[Cycle] Le Codex des Compagnons / R.A. Salvatore

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L'elfe noir, Drizzt Do'Urden, retourne à Gauntlgrym avec ses vieux compagnons à ses côtés, afin de secourir le loyal nain-bouclier-devenu-vampire de Bruenor. Un voyage aux nombreux périls les attend mais avant d'affronter les morts-vivants qui les attendent au-delà de l'Outreterre, ils devront traverser une colonie de drows. Les sanguinaires elfes noirs, pires ennemis de Drizzt, qui ne souhaitent rien plus que de le voir mort.

le livre est en qualité, inversement proportionnel à son 4ième de couverture, il est juste excellent !

L'auteur va comme à son habitude droit au but avec un excellent premier Chapitre qui remet sur le devant de la scène Gromph Baenre et sa soeur Quenthel. Décidément, RAS n'a pas son pareil pour mettre en scène les drows les plus puissants de Menzoberranzan. Scène particulièrement ignoble lorsque l'archimage sort la tête momifiée de leur mère qu'il donne à un Illithid que l'on croyait mort depuis longtemps et qui va ensuite jeter son dévolu tentaculaire sur Quenthel...

D'ailleurs, les 2/3 du roman font la part belles aux elfes noirs, ce que le 4ième de couv justement ne dit pas. Machinations complexes en tout genre, paranoïa et cruauté exacerbées, et l'ambition de Lolth qui devrait déboucher sur des jours biens sombres pour les habitants de la surface.

Beaucoup de combat dans ce premier tome, certains épiques notamment ceux avec les Driders, mais j'ai trouvé qu'il y en avait peu être un peu trop... Au rayon des faiblesses, j'aime toujours aussi peu les personnages de Wulfgar (à part lancer son marteau magique et gueuler "Tempus!" il est d'une platitude...) et Catie-Brie (gnagnan...), un homme une femme la parité est respectée.

APrès voir consciencieusement posé ses pions, l'auteur mis en place ce qui devrait déboucher sur des événements de grande ampleur...

On sent que RAS a pris du plaisir à écrire ce tome, et je le sens libéré de toutes les contraintes de lignes éditoriales auxquelles il avait du se conformer avec les version précédentes de D&D. On sent que la situation s'est inversé : ce sont les auteurs qui vont dicter les règles au créateur du jeu et non plus l'inverse...

[Albéric]

à ma connaissance Toon, tu est le meilleur promotteur de R.A. Salvatore en France

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à ma connaissance Toon, tu est le meilleur promotteur de R.A. Salvatore en France

oui, plus que la maison d'en face en tout cas

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Après des décennies de paix, la guerre ravage les royaumes du Nord. Nains, humains et elfes de Luruar affrontent d’anciens ennemis avides de sang. Au milieu de ce chaos, les Compagnons du Hall enfin réunis sont prêts à se battre. Mais Drizzt Do’Urden va devoir affronter la traîtrise de son peuple afin de protéger ses amis, sa demeure et son âme.

Un premier tiers excellent, un second à s'endormir (on ressort les meme recette, encore les Harpers, Luskan et Longueselle...), et un dernier tiers épique, voila de quoi est fait ce second tome de cette trilogie.

Dans la continuité du premier tome, RAS a réussi ce que je sentais poindre depuis quelques temps à savoir réunir une foison de ces personnages principaux qui ne pouvaient l'être avant que certains ne rescuscitent. Mais de ceux ayant déjà croisé la route de l'elfe noir, on retrouve également les 2 demoiselles "de cuivre" ainsi que l'un des frères bouldershoulder.

Les intrigues politiques chez les drows sont toujours aussi excellent et et l'auteur nous offre de 2 batailles gigantesques qui rivalisent avec le Gouffre de Helm, tout en mettant sur les rails un moine et son mentor qui ne pourront avoir qu'un destin grandiose.

Bref, un bon tome mais un ton en dessous du précédent quand même.

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Un truc qui m'a surpris est la liberté dont l'auteur bénéficie maintenant: Il avait démarré l'écriture de ses romans dans les années 80, survéillés à coup sur par les ligues de moralité US: Forcément la morale était assez sauve, la fantasy plutôt édulcorée. Mais dans ce tome il y a quand même des scènes de cruauté absolue, des références classées X... Pour moi qui le lit depuis les 90's j'en suis très étonné ...

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La conclusion de la trilogie ! La guerre fait rage dans les Royaumes Oubliés. Le monde est plongé dans les ténèbres et le sang coule à flots, des hordes d’orcs marchent sur le Nord et des cités tombent assiégées, de vieilles amitiés sont mises à l’épreuve et de nouvelles alliances se créent… Mais au bout du compte, tout pourrait dépendre d’un seul elfe noir. S’il choisit la vie au lieu de la mort, le pardon au lieu de la vengeance, l'ordre au lieu du chaos… la paix au lieu de la guerre.

Imaginer un triangle rectangle. à l'angle supérieur haut le T1, à l'angle inférieur bas le T3 et le T2 au milieu de l’hypoténuse, voila vous avez déjà une vague idée de la trilogie.

S'ouvrant pourtant sur un chapitre à couper le souffle, je me suis gravement ennuyé dans ce dernier tome, probablement la faute à Salvatore qui a recentré son histoire sur ces héros bien vaillants, mais qui commencent à grave me les briser

L'auteur n'est jamais meilleurs que lorsqu'il met en scène ces fabuleux Elfes noirs qui sont assez absents du dernier tome. en conclusion pas grand chose à se mettre sous la dent hormis quelques batailles épiques mais cela fait bien longtemps que le lecteur d'heroic-fantasy lambda ne peut pas se contenter de ça.