
Valashu a finalement découvert le véritable Maitreya, qu'il doit protéger à tout prix. Désormais appelé le Roi des Epées, Val devra aller au bout de ses limites. Car Morjin ne compte pas se laisser vaincre aussi facilement. Après avoir dévasté Tria, la plus grande cité du monde connu, le voilà prêt à régler ses comptes avec Valashu, ses armées en marche avec lui. C'est le début de batailles épiques et d'âpres négociations qui conduiront à un final grandiose
Ce 7ième et dernier Tome conclut étonnamment bien le cycle d'EA, pour peu de faire preuve à nouveau de patience et de dépasser un bon tiers du livre : on démarre encore une fois par un passage dans ces satanés Vild où vivent ces espèces d'esprits de la forêt. Mais cet enième passage est bien le seul point faible du livre: cette fois-ci exit les voyages à n'en plus finir d'un bout à l'autre du continent, exit les descriptions des paysages à n'en plus finir et les questionnements à n'en plus finir de Valashu, place aux négociations et à l'action !
Ce dernier tome est finalement très à l'image du cycle entier
1/ Le texte est toujours admirablement écrit car l'auteur maîtrise parfaitement au moins ces 3 styles narratifs: Sombre, épique, poétique (probablement le cycle le fut poétique que j'ai lu jusqu'ici). Mais quel dommage qu'il se croit obligé de noircir des pages et des pages pour pas grand-chose, entre voyages interminables et blabla entre personnages.
2/ Le contenu de son monde est très dense que ce soit sur le plan géographique (au final l'ensemble de son vaste de monde aura été parcouru), culturel (clichés plutôt bien évités en mélangeant certaines cultures pour n'en faire qu'une comme ces Viking/Huns par exemple), ou mythologique (les Elajins, Galadins et Ieldras même si l'auteur se complaît à répéter plusieurs fois leurs histoires).
3/ certains personnages sont fouillés (Kane est vraiment excellent), d'autres ne sortiront pas du cliché dans lequel ils sont embourbés dès le début comme avec Maram), d'autres très surprenant comme Bemossed. Valsahu lui même reste un personnage très intéressant, dommage que la valarda ne soit pas plus utilisé car j'y voyais un gros potentiel.
4/certaines thématiques emprunté à notre monde réel (D'ailleurs l'auteur aura emprunté au folklore chrétien plus que je l'imaginai au départ
(Excalibur/Alkaldur et Bemossed qui finira comme Jésus crucifié, une lance planté dans son flanc pendant que son sang est récupéré dans la pierre de lumière/Graal) ou Angra Mainyu l'ange déchu
, le monde lui même se nommant Erathe soit un mot très proche de l'anglais Earth
5/les messages toujours très positifs de ce cycle comme l'égalité homme/femme, le pacifisme, le végétarisme et la préservation de la planète.
N'eut été ces longueurs j'aurais volontiers criés au chef-d'oeuvre pour le long cycle qui est finalement un anti-trone de Fer