Sauvagerie - Tristram - 120 pages écrit très gros
C'est l'histoire d'un massacre. Celui de Pangbourne Village, ou 32 adultes ont été méthodiquement assassinés et ou leurs 13 enfants ont mystérieusement disparus.
Pangbourne Village est un petit lotissement ultra-sécurisé pour familles très aisées. Système vidéo, vigiles et hautes clôtures devaient leur apporter le summum de la sécurité.
2 mois plus tard la police piétine toujours, aucun indice sur l'identité du ou des meurtriers et toujours aucune trace des enfants. Mais que s'est-il réellement passé à Pangbourne Village?
C'est un petit livre passionnant, sa petite taille est sa force. Ca se lit en une seule soirée. Pas de place pour les fioritures rien que de l'incisif du début à la fin. Remarquable!
Personnellement j'avais deviné très tôt le dénouement de l'intrigue, alors que d'habitude je suis plutôt une buse pour ce genre de spéculations, mais cela ne ma pas gêné.
Réflexion sur le confort et les mesures sécuritaires. Toujours d'actualité à l'heure d'Edvige.
Petite tirade que j'ai bien aimée et retenue:" Dans une société totalement saine, la folie est la seule liberté"
Seul bémol, le pris de l'ouvrage: 13€. Vraiment dommage car le bouquin est excellent. Si vous le voyez en bibliothèque n'hésitez surtout pas!
Sauvagerie / James Graham Ballard
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Re: Sauvagerie / JG Ballard
Mais non. SI une société est vraiment totalement saine alors la folie est acceptée et traité le plus humainement possible. Pour info je rappelle que la folie est toujours source de souffrances pour celui qui la subie.tam-tam a écrit :Sauvagerie - Tristram - 120 pages écrit très grosPetite tirade que j'ai bien aimée et retenue:" Dans une société totalement saine, la folie est la seule liberté"
Re: Sauvagerie / JG Ballard
C'est le problème avec les phrases sorties de leur contexte. J'aurai dû être plus vigilant.
En fait quand l'auteur parle de société saine, il sous entend société ou l'ultra-sécurité devient le symbole de la réussite sociale des classes privilégiées. Puis il embraye sur la tyrannie de l'amour et des bons sentiments. Dans ce cas bien précis c'est pour lui la folie le meilleur échappatoire.
Il parle donc bien de société "saine" et pas de société "idéale".
Bon voilà j'espère avoir été plus clair Jenlain.
En fait quand l'auteur parle de société saine, il sous entend société ou l'ultra-sécurité devient le symbole de la réussite sociale des classes privilégiées. Puis il embraye sur la tyrannie de l'amour et des bons sentiments. Dans ce cas bien précis c'est pour lui la folie le meilleur échappatoire.
Il parle donc bien de société "saine" et pas de société "idéale".
Bon voilà j'espère avoir été plus clair Jenlain.