, pour de mes mains tuer.
Père, amante, plus aucuns ne méritent vie en ma déraison
Que les dieux me pardonnent ma folie, j’ai tué en ma maison
Je n’attends plus rien de ce monde, ni compréhension ni pardon
Ais-je eu raison en ma rage de détruire ce qui fut ma passion
Mon esprit est par trop obscurci pour obéir à la raison
POEME du TdF
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