Les Furtifs / Alain Damasio

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tam-tam
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Les Furtifs / Alain Damasio

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Ils sont là, parmi nous, jamais où tu regardes, à circuler dans les angles morts de nos quotidiens. On les appelle les furtifs. Une légende ? Un fantasme ? Plutôt l’inverse : des êtres de chair et de sons, aux facultés inouïes de métamorphoses, qui nous ouvrent la possibilité précieuse, à nous autres humains, de renouer avec le vivant. En nous et hors de nous, sous toutes ses formes et de toutes nos forces.

Dans nos villes privatisées et sentientes, où rien ne se perd, ils restent les seuls à ne pas laisser de traces. Nous, les citoyens-clients, la bague au doigt, couvés par nos Intelligences Amies, nous tissons la soie de nos cocons numériques en travaillant à designer un produit de très grande consommation : être soi. Dans ce capitalisme insidieux, à la misanthropie molle - féroce pour ceux qui s'en défient -, l’aliénation n’a même plus à être imposée, elle est devenue un « self-serf vice ». Et tu penses y échapper ?

Autour de la quête épique d’un père qui cherche sa fille disparue, Alain Damasio articule dans une langue incandescente émancipation politique, thriller fluide et philosophie. Après La Zone du Dehors et La Horde du Contrevent, il déploie ici un nouveau livre-univers sur nos enjeux contemporains: le contrôle, le mouvement et le lien.

Entrer dans la couleur ► l’album des Furtifs, composé par le guitariste Yan Péchin autour des voix croisées d’Alain Damasio et de Mood. Huit titres puissants, inclus dans ce livre, pour en faire vibrer toute l’intensité poétique.
15 ans après la Horde du Contrevent, Alain Damasio a repris la plume et, je n'irai pas 4 chemins, il aurait dû s'abstenir.
Autant le début est très prenant quand on découvre les furtifs et les mystères qui les entourent, mais plus on avance dans ce pavé plus ça devient du grand n'importe quoi. A la fin c'est tellement caricatural que ça ressemble au combat entre des gilets jaunes et big brother.

Extrêmement déçu. Pourtant, dieu sait si j'avais aimé la Horde...
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