Perceron ?
Le comédien a sombré dans la folie après la mort de son fils Poulo. Nous ne connaissons pas son vrai nom puisqu’il se prend pour le personnage qu’il avait créé pour ses représentations scéniques.
Entre Sganarelle et Capitaine Fracasse, le personnage sent bon le théâtre populaire.
Il est doté à la fois d’une malchance incroyable (il se fourre tout le temps dans les pires emmerdes) et d’une chance incroyable (il s’en sort grâce à une brillante improvisation associée à de gros malentendus bienvenus).
Pourquoi autant de journées de merde légendaires pour Perceron ? Parce qu’au fond de lui-même brûle une grande soif de justice (shonen forever !), et qu’il ne peut s’empêcher de mettre son grain de sel dans une Cité-Etat qui en ait dépourvu.
Non seulement il est schizophrène mais en plus il a des hallucinations :
Son fils communique-il avec lui depuis l’Au-delà ? Le shedu Typhon lui-parle-t-il vraiment ?
Est-il l’élu des dieux comme on le lui laisse entendre dire ?
Belle histoire que celui qui a perdu un fils, l’espiègle Poulo, et qui va gagner une fille, l’espiègle Marina
Et il y a aussi le running gag des rats et du titre usurpé de souricier… Hommage sympa à Fritz Leiber !
