Motivée par un prochain voyage à Rome, je me suis laissée tenter.
4ème de couv' :
... autant le dire tout de suite, j'ai pas été très saisieEt si l'empire romain n'avait jamais disparu?
Voici l'histoire parallèle d'un empire romainqui a connu bien des vicissitudes,
des guerres et des crises politiques,
mais qui n'a jamais cessé et de faire régner,
avec quelques interludes sanglants, la Pax Romana
Le christianisme y est inconnu,
ne serait-ce que parce que les juifs n'ont jamais réussi à quitter l'Egypte des pharaons.
Quelques siècles plus tard, un envoyé spécial de l'Empereur
élimine un prophète d'Arabie avant qu'il ait eu le temps de fonder l'islam;
La technologie évolue plus lentement que dans notre continuum.
Vers l'an 2650 A.U.C. (Ab Urbe Condita : depuis la fondation de la ville),
qui correspond à la fin de notre XIX ème siècle,
le téléphone existe et l'automobile fait son apparition
Une uchronie saisissante, par l'un des maitres de la SF
![M. Green :mrgreen:](./images/smilies/icon_mrgreen.gif)
Un livre agréable à lire, sans plus : décevant par rapport à l'attente amorcée par le résumé.
Une succession de 11 nouvelles d'une 50 aine de pages, chronologiques, mais espacées dans le temps.
la meilleure est la 2 ème : "Avec Cesar dans les bas fonds" (les catacombes)
et son schéma est souvent repris pour les autres nouvelles.
L'intimisme des nouvelles ne permet pas de cerner un quotidien d'une évolution technologique parallèle :
à peine anecdotique (j'ai même pas repéré le téléphone!!!)
En fait, l'idée centrale est justement la centralisation du pouvoir, avec pour nombril, la personnalité immuable des antiques romains