La compagnie noire : on en parle ailleurs SPOILERS

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Gregor
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La compagnie noire : on en parle ailleurs SPOILERS

Message non lu par Gregor »

Des récentes critiques toujours interessant à lire

http://www.yozone.fr/spip.php?article10815
Annales de la Compagnie Noire (Les) – T.8 & 9 : Elle est les Ténèbres
Glen Cook
J’Ai Lu, Fantasy, roman traduit de l’anglais (États-Unis), fantasy, 318 & 416 pages, mars & juillet 2009, 7€ & 8€

Toubib et Madame ne sont finalement pas morts, ils ont réintégré leur place au sein de la Compagnie Noire qui a survécu au siège de Dejagore. Sous l’impulsion de Toubib, elle quitte Taglios et se dirige vers le Sud, en direction du Khatovar.
Sur leur route se dresse la citadelle d’Ombrelongue, le dernier Maître d’Ombres. La puissante forteresse et les alliés d’Ombrelongue : Mogaba et Lame, les deux traîtres, Hurleur et le chef des Félons, apparaissent comme des obstacles insurmontables.
Mais Toubib a un plan et Madame recouvre ses pouvoirs. De plus, l’esprit de Fumée, un sorcier dans le coma, leur permet d’espionner leurs ennemis. À ce jeu, Murgen est passé maître.


Après « Saisons Funestes », « Elle est les Ténèbres » poursuit les aventures de la Compagnie Noire sur le chemin du Khatovar. Toubib est obsédé par cette recherche des origines. Pourtant, aucun des survivants de la compagnie ne connaît ce lieu mythique, alors après quoi courent-ils ? La vérité, aussi horrible soit-elle…
Dans la compagnie, on se contente d’obéir aux ordres, même si leur finalité peut paraître douteuse. En général, Murgen, une des sources principales d’information du capitaine, n’est pas plus dans la confidence qu’un homme de troupe lambda. La réussite d’un plan repose souvent sur le secret.
Comme l’histoire est racontée du point de vue de Murgen, le lecteur est donc pris tout autant au dépourvu que lui à chaque surprise de Toubib.

Il est amusant de voir Toubib critiquer le travail d’annaliste de Murgen, son successeur. Il lui reproche notamment de trop s’étaler sur les évènements, de trop mettre en avant sa petite personne. Tout à fait les remarques nous venant à l’esprit, car les premiers affrontements entre la compagnie et les forces d’Ombrelongue sont sanglants, avant que le siège de Belvédère ne s’enlise et que Murgen ne s’étende sur sa condition.

Glen Cook combine habilement l’horreur des combats à l’attente. Il dédramatise la situation avec les magouilles du sorcier Qu’un-Œil, toujours à la recherche de quelque chose à distiller ou d’un coup foireux à tendre à son comparse Gobelin. « Saisons Funestes » a aussi été l’occasion d’adjoindre à chaque membre de la compagnie présent à Dejagore un garde du corps Nyueng Bao. Qui sont-ils vraiment ? Quel est leur intérêt ? D’autant qu’ils en savent plus qu’ils ne veulent l’avouer. Leur présence, toute énigmatique soit-elle, offre un piment supplémentaire à ce roman.

De plus, les Asservis de la première heure ne sont jamais vraiment morts, certains continuent de rôder et de fomenter la perte de Toubib et de ses hommes. La fin n’est d’ailleurs pas à leur bénéfice et nous laisse songeur quant à la suite.

« Elle est les Ténèbres » dépasse les 700 pages ; la faute à Murgen trop bavard ou à Glen Cook s’amusant à malmener sa création ? Murgen n’est pas forcément un esthète de l’écriture, ses tournures relèvent surtout du langage parlé et ses phrases ne sont pas polies à l’extrême pour que la lecture n’accroche jamais. Bref, ça sonne juste, ressemble à du vécu.
Rien que cet aspect change de la majorité de la production de fantasy. La Compagnie Noire c’est l’assurance de plonger, entre horreur et humour, dans les affres de la vie d’un soldat.

La Compagnie Noire ne recule jamais, elle obéit aux ordres pour le meilleur et pour le pire. Lire ses annales revient à s’immerger dans son Histoire, apprendre à apprécier cette bande peu recommandable et c’est justement ce qui est si séduisant.
« L’Eau Dort » n’attend que de nous livrer le sort de Toubib, Madame, Murgen… Quoique Glen Cook ne soit pas à un renversement prêt.

Pour l’instant, seul le premier tome de « L’Eau Dort » est disponible en version poche chez J’Ai Lu.

Titre : Elle est les Ténèbres (She is the Darkness, 1997)
Série : Les Annales de la Compagnie Noire, tome 8 & 9
Auteur : Glen Cook
Traduction de l’anglais (États-Unis) : Frank Reichert

Première édition française : L’Atalante Tome 8 & Tome 9 (2004)
Couverture : Johan Camou

Éditeur : J’Ai Lu
Collection : Fantasy
Site Internet : Tome 8 & Tome 9 (Site éditeur)
Pages : 318 & 416
Format (en cm) : 11 x 17,8 x 1,6 & 11 x 17,8 x 2,1
Dépôt légal : mars & juillet 2009
ISBN : 978-2-290-01271-0 & 978-2-290-01272-7
Prix : 7 € & 8 €

À lire également la chronique du tome 7 : « Saisons Funestes »

François Schnebelen

30 août 2010
http://www.yozone.fr/spip.php?article10809
Annales de la Compagnie Noire (Les) – T.7 : Saisons Funestes
Glen Cook
J’Ai Lu, Fantasy, roman traduit de l’anglais (États-Unis), fantasy, 416 pages, janvier 2008, 8€

La Compagnie Noire est assiégée dans la ville de Dejagore par les troupes du sorcier Tisse-Ombre. Leur capitaine et annaliste, Toubib, est tombé au combat. Murgen l’a remplacé pour tenir les annales de la compagnie et les anciens se fient à lui pour prendre les décisions.
Mogaba, le troisième dans la hiérarchie après Toubib et Madame, tous deux disparus, s’est dispensé d’élections pour s’autoproclamer capitaine, ce qui n’est pas de tous les goûts.
Comme si le siège ne suffisait pas, la Compagnie Noire est scindée en deux camps et une lutte de pouvoir se profile…


Quand on pense à Glen Cook, il y a de grandes chances que son nom soit associé à la Compagnie Noire, célèbre troupe de mercenaires qui cherche le Khatovar, sa terre d’origine. Pourtant il est aussi l’auteur de romans de science-fiction (« Le Dragon ne Dort jamais »), d’autres romans de fantasy (« Qushmarrah, le Prix de la Liberté ») ou du personnage Garrett, détective privé (« La Belle aux Bleus d’Argent ») dans des livres mélangeant les genres.

Avec Les Annales de la Compagnie Noire et ses personnages non recommandables, il a donné un bon coup de pied à la fantasy. Ici, l’honneur est plus un défaut qu’une qualité, il n’y a pas de chevaliers, mais des hommes prêts à tout pour survivre.
« Saisons Funestes » entame la troisième série des Annales de la Compagnie Noire, celle consacrée à la Pierre Scintillante et comportant quatre volumes en langue anglaise (« Saisons Funestes », « Elle est les Ténèbres », « L’Eau Dort », « Soldats de Pierre »). Il est à noter que les trois derniers titres ont donné lieu à chaque fois à des publications françaises en deux parties.

Dans ce septième volet, l’histoire n’est plus consignée par Toubib mais par Murgen, le porte-étendard de la compagnie. De surcroît, Murgen est victime d’un sortilège, qui le ramène sans cesse au siège de Dejagore pour revivre les jours peut-être les plus sombres de la compagnie. C’est ainsi que deux périodes distinctes, séparées de plusieurs années, se côtoient de façon assez anarchique. Au début, le lecteur est même pris à partie par l’utilisation du tutoiement s’adressant à Murgen.

Malgré une impression de confusion, tout à fait conforme à l’état d’esprit de Murgen, trimballé par des forces qu’il ne maîtrise pas, on se prend vite à l’histoire et ce, d’autant plus que la Compagnie Noire nous est familière.

Pour ma part, j’ai trouvé que Les Annales de la Compagnie Noire perdaient de leur intérêt après une première trilogie flamboyante (Les Livres du Nord comportant : « La Compagnie Noire », « Le Château Noir » et « La Rose Blanche »). Mon envie de suivre ces hommes rudes s’était réduite comme peau de chagrin au fil des tomes 4, 5 et 6, Les Livres du Sud, respectivement « Jeux d’Ombres », « Rêves d’Acier » et « La Pointe d’Argent ». D’ailleurs, « Rêves d’Acier », raconté du point de vue de Madame, recouvre en partie les évènements de « Saisons Funestes ». « La Pointe d’Argent » n’était même pas consacré à la compagnie.

Avec « Saisons Funestes », Glen Cook trouve un second souffle, il revient à un point de vue plus conforme à l’esprit de la compagnie en redonnant la parole à l’annaliste.
L’auteur nous prouve de belle manière qu’il n’a pas dit son dernier mot et que cette troupe à la recherche de ses origines a encore de passionnants moments à nous faire vivre.

Même si cela paraît, à dessein, brouillon par moments, on ne peut qu’être heureux de voir ces beaux salopards de retour à de meilleures dispositions.
C’est-à-dire dans la mouise jusqu’au cou…
Les deux volumes d’« Elle est les Ténèbres » nous diront jusqu’à quel point leur cas est désespéré.

Titre : Saisons Funestes (Bleak Seasons, 1996)
Série : Les Annales de la Compagnie Noire, tome 7
Auteur : Glen Cook
Traduction de l’anglais (États-Unis) : Alain Robert
Première édition française : L’Atalante (2003)
Couverture : Johan Camou
Éditeur : J’Ai Lu
Collection : Fantasy
Site Internet : page roman (site éditeur)
Pages : 416
Format (en cm) : 11x 17,8 x 2
Dépôt légal : janvier 2008
ISBN : 978-2-290-00818-8
Prix : 8 €

À lire également sur la Yozone :
- un avis (très négatif) d’Henri Bademoude sur Les Livres du Nord

François Schnebelen

26 août 2010
Ma bibliothèque : viewtopic.php?f=9&t=4351
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Cymoril
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Re: La compagnie noire : on en parle ailleurs

Message non lu par Cymoril »

Mmmmh... Gregor, pourrais-tu préciser les tomes concernés dans le titre du topic, s'il te plait ? Parce que première ligne de l'article, ça m'a piqué les yeux. J'ai pas osé lire la suite de l'article du coup. ^^
(neeeed le tome 2 :'( :'( :'( )
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Gregor
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Re: La compagnie noire : on en parle ailleurs

Message non lu par Gregor »

ah oui exact désolé
comme y avait marqué le titre et le numéro je pensais pas que tu lirais ^^
Ma bibliothèque : viewtopic.php?f=9&t=4351
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Cymoril
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Re: La compagnie noire : on en parle ailleurs SPOILERS

Message non lu par Cymoril »

Bah en fait, c'est la première ligne du texte lui-même qui m'a sauté aux yeux, sans doute à cause des noms des personnages. J'ai pas été très maligne sur ce coup... :(
Albéric
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Re: La compagnie noire : on en parle ailleurs SPOILERS

Message non lu par Albéric »

La critique de la Compagnie Noire sur le Cafard Cosmique était tellement débile que finalement ils l'ont retirée...
Mais son auteur continue de sévir sur la Toile : on se demande comment il a pu finir chroniqueur officiel chez des mecs pointus comme ceux du Cafard Cosmique (que leur élitisme plaise ou déplaise, on ne peut pas dire qu'il ne connaissaient pas leur sujet).
esau cairn sur les Chroniques Némédiennes :
Et Glenn Cook, alors là, je frémis. Mal écrit, intrigue mauvaise, avec des vampires qui se terrent dans les marécages, des assauts sur le Mordor avec des pseudos Rois d'Angmar. Tiens, à la fin, il y a même des Olifants mon bon Sam sagace !! Non Monsieur !!! Pas Glenn Cook !
Cook, est à ranger avec Brook, au rang des p... de lignes. On s'attend presqu'à voir Lord Voldemort arriver sur son balais dans la Compagnie Noire. En outre, tout comme Brook, lorsqu'il novellise du Star Wars, il écrit mal, pour ne pas porter de jugement plus sévère.
J'ai lu le premier tome de la Compagnie Noire. Que peut-on en tirer? En premier lieu que c'est vraiment très mal écrit, et que cela ne semble pas être imputable au traducteur. Qu'il y a des anachronismes, dont un sur les polices d'assurances, ... Enfin, et c'est le principal point noir, l'intrigue est totalement inspirée de Tolkien, et d'une mauvaise copie de Tolkien. Beaucoup rétorqueront qu'il y a inversion des valeurs : on se place du côté des méchants avec une interrogation sur ceci et cela, que ce n'est pas un méchant tout noir (Sauron), c'est une belle Dame ... Mais où est le travail d'auteur ? Les péripéties s'enchaînent vaguement reliées par une trame générale : la Guerre ultime contre le mal, mais sont d'un piètre niveau créatif. Vingt fois j'ai faillis balancer le tome 1 avant la fin.
Je résume : c'est plagié sur le SdA et Harry Potter et c'est aussi mal écrit que la novelisation de Star Wars épisode 1 !
C'est beau la mauvaise foi en action ! :evil: Encore un littéreux rageux ?
(Il a écrit grosso modo qui si on n'a pas lu et adoré Emile Zola, on n'est pas un vrai lecteur : sans commentaire)
Le sieur n'aime rien de ce qui est sorti entre 1970 et 2000, adore les auteurs qui adorent se regarder écrire, et excelle à comparer l'incomparable genre Troie de Gemmell c'est nul parce que c'est moins bien écrit que Soldats des Brumes de Wolfe.
Qu'il y a des anachronismes, dont un sur les polices d'assurances
Elles existent en Occident depuis le XIIIème siècle. Les mondes musulmans et chinois les pratiquaient longtemps avant cela.
Et il existait des systèmes similaires assez proches du temps de l'Empire romain.
Les donneurs de leçons qui ne connaissent pas leur sujet, c'est très relou...
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Gregor
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Re: La compagnie noire : on en parle ailleurs SPOILERS

Message non lu par Gregor »

après on aime ou on aime pas mais juger un cycle d'une dizaine de tome sur le 1er n'a surtout aucun sens.

Par exemple je n'ai pas aimé trop l'épée de vérité T1 mais je ne peux pas en tirer d'avis définitif sur le cycle, même si je sais qu'il a ses fans (nombreux) et ses détracteurs (encore plus nombreux) et qu'il serait facile de me mettre du coté des railleurs en le qualifiant je sais pas de cycle pour ado, de sous genre de fantasy commerciale ou un truc dans le genre

après ptete que pour cet unique plaisir j'en lirais d'autre :php34r:
Ma bibliothèque : viewtopic.php?f=9&t=4351
Albéric
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Re: La compagnie noire : on en parle ailleurs SPOILERS

Message non lu par Albéric »

On aime ou on aime pas mais
1) on n'est pas obligé de basher pour lyncher
je n'ai pas aimé Soldat des Brumes et pourtant je suis loin de penser que c'est nul
je n'aime pas trop tout ce qu'a écrit Robin Hobb mais je n'ai jamais pensé qu'elle écrivait mal
2) on n'est pas obligé d'écrire n'importe quoi, comme c'est ici le cas

Juger définitivement un cycle sur 1 tome c'est nul ! (encore que quand on connaît bien l'auteur, on peut anticiper)
Juger définitivement un auteur sur 1 livre c'est nul ! (genre ceux qui conchient Gemmell en ayant lu 1 seul de ses 33 livres)
Juger définitivement une série sur 1 épisode c'est nul !
Juger définitivement un film sur sa bande-annonce c'est nul !
(un journaleux de Télérama a pondu une critique du film Mongol en n'ayant vu que le trailer : malhonnête et pathétique !)
Pourtant certains ne s'en privent pas du tout. On ne citera pas de noms, mais on en a tous croisé quelques uns ! :barbare:
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tam-tam
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Re: La compagnie noire : on en parle ailleurs SPOILERS

Message non lu par tam-tam »

L'outrance lui donne sûrement le sentiment d'exister Albéric. Je veux bien admettre que ce soit mal écrit. Cook n'a rien d'un styliste. Mais là où ça devient lamentable c'est qu'il n'a strictement rien compris au livre :huh:
Une ressemblance avec Tolkien? :roll:

J'aimais bien le cafard en son temps mais force est de constater qu'il ne faisait pas référence en matière de fantasy.
Image
Le bonheur, c'est simple comme un coup de feu - David Gunn
Nous sommes faits de l'étoffe dont sont tissés les vents - Alain Damasio
C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce que l'on veut - Chuck Palahniuk
Albéric
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Re: La compagnie noire : on en parle ailleurs SPOILERS

Message non lu par Albéric »

Celle-là est joliment gratinée aussi (en provenance d'un modo d'en face, elle a fait vivement réagir la communauté) :
Jamais réussis à passer le cap du T1. Je l'ai trouvé tellement insipide que je ne suis même pas parvenu à le terminer. Pourtant il est court... Pourtant en générale je suis tenace.
A la lecture partielle de ce volume, je lui mettrais un 3 ou un 4 mais pas plus.

Je sais que tout le monde répète à l'envi qu'il faut s'accrocher mais vraiment là c'est difficile.
Les trois premiers tomes VF sont sortis en un seul volume en VO ? Ce qui expliquerait pourquoi ça a été édité. Parce qu'avec un tel roman d'ouverture, je n'aurais jamais donné sa chance à l'auteur.
J'ai lu tout Elric et tout Erekose (rien d'Hawkmoon ou Corum bien qu'ils apparaissent dans Erekose). J'ai peu apprécié les aventures du Ménilbonéen. Un peu plus celles d'Erekose. Mais, je ne trouve effectivement pas ça mieux que La Compagnie Noire.
Toutes ces œuvres me donnent l'impression d'être poussiéreuse aujourd'hui. On a de nombreux auteurs qui ont mieux travailler leur entrée en matière (prend ça Cook), d'autres (parfois ce sont les même d'ailleurs) qui maintiennent une intensité de bonne facture plus longtemps, qui gèrent mieux le rythme de leur récit (prend ça Moorcock).

Très honnêtement, aujourd'hui on me donne le premier tome d'une saga signée d'un inconnu nommé Tartempion et qui est de la trempe du T1 de la Compagnie Noire, je me dis direct que Tartempion devrait prendre des cours auprès de VRAIS auteurs
Peut-être que sa saga est vraiment bien ficelée... N'empêche qu'il a un T1 dégueulasse. Et qu'à la seule lecture de celui-ci, on se dit que son cycle ne doit pas être terrible.

J'ai longtemps pensé que Glen Cook se foutait de se rendre accessible au plus grand nombre.
Pourtant dans son cycle fétiche, on peut commencer par les Livres du Nord, par Les livres du Sud ou par les Livres de la Pierre Scintillante car il donne quand même les informations essentielles pour se passer de ce qui a été écrit précédemment.
On peut lire un tome comme le Château Noir presque indépendamment du reste et la Point d'Argent est un vrai Stand Alone.
Sans les dénigrer, on ne peut pas en dire autant du TdF ou de la RdT où on a presque envie de tout relire depuis le début à chaque nouveau tome tant il n'est pas toujours aisé de remettre qui est qui, qui fait quoi et qui est où...
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