Les chemins de Khatovar

Quelle magnifique couverture signée Didier Graffet !

Lilas, une naine flamboyante, a choisi de prendre sa retraite de chef de la garde du palais de la Haute Fée pour ouvrir une auberge au bord de la mer, à l'endroit même où Frêne, son époux, s'est "ancré" pour l'éternité.
Entourée de quelques amis et de son amant Errence, un elfe, elle mène une existence un peu trop paisible à son goût. Alors qu'elle s'interroge avec angoisse sur son devenir, son fils Saule, pourchassé par un groupe de miliciens au service de la Haute Fée, fait irruption dans l'auberge. Il serre dans ses bras une jeune fille de seize ans, Brune, qui est à l'agonie. Après quelques heures d'hésitation, et bien que pressentant l'immense danger qui émane de façon indicible de la personnalité de Brune, Lilas décide de les protéger envers et contre tous.
Dans un monde dominé par les fées, nains, elfes et sirènes affrontent leur destin. Arriveront-ils à conquérir leur liberté ? C'est tout l'enjeu de leur quête.

Nous voici encore emporté par un tourbillon d'originalité signé MG. Dans cet univers ou chaque être possède une fée à la place du coeur, où le souffle est une forme de magie, où les nains doivent répondre à l'appel de l'ancrage et se tranformer en statue, l'auteur y a batit un univers complet construit autours des mystérieuses Lignes-Vie. Si j'avais trouvé ces aures romans sombres, celui-ci est encore plus ténébreux, l'auteur abordant des thèmes sur lesquels il ne s'était pas vraiment plongé jusque là: La filiation, le sexe, la drogue.

Cependant la lecture de cette chronique est relativement ardue et déroutante, et ce malgré un début particulièrement prometteur. Difficile également d'éprouver la moindre empathie pour les personnages principaux. Le style est très complexe, et j'avoue m'être perdu parfois dans la syntaxe, probablement porté par une certaine noirceur poétique..bref je n'ai pas tout capté. A se demander si le roman n'était pas trop ambitieux...

Merci pour le compte-rendu, j'étais passé à côté de celui-là.

Toon a écrit : Nous voici encore emporté par un tourbillon d'originalité...
Si j'avais trouvé ces autres romans sombres, celui-ci est encore plus ténébreux, l'auteur abordant des thèmes sur lesquels il ne s'était pas vraiment plongé jusque là : La filiation, le sexe, la drogue...
Cependant la lecture de cette chronique est relativement ardue et déroutante, et ce malgré un début particulièrement prometteur...
Difficile également d'éprouver la moindre empathie pour les personnages principaux.
J'avoue m'être perdu parfois dans la syntaxe, probablement porté par une certaine noirceur poétique..
Bref je n'ai pas tout capté. A se demander si le roman n'était pas trop ambitieux...

C'est largement ce que j'ai ressenti en lisant La Dernière Lame d'Estelle Faye.
(auteur qui a décidé de se mettre à la Fantasy après avoir découvert Gaborit).
J'espère que ces 2 auteurs trouveront les meilleurs moyens de faire partager leur imaginaire, car il est fascinant.

Encore une déception pour moi que ce roman de Mathieu Gaborit. Il a pourtant d'excellentes idées et un univers passionnant mais son écriture échoue à nous embarquer. Son style gagnerait à être plus direct.
Tout au long de ma lecture, je n'arrêtait pas de penser à la Horde du Contrevent, j'y ai vu beaucoup de similitudes mais pas le même talent poétique (comme dans la horde du Contrevent, MG prend le champ lexical du souffle là où la horde prenait celui du vent, mais Ô combien moins bien réalisé).

Il y avait pourtant de l'idée mais ses personnages sont creux, le livre est trop court pour que l'on s'y attache et trop long pour que ça ne soit qu'une nouvelle. D'ailleurs je pense que son livre aurait pu faire une excellente nouvelle en supprimant les passages trop longs.

Et quel intérêt d'avoir rajouté du sexe? Surtout quand l'un des protagonistes a 15 ans . Si au moins cela servait le livre et l'histoire...