Scénarisation :
La WWII vue par un homme brillant mais paumé sur fond de romance intéressante.
Même si on s’appesantit sur les scènes de dragues et leurs concrétisations (un érotisme soft joliments mi en valeur), il s’agit du biopic du créateur de James Bond. Tous les faits sont réels et ont été repris pour créer la saga d’espionnage la plus connue au monde. C’est super amusant de faire le lien entre l’histoire, l’Histoire et les histoires de Bond.
Donc sans surprise on retrouve le commandeur Fleming, Money Penny et M !
Un gros défaut quand même l’arrière plan historique fondamental n’est pas explicité…
… du coup on n’a pas trop la notion du temps qui passe et en quelle année on est !
Et attention, les non connaisseurs de James Bond vont passer à côté de moitié des trucs.
Comme les blagues sur les vodkas martini !
Interprétation :
Acteurs et actrices sont vraiment bons. On voit bien qu’ils s’éclatent car tout est fait pour les mettre en valeur. Et puis franchement quand t’es anglais, jouer dans un revival James Bond de qualité c’est le pied.
Des Allemands pour jouer des Allemands, des Français pour jouer des Français. C’est cool !
Dominic Cooper est excellent en homme à femmes et Lara Pulver (Da Vinci’s Demon) est excellente en femme à hommes.
Tous les autres rôles, aussi réduits soient-ils, sont bien joués, à commencer par la très mignonne Annabelle Wallis que je reverrai avec plaisir dans le rôle de Ninon Laroque dans la saison 2 de Musketeers !
Pour ne rien gâcher les dialogues sont tous bien troussés !
Réalisation :
C’est à la fois simple et stylé. C’est redoutable de fluidité et d’efficacité.
Quel régal ! Le 1er baiser entre Bond et son obsession est divinement filmé !
Et puis pleins de petit clins d’œil aux livres / films.
Visuels :
Un régal pour les yeux : nous vivons une époque formidable !
Décors et costumes sont au top.
Bande-son :
Un régal pour les oreilles : nous vivons une époque formidable !
Le score se paye un double luxe :
- celui d’inclure de manière très intelligente des grands classiques
- celui d’inclure de manière très maline des clins d’œil à John Barry
Mais attention, 4 épisodes seulement !
