[Cycle] Les Chroniques de Verral / Sean McMullen

[thewitcher]

Les chroniques de Verral – Sean McMullen

J’ai lu, grande collection ; prix : vous pouvez partir en vacances avec le prix du livre. Loin.

J’avais bien aimé ‘Les âmes dans la grande machine’ malgré quelques imperfections. C’était assez riche et débridé. Alors évidement quand l’auteur se présente au rayon Fantasy, on est toujours un peu inquiet, le genre étant moins propice à tous les délires (Oulla, y’a eu des Fatwa lancées pour moins que ça… Encore me faire des potes, moi). Car épique ou pas, le style est bien régi par un ‘canon’, force est de le constater.
J’ai encore en mémoire l’ami Genefort, qui me plait beaucoup (ce qu’il écrit, hein) en SF et qui s’est fendu d’une Fantasy bien convenue loin de ses trouvailles habituelles.

Bref.

Le thème, le thème …. Première surprise, c’est qu’on commence par la fin, (Sauron) Warsovran à (l’anneau) l’arme magique et détruit le monde. Enfin un continent, surtout. Le premier tome s’occupe d’une petite (confrérie) équipe qui ne cherche qu’une seule chose : dérober l’arme. Equipe, c’est vite dit, car chacun travaille pour son compte, ou un commanditaire, ou plusieurs… Bien entendu ils veulent tous le gros machin pour l’empêcher de nuire, cela va sans dire. Ils n’ont absolument aucune mauvaise idée, comme devenir calife à la place du calife, par exemple. Non, non, quelle horrible pensée.. L’action est très marine dans la mesure où la planète est de type ‘Continent-Isle’. Le casting est comme d’habitude, rois, gardes, sorciers, voleurs et toute la panoplie. Pas de missile à verrouillage laser, par exemple. Bizarre.

Jusque là, rien de transcendant, si ce ne sont les personnages, tous très truculents et qui ont un humour assez décapant, ce qui est assez agréable. Les situations sont variées, les réactions des différents protagonistes sont parfois un peu inattendues. Ces points font la force du livre. Il faut également noter la mise en place discrète d’une grosse surprise, pour les tomes suivants, surement. Donc c’est fouillé mais c’est aussi fouillis (elle est bonne) et ça m’agace de sauter un peu trop souvent d’un personnage à l’autre, même si l’auteur s’arrange pour hiérarchiser ses héros.

Nous sommes donc rassurés, Mr McMullen a réussi à nous sortir une Fantasy, qui à défaut d’être follement originale, est plutôt agréable a lire avec quelques situations rigolotes. Faut confirmer, maintenant. Et pas en 20 tomes, je veux partir en vacances.