Résumé des pages 406 à 459 :
Avec la libération de Moncraine, qui suit la manière dont Locke et Sabetha ont entourloupé le baron Bouldasi de Palazzo Corsala, le montage de la pièce La République des voleurs peut enfin débuter. On commence par faire auditionner les jumeaux Sanza pour jouer le rôle du Chœur, puis on s’attaque à la répartition des rôles : Sylvanus vieillissant jouera celui de l’empereur et Moncraine celui de son conseiller magicien.
Après une altercation entre Locke, Sabetha et Moncraine au sujet de la manière dont ce dernier s’adresse à Jean on passe aux problèmes de costumes et de couture. Chantal et son mari Bertrand, 2 anciens acteurs de la compagnie passés à l’ennemi Basanti, veulent revenir dans la troupe. Chantal manque de respect à Sabetha, Locke insulte chantal, Bertrand essaye de passer un savon à Locke et Jean se fout sur la gueule avec Bertrand. Bref, c’est le bordel et Moncraine siffle la fin des hostilités : Sabetha jouera le rôle d’Amadine la reine des voleurs, Chantal celle de Penthra, Adondo celui du prince Aurin, et Locke celui de Ferrin.
Locke broie du noir parce que ce n’est pas lui qui va donner la réplique à Sabetha. Pauvre chou.
Jean lui conseille d’en parler directement à l’intéressée. Locke rejoint Sabetha et lui fait une magnifique déclaration d’Amoûr, qui touche cette dernière au point de lui tirer une larme… Alors que Sabetha semble ouvrir sans cœur, Locke poursuit sur sa lancée. C’est alors que l’adolescente aux cheveux roux pète un gros câble sorti de nulle part où elle accuse Locke de ne s’intéresser qu’à son physique et pas à sa personnalité. Encore une victime des affres et des hormones de l’adolescence…
C’est alors que surgit le baron Bouldasi, qui en pinçait lui aussi pour Sabetha, qui a tout entendu et qui demande des explications à Locke / Lucasa. Cliffhanger donc, le suspens est insoutenable : rdv à la prochaine analepse dans XX pages.
On mélange Shakespeare in Love et comedia dell'arte : c'est rigolo mais pas plus que cela.
Retour au présent avec la 3e partie du livre intitulée : sincérité fatale
Après 4 jours de chevauchée dans la poussière, Locke et Jean rentre à Karthain de leur exil maritime organisée par Sabetha.
On apprend que le roi du royaume des Sept Essences est mort dans héritier, qu’Emberlain a fait sécession et qu’on se dirige vers unes sanglante guerre de succession. Bref, tout ce qui avait été annoncé par Sabetha dans le chapitre précédent. On ne s’y attarde pas, mais ce n’est placé là par hasard. Cela sera exploité dans le roman suivant, comme la mystérieuse disparition des Eldrens.
Nos compères vont directement chez Sabetha, non sans mettre un coup aux valseuses du détestable Vordratha au passage. Locke a de nouveau une grande conversation avec Sabetha (déjà la 4e ?) où il l’accuse d’avoir profité de lui. Ce n’était pas bien du tout. Finalement les 2 maîtres voleurs conviennent d’une trêve et Locke invite Sabetha à dîner.
Sur le chemin de QG des Racines Noires, Patience fait une apparition pour expliquer pour la 3e fois qu’un accord entre Locke et Sabetha est hors de question car les Mages-Esclaves veulent que la confrontation ait lieu.
Sur place après un résumé désastreux de la situation réalisé par Nikoros, un nouveau repas gargantuesque et des litres de café, Locke se met enfin au travail : renversement des Paris, attribution à l’équipe de Sabetha du vol de la diligence à Lashain, distribution de paniers cadeau aux électeurs, états des lieux des brebis galeuses des 2 camps, engagement d’un alchimiste et d’un soldat du guet, achats de serpent, petite visite au principal créancier des joueurs invétérés du camp adverse. Locke établi de nouvelles stratégies en identifiant les quartiers définitivement acquis à un camp ou un autre : on est plus dans l’univers des élections américaines que dans celles de l’Italie de la Renaissance. Sinon Jean se fait réparer son nez cassé pendant le naufrage sur l’Amathel…
Ensuite nous suivons au restaurant une grande conversation entre Locke et Sabetha (déjà la 5e ?) et Sabetha s’éclipse avec une descente en rappel pour laisser Locke en plan avec la note du repas.
J'ai l'impression que le roman n'est finit plus de commencer avec ses faux départs, ses fausses pistes et ses répétitions qui font long feu.
A moins qu'il n'y a un jeu sur une mise en abîmes entre le présent et le passé...