
La « Laverie » est le plus secret des services secrets britanniques. Il est en charge de tout ce qui est en rapport avec l’occulte : Morts vivants, esprits frappeurs, ou grands anciens à la Ctuluh.
Mais la Laverie, c’est aussi une administration où les notes de service s’amoncellent sur les bureaux, où les agents passent plus de jours en stage que sur le terrain, où les contrôleurs de gestion ont la main-mise sur les services opérationnels. Une belle caricature d’administration à la « Brasyl » On parle même de mettre en place un audit pour connaître le nombre de trombones qu’utilise annuellement chaque agent.
Le bureau des atrocités est un recueil de 2 longues nouvelles qui mettent en avant Bob Howard. Un jeune informaticien débrouillard fraîchement muté sur le terrain. Après un stage en nécromancie un peu spécial, une mission de routine va l’emmener sur les traces d’une secte nazie qu’on croyait disparue et qui menace l’équilibre du monde.
La deuxième nouvelle commence avec la transformation d’une vache en statue de pierre. Que s’est-il passé ? Un basilic est-il en liberté dans la nature ?
Alors autant le dire de suite j’ai vraiment beaucoup aimé. C’est très original (un croisement entre Men In Black et Lovecraft), il y a beaucoup d’humour, le rythme est enlevé, et Charles Stross a des idées brillantes à la pelle. Je vais quand même un peu pinailler en disant qu’il est parfois difficilement lisible. Mais circonstances atténuantes, on dira aussi que c’est son premier roman et que depuis il a sûrement travaillé son style.
Dans la post-face Stross nous indique que le Bureau des Atrocités explore les mêmes thèmes que Les Puissances de l’Invisible de Tim Powers. Il ne me reste donc plus qu’à mettre la main sur ce dernier pour pouvoir comparer.