Grosse nouvelle ou court roman (160 pages), Hellraiser est surtout connu pour l’adaptation cinématographique dont il a fait l’objet (8 films à ce jour). D’ailleurs Barker a lui-même réalisé le premier film. Nouvelle preuve de son éclectisme artistique (il est aussi peintre, dessinateur, scénariste de BD…) Malheureusement, je ne pourrai pas faire le comparatif avec ces derniers puisque je ne les ai pas vus. (Les films d’horreur, c’est pas vraiment mon truc.) Je vais donc juste me contenter de chroniquer le roman qui en a été à l’origine.Lorsque Rory emménage dans la maison de son enfance avec Julia, sa jeune épouse, il est convaincu que c’est le début d’une nouvelle vie, même si la bâtisse n’est pas en très bon état. Et puis il y a Frank, son frère, dont il n’a pas entendu parler depuis le mariage. Mais ce n’est pas inquiétant : celui-ci a toujours été un aventurier, parcourant la planète à la recherche de sensations inédites. Pourtant, cette fois, il se pourrait que Frank ait trouvé la clé d’un monde d’où l’on ne revient pas, un monde où plaisir rime avec douleur.
Alors à la base c’est une belle histoire d’amour. Un jeune couple s’installe dans une vieille bâtisse, fort de leur amour, de leurs projets, de leur foi en l’avenir… Mais pas de bol, car comme disent les Rita Mitsouko, les histoires d’amour finissent mal en général…surtout quand on emménage dans une maison hantée. Franchement j’ai trouvé ça pas terrible du tout, alors que jusque-là Barker m’avait habitué à nettement mieux. On ne rencontre le personnage de Pinhead (celui de la couv) que dans le premier chapitre et puis après basta. Heureusement que c’est court.
Si certains ont pu voir les films, je serais très curieux d’avoir leur avis par contre.