Alors après avoir vérifié, en fait non, je n'ai pas déjà traduit d'après le texte original mais d'après un premier résumé que Kof nous avait donné sur la ng Valar Dohaerys -et d'ailleurs, Kof et Ran avaient aussi contribué largement- donc c'est bon ! pas de fichiers cachés ou secrets ! LOL
Eh oui, j'ai la suite sous la main -enfin une première partie- mais j'avais encore quelques petites vérifications à faire et vu qu'en ce moment mon ordi se plaît à planter et .. replanter -ça doit être la saison- je n'ai pas pu le faire hier. Voili. (ah et comme à partir de vendredi je n'aurais plus internet -cette fois c'est la bonne !- il faudra vous débrouiller pour les 2 chapitres restants, je tâcherai moi-même de finir la trad de celui-ci. -je peux d'ailleurs envoyer le fichier word à ceux qui le voudront)
Allez ! assez papoté !
LA FILLE DU KRAKEN
La salle bruissait de Harlaw saouls, tous de distants cousins. Chaque seigneur avait suspendu sa bannière derrière les bancs où ses hommes étaient assis. Trop peu, pensa Asha Greyjoy, regardant jusqu’au fond de la galerie, bien trop peu. Les bancs étaient au trois-quarts vides.
Quarl le jouvenceau l’avait annoncé, quand
Vent Noir avait approché de la côte. Il avait compté les drakkars amarrés sous le château de son oncle et ses lèvres s’étaient serrées. « Ils ne sont pas venus, » observa t-il « ou pas assez. » Ce n’était rien de plus que l’exacte vérité, mais Asha n’avait pas osé donner son accord, étant à portée d’ouie de son propre équipage. Elle ne doutait pas de leur fidélité, jusqu’à la mort, mais même des fer-nés hésiteraient à gaspiller leur vie pour une cause perdue d’avance.
Ais-je vraiment si peu d’amis ? Parmi les bannières, elle vit le poisson d’argent des Botley, l’arbre de pierre des Stonetrees, le Léviathan noir des Volmark, les nœuds coulants des Myres. Le reste étaient les faux des Harlaw. Boremund avait placé la sienne sur un fond bleu pâle, celle d’Hotho était entourée par une bordure en forme de créneaux, et le Chevalier avait partagé la sienne en quatre avec le paon criard de sa maison maternelle. Même Sigfryd CheveuxD’argent montrait deux faux inter changées sur un fond séparé en diagonale. Seul le Seigneur Harlaw déployait la faux d’argent clairement sur un fond de nuit noire, comme si elle avait survolé l’aube des temps : Rodrik, surnommé le Lecteur, Seigneur des Dix Tours, Seigneur de Harlaw, Harlaw de Harlaw … son oncle préféré.
Le siège du Seigneur Rodrik était vide. Deux faux d’argent frappé croisées au-dessus, si gigantesques que même un géant les auraient brandies avec difficulté, mais en dessous il n’y avait que des coussins vides. Asha n’était pas surprise. Le festin était terminé depuis longtemps. Seuls des os et des plats graisseux traînaient encore sur les tables posées sur des tréteaux. Le reste buvait et son oncle Rodrik n’avait jamais été friand de la compagnie de soûlards querelleurs.
Elle se tourna vers Trois Dents, une vieille femme d’un âge effrayant qui avait été l’intendante de son oncle depuis qu’elle était connue sous le nom de Douze Dents. « Mon oncle est avec ses livres ? »
« Oui, où pourrait-il être ? » La femme était si âgée qu’un septon avait dit un jour qu’elle avait servi de nourrice à l’Aïeule. C’était quand la Foi était encore tolérée dans les îles. Le Seigneur Rodrik avait gardé des septons aux Dix Tours, pas pour le bien être de son âme mais pour ses livres. « Avec ses livres, et Botley. Il était avec lui aussi. »
L’étendard des Botley pendait dans la salle, un banc de poissons d’argent sur un fond vert pâle, bien qu’Asha n’ait pas vu son
Nageoire vive parmi les autres drakkars. « J’ai entendu dire que mon oncle Œil de Corbeau avait noyé le vieux Sawane Botley. »
« C’est le Seigneur Tristifer Botley, celui là. »
Tris. Elle se demanda ce qui était arrivé à Harren, le fils aîné de Sawane. Je le saurais bien assez tôt, pas de doutes. Ce serait embarrassant. Elle n’avait pas vu Tris Botley depuis … non, elle ne devrait pas s’appesantir là-dessus. « Et madame ma mère ? »
« Couchée, » dit Trois-Dents, « dans la tour de la veuve. »
Bien sûr, où pouvait-elle être ? La veuve qui avait donné son nom à la tour était sa tante. Dame Gwynesse était revenue chez elle pour pleurer après que son mari fut tombé à Fair Isle pendant la première rébellion de Balon. « Je resterai le temps que mon chagrin passe, » avait-elle dit à son frère, « bien que de droit les Dix Tours soient à moi, car je suis ton aînée de sept ans. » De longues années étaient passées depuis, mais la veuve s’attarda, pleurant et marmonnant de temps à autre que le château devrait être le sien. Et maintenant le Seigneur Rodrik a une autre veuve à moitié folle sous son toit, pensa Asha. Pas étonnant qu’il recherche un soulagement dans ses livres.
Encore maintenant, il était difficile de croire que la frêle Dame Alannys avait survécu à son mari le Seigneur Balon, qui avait semblé si résistant et si fort. Quand Asha était partie guerroyer, elle l’avait fait le cœur lourd, craignant que sa mère puisse bien mourir avant qu’elle puisse revenir. Pas un instant elle n’avait songé que son père pourrait périr le premier. Le Dieu des Noyés nous joue à tous de vilains tours, mais les hommes sont bien plus cruels, une tempête soudaine et une corde rompue avait envoyé Balon Greyjoy par le fond. Ou du moins c’est ce qu’ils prétendaient.
Asha avait vu sa mère pour la dernière fois lorsqu’elle s’était arrêtée aux Dix Tours pour faire le plein d’eau douce, sur sa route pour frapper Deepwood (BoisProfonds) Motte. Alannys Harlaw n’était pas le genre de beauté que les ménestrels aimaient chanter, mais sa fille aimait son visage fier et fort ainsi que ses yeux rieurs. Lors de son dernier passage, par contre, elle avait trouvé Dame Alannys assise devant une fenêtre emmitouflée sous une pile de fourrures, les yeux fixés sur la mer. Est-ce ma mère, ou son fantôme ? avait-elle pensé alors qu’elle lui avait déposé un baiser sur la joue. La peau de sa mère ressemblait à un fin parchemin, ses longs cheveux étaient blancs. Un peu de fierté subsistait dans sa façon de porter sa tête mais ses yeux étaient sombres et voilés, et ses lèvres avaient tremblées quand elle avait demandé des nouvelles de Théon. « M’as-tu amené mon petit garçon ? » avait-elle demandé. Théon n’avait que dix ans quand il avait été emmené comme otage à Winterfell et dans l’esprit de Dame Alannys il avait toujours dix ans, semblait-il. « Théon n’a pas pu venir, » Asha avait dû lui répondre. « Père l’a envoyé piller le long de Stony Stone. » Dame Alannys n’avait rien à répondre à ça. Elle acquiesça doucement, bien qu’il soit évident de voir combien les mots de sa fille l’avaient blessée.
Et maintenant je dois lui annoncer la mort de Théon et lui planter une autre dague dans le cœur. Il y avait déjà deux poignards plantés là. Dessus étaient écrits les noms de Rodrik et de Maron et plus d’une fois ils s’étaient retournés cruellement dans leur plaie la nuit tombée. Je la verrai demain, Asha se promit-elle. Son voyage avait été long et épuisant, elle ne pouvait pas affronter sa mère tout de suite.
« Je dois parler au Seigneur Rodrik, » dit-elle à Trois Dents. « Occupes-toi de mon équipage, une fois que Vent Noir sera déchargé. J’ai des prisonniers. Je veux qu’ils aient un bon lit et un repas chaud. »
« Il y a du bœuf froid dans les cuisines. Et de la moutarde dans une grosse jarre de pierre, de Oldtown (Vieilleville). » Penser à cette moutarde fit sourire la vieille femme. Une longue dent marron et solitaire poussait sur ses gencives.
« Cela n’ira pas. Nous avons eu une dure traversée. Je veux qu’ils aient quelque chose de chaud dans leurs estomac. » Asha passa son pouce dans sa ceinture. « Dame Glover et ses enfants ne voudront ni nourriture, ni chaleur. Mets-les dans une tour, pas dans les oubliettes. Le bébé est malade. »
« Les bébés sont souvent malades. La plupart meurent et les gens ont de la peine. Je devrais demander à mon seigneur où mettre ces loups. »
Elle attrapa le nez de la vieille femme entre son pouce et son index et pinça. « Tu feras ce que j’ai dit. Et si ce bébé meurt, personne ne sera plus désolé que toi. » Trois Dents piailla et promit d’obéir jusqu’à ce qu’Asha la relâche et partit retrouver son oncle.
C’était agréable de marcher entre ces murs de nouveau. Asha s’était toujours sentie chez elle aux Dix Tours, bien plus que sur Pyke. Pas un seul château mais dix châteaux aplatis les uns contre les autres, avait-elle pensé, la première fois qu’elle les avait vus. Elle se souvenait des courses effrénées à travers les escaliers, les allées et les ponts couverts, des parties de pêche sur le quai de Long Stone, des nuits et des jours de perdus parmi l’opulence des livres de son oncle. Le grand-père de son grand-père avait bâti le château, le premier sur les îles. Le Seigneur Théomore Harlaw avait perdu trois fils au berceau et avait blâmé les caves inondées, les pierres humides et le nitrate suppurant de l’ancienne demeure des Harlaw. Les Dix Tours étaient plus aérées, plus confortables, mieux situées … mais le Seigneur Théomore était un homme d’humeur changeante, comme n’importe laquelle de ses épouses auraient pu en témoigner. Il en avait eu six, et toutes aussi différentes que ses dix tours.
La Tour du Livre était la plus imposante des dix, de forme octogonale et faite de grands blocs de pierres taillées. L’escalier était bâti à l’intérieur de l’épaisseur des murs. Asha grimpa prestement jusqu’au cinquième étage et la pièce où son oncle lisait. Comme s’il n’y avait qu’une seule pièce ou il lisait. Le Seigneur Rodrik était rarement vu sans un livre à la main, était-il dans son cabinet privé, sur le pont de son
Chanson Maritime, ou pendant qu’il tenait audience. Asha l’avait souvent vu lisant sur son haut siège sous les faux d’argent. Il écoutait chaque cas qui était plaidé devant lui, prononçait son jugement … et replongeait dans son livre jusqu’à ce que son capitaine des gardes lui amène le plaignant suivant.
Elle le trouva voûté au-dessus d’une table à côté d’une fenêtre, entouré de parchemins qui devaient provenir de Valyria avant la Tragédie et de lourds volumes reliés de cuir avec des fermetures de bronze et de fer. Des bougies de cire d’abeille aussi épaisses et longues que le bras d’un homme brûlaient de chaque côté de son siège, sur des bougeoirs de fer forgé. Le Seigneur Rodrik Harlaw n’était ni gros, ni mince, ni grand, ni courtaud, ni disgracieux, ni gracieux. Ses cheveux étaient bruns, ainsi que ses yeux, bien que la courte barbe nette qu’il portait était devenue grise. Finalement, il était un homme ordinaire, qui se distinguait seulement par son amour des écrits, que tellement de fer-nés trouvaient non viril et pervers.
« Mon oncle. » Elle ferma la porte derrière elle. « Quelle lecture est si importante que vous deviez laisser vos invités livrés à eux-mêmes ?»
« Le Livre des Livres Perdus, de l’archmestre Marwyn. » Il leva son nez de sa page pour l’étudier. « Hotho m’en a rapporté une copie de Oldtown (Vieilleville). Il a une fille qu’il veut me faire épouser. » Le Seigneur Rodrik tapota le livre avec un ongle long. « Tu vois ça ? Marwyn prétend avoir trouvé trois pages de Signes et Présages, les visions écrites par la jouvencelle d’Aenar Targaryen avant que la Tragédie frappe Valyria. Est-ce que Lanny sait que tu es là ? »
« Pas de suite. » Lanny était le diminutif affectueux utilisé par son oncle pour sa mère, il était le seul à l’appeler de la sorte. « Laisses-la se reposer. » Asha déplaça un rayon de livres d’un tabouret et s’assied. « Trois Dents semble avoir perdu encore deux de ses dents. L’appelles-tu Une Dent maintenant ? »
« Je l’appelle rarement. Cette femme me fait peur. Quelle heure est-il ? » Le Seigneur Rodrik jeta un œil à la fenêtre, à la mer baignée de la clarté lunaire. « C’est la nuit, déjà ? Je n’avais pas remarqué. Tu viens tard. Nous t’attendions quelques jours plus tôt. »
« Les vents étaient contraires, et j’avais des prisonniers à m’occuper. La femme de Robett Glover et ses enfants. Le dernier tète encore au sein et le lait de Dame Glover s’est tari pendant la traversée. Je n’ai pas eu d’autre choix que de mouiller à Stony Shore pour envoyer mes hommes chercher une nourrice. Ils n’ont trouvé qu’une chèvre à la place. L’enfant ne prospère pas. Y a t-il une nourrice dans le village ? Deepwood est important pour mes plans. »
« Tes plans doivent changer. Tu viens trop tard. »
« Tard et affamée. » Elle étira ses longues jambes sous la table et tourna les pages du livre le plus proche, le discours d’un septon sur la guerre de Maegor le Cruel contre les Pauvres Hères. « Oh, et j’ai soif aussi. Une corne de bière sera la bienvenue, mon oncle. »
Le Seigneur Rodrik pinça ses lèvres. « Tu sais que je ne permets aucune nourriture ou boisson dans ma bibliothèque. Les livres- »
« -pourraient en souffrir. » Asha s’esclaffa.
Son oncle se renfrogna. « Tu adores me provoquer. »
« Oh, ne soies pas si chagrin. Je n’ai jamais rencontré un homme que je n’aimais pas provoquer, tu devrais le savoir depuis le temps. Mais assez parlé de moi. Comment vas-tu ? »
Il haussa les épaules. « Assez bien. Mes yeux s’affaiblissent. J’ai envoyé chercher une lentille à Myr qui devrait m’aider à lire. »
« Et comment se porte ma tante ? »
Le Seigneur Rodrik soupira. « Toujours mon aînée de sept ans, et convaincue que les Dix Tours devraient être à elle. Gwynesse perd la mémoire mais ça elle ne l’oublie pas. Elle pleure son mari décédé aussi fervemment que le jour où il est mort, bien qu’elle ne se souvienne pas toujours de son nom. »
« Je ne suis pas certaine qu’elle ait jamais connu son nom » Asha referma le livre du septon avec un bruit sourd. « Mon père a t-il été assassiné ? »
« C’est ce que croit ta mère. »
Il fût un temps où elle l’aurait volontiers assassiné elle-même, pensa t-elle. « et mon oncle, que croit-il ? »
« Balon est mort à cause d’une corde de pont rompue sous lui. Une tempête se levait, et le pont oscillait et se tordait avec chaque rafale de vent. » Rodrik haussa les épaules. « Selon leur version. Ta mère a reçu un oiseau de Mestre Wendamyr. »
Asha sortit sa dague de son fourreau et commença à se curer les ongles avec. « Trois ans en exil, et l’œil de Corbeau revient le jour même où mon père meurt. »
« Le jour suivant, d’après leurs dires.
Silence était toujours en mer quand Balon est mort, ou c’est du moins ce qu’ils prétendent. Quand bien même, le retour d’Euron était … opportun, dirons-nous ? »
« Ce n’est pas ce que je dirais » Asha planta la pointe de sa dague dans la table. « Où sont mes bateaux ? J’ai compté deux drakkars amarrés plus bas, même pas le minimum pour chasser l’œil de Corbeau du Trône de mon père. »
« J’ai envoyé les sommations. En ton nom, pour l’amour que je te porte et celui de ta mère. La Maison Harlaw s’est rassemblée. Ainsi que Stonetree, et Volmark, quelques Myres… »
« Tous de l’Ile de Harlaw … une île, sur les sept. J’ai vu seulement la bannière esseulée des Botley dans la salle, de Pyke. Où sont les vaisseaux de Saltcliffe, de Orkwood, des Wyks ? »
« Baelor MaréeNoire est venu depuis MaréeNoire (Blacktyde) pour me consulter et aussi soudainement il est reparti. » Le Seigneur Rodrik referma Le Livre des Livres Perdus. « Il est à Old Wyk maintenant. »
« Old Wyk ? » Asha avait craint qu’il ne lui dise qu’ils étaient tous partis pour Pyke, pour rendre hommage à l’œil de Corbeau. « Pourquoi Old Wyk ? »
« Je pensais que tu en aurais entendu parler. Aeron Damphair a convoqué une assemblée royale. »
Asha renversa sa tête en arrière et rit. « Le Dieu des Noyés a dû fourrer un poisson piquant au cul de mon oncle Aeron. Une assemblée royale ? Est-ce encore un tour ou y croie t-il vraiment ? »
« Le Damphair n’a pas joué de tours depuis qu’il s’est noyé. Et les autres prêtres ont secondé l’appel. Beron Backtyde l’aveugle, Tarle le Thrice-Noyé, … même le Vieux Goéland Gris a quitté son rocher, pour prêcher cette assemblée royale à travers tout Harlaw. Les capitaines se rassemblent sur Old Wyk en ce moment même. »
Asha était sidérée. « Est-ce que l’œil de Corbeau est d’accord pour assister à cette farce sainte et pour se soumettre à sa décision ? »
« L’œil de Corbeau ne me fait pas de confidences. Depuis qu’il m’a sommé de lui rendre hommage à Pyke, je n’ai eu aucun contact avec Euron. »
Une assemblée royale. Ça c’était quelque chose de nouveau … ou plutôt, quelque chose de très ancien. » Et mon oncle Victarion ? Que fait-il de l’idée de Damphair ? »
« Victarion a reçu la nouvelle de la mort de ton père. Et de l’assemblée royale aussi, je n’en doutes pas. Mais je ne saurais en dire plus. »
Mieux vaut une assemblée royale qu’une guerre. « Je crois que j’embrasserais les pieds puants du Damphair et que j’enlèverais le chiendent d’entre ses orteils, » Asha arracha sa dague et la remis au fourreau. « Une satanée assemblée royale ! » (jeu de mots avec sanglant)
« Sur Old Wyk, » confirma le Seigneur Rodrik. « Bien que je prie qu’elle ne soit pas satanée. J’ai consulté l’histoire des fer-nés de Haereg. Quand les rois de sel et les rois de pierre se sont rencontrés la dernière fois pour une assemblée royale, Urron de Orkmont a lâché ses guerriers armés de haches parmi eux et les os de Nagga sont devenus rouges de sang. La Maison des Greyiron a régné non désignée pendant un millier d’années depuis ce Jour Noir, jusqu’à l’arrivée des Andals. »
« Tu dois me prêter le livre de Haereg, mon oncle. » Elle aurait besoin d’apprendre tout ce qu’elle pouvait des assemblées royales avant de parvenir à Old Wyk.
« Tu peux le consulter ici. Il est ancien et fragile. » Il l’étudia, en fronçant les sourcils. « L’archmestre Rigney a écrit une fois que l’histoire est une roue, car la nature de l’homme est fondamentalement toujours la même. Ce qui s’est déjà produit va forcément se reproduire encore, d’après lui. Je pense à ça quand je contemple l’œil de Corbeau. Euron Greyjoy sonne étrangement comme Urron Greyiron à mes vieilles oreilles. Je ne devrais pas aller à Old Wyk. Ni toi non plus. »
Asha sourit. « Et manquer la première assemblée royale appelée en … combien de temps, mon oncle ? »
« Quatre milles ans, si l’on en croit Haereg. La moitié, si tu acceptes les arguments de Mestre Denestan dans Questions. Aller à Old Wyk ne servira à rien. Tu ne voudras sans doutes pas entendre ça Asha mais tu ne seras pas choisie. Aucune femme n’a jamais régné sur les fer-nés. Gwynesse a sept ans de plus que moi, mais à la mort de mon père, c’est moi qui aie hérité des Dix Tours. Ce sera pareil pour toi. Tu es la fille de Balon, pas son fils. Et tu as trois oncles. »
« Quatre. »
« Trois oncles kraken. Je ne compte pas.”
A SUIVRE