Les Conjurés de Florence / Paul J. McAuley
Les Conjurés de Florence / Paul J. McAuley
Du steampunk à la sauce Renaissance...
Ce coup-ci, Florence n'a pas laissé filé Léonard de Vinci. L'inventeur de génie a laissé plumes et pinceaux pour se concentrer sur ses inventions. Le résultat en est un monde dominé par les artificiers, noyant les villes sous des brouillards délétères et leurs machines à vapeur. Les artistes, quant à eux, ont perdu beaucoup de leur superbe. Considérés par beaucoup comme parfaitement inutiles, ils rongent leur frein en rêvant aux jours anciens. Mais ces progrès fulgurants n'en ont pas occulté pour autant un contexte politique pour le moins délicat. L'Espagne lorgne sur l'Italie, les villes italiennes elles-mêmes se livrent à leurs rivalités coutumières, les partisans de Savonarole (sauvé par un orage) soufflent sur les braises, etc.
Le pape, en visite à Florence, envoie pour le précéder une délégation d'artistes menés par Raphaël (le peintre le plus célèbre et couvert d'or de toute l'Italie, ce qui ne manque pas d'exaspérer Michel-Ange, persuadé qu'il lui a volé ses idées). Or, un puis deux meurtres ébranlent tout ce beau monde, risquant de plonger Florence dans de dangereux conflits. Machiavel, reconverti en journaliste, décide alors de mener l'enquête, épaulé par un jeune peintre, Pasquale.
J'avoue, les premières pages, j'ai vraiment eu du mal à rentrer dans l'histoire. Je trouvais cet univers extrêmement déconcertant et donc le livre est donc resté à trainer sur mon bureau pendant plusieurs jours. Et puis ça finit par prendre puisque l'auteur sait plutôt bien mêler ces deux atmosphères : la Révolution industrielle et la Renaissance italienne. Il rend le tout plutôt crédible et on sent qu'il a étayé ça avec beaucoup de recherches. Là où vraiment j'ai accroché, c'est quand l'enquête démarre. Le duo Pasquale-Machiavel fonctionne bien et on est suffisamment intrigué pour vouloir savoir le fin mot de l'histoire. Donc au final, j'ai plutôt aimé. C'est très original, bien écrit, etc. Après, ça ne restera pas un souvenir impérissable.
Si quelqu'un l'a lu, j'aimerais bien discuter des influences de l'auteur en matière de roman policier, car il y a quelque chose qui m'a vraiment sauté aux yeux.
Ce coup-ci, Florence n'a pas laissé filé Léonard de Vinci. L'inventeur de génie a laissé plumes et pinceaux pour se concentrer sur ses inventions. Le résultat en est un monde dominé par les artificiers, noyant les villes sous des brouillards délétères et leurs machines à vapeur. Les artistes, quant à eux, ont perdu beaucoup de leur superbe. Considérés par beaucoup comme parfaitement inutiles, ils rongent leur frein en rêvant aux jours anciens. Mais ces progrès fulgurants n'en ont pas occulté pour autant un contexte politique pour le moins délicat. L'Espagne lorgne sur l'Italie, les villes italiennes elles-mêmes se livrent à leurs rivalités coutumières, les partisans de Savonarole (sauvé par un orage) soufflent sur les braises, etc.
Le pape, en visite à Florence, envoie pour le précéder une délégation d'artistes menés par Raphaël (le peintre le plus célèbre et couvert d'or de toute l'Italie, ce qui ne manque pas d'exaspérer Michel-Ange, persuadé qu'il lui a volé ses idées). Or, un puis deux meurtres ébranlent tout ce beau monde, risquant de plonger Florence dans de dangereux conflits. Machiavel, reconverti en journaliste, décide alors de mener l'enquête, épaulé par un jeune peintre, Pasquale.
J'avoue, les premières pages, j'ai vraiment eu du mal à rentrer dans l'histoire. Je trouvais cet univers extrêmement déconcertant et donc le livre est donc resté à trainer sur mon bureau pendant plusieurs jours. Et puis ça finit par prendre puisque l'auteur sait plutôt bien mêler ces deux atmosphères : la Révolution industrielle et la Renaissance italienne. Il rend le tout plutôt crédible et on sent qu'il a étayé ça avec beaucoup de recherches. Là où vraiment j'ai accroché, c'est quand l'enquête démarre. Le duo Pasquale-Machiavel fonctionne bien et on est suffisamment intrigué pour vouloir savoir le fin mot de l'histoire. Donc au final, j'ai plutôt aimé. C'est très original, bien écrit, etc. Après, ça ne restera pas un souvenir impérissable.
Si quelqu'un l'a lu, j'aimerais bien discuter des influences de l'auteur en matière de roman policier, car il y a quelque chose qui m'a vraiment sauté aux yeux.
Re: Les conjurés de Florence / Paul J. McAuley

J'ai essayé plusieurs fois... et non! m'ennuie

Mais je suis bien contente de ton message : ya de l'espoir!
sauf que... je ne sais vraiment pas où j'ai pu le reléguer???
Promis, si je remets la main dessus, je réessaye

(faut pas être pressé ... au moins 900 m2 de bordels, je fais pas dans les 1/2 mesures

lectures en cours : Par delà la lue bleue de simon Green
vision : le Prisonnier
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Re: Les conjurés de Florence / Paul J. McAuley

Bah, ne t'en fais pas si tu ne retrouves pas, ça ne sera pas la perte littéraire du siècle.
Re: Les conjurés de Florence / Paul J. McAuley
Et combien de livres par m² Arsenie? Je suis quasi sûr que tu possèdes + de bouquins SF / Fantasy que la plupart des librairiearsenie a écrit : (faut pas être pressé ... au moins 900 m2 de bordels, je fais pas dans les 1/2 mesures)

Re: Les conjurés de Florence / Paul J. McAuley
Rajouter les classiques, les polars, les livres de sciences, d'arts, de tourisme, de cuisine, les revues, les cours....tam-tam a écrit :
Et combien de livres par m² Arsenie? Je suis quasi sûr que tu possèdes + de bouquins SF / Fantasy que la plupart des librairie![]()
Mission impossible : plein de cartons non déballés, plein d'étagères croulantes avec stratifications entrecroisées de littératures ...
... si ça vous dit... la "spéléo" ou l'archéologie -z'êtes pas sûr de trouver la sortie!
mais vous serez bien nourri (et abreuvé), on a une réputation à tenir!
et il y a des enclaves de civilisation tout de même (confort et hygiène)
mais c'est dur de lutter contre l'entropie de l'univers

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Re: Les conjurés de Florence / Paul J. McAuley
Ca fait un peu penser à l'Age de la Déraison de Keyes cette histoire (celle de Cymoril pas d'Arsénie
) , je trouve.

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Re: Les conjurés de Florence / Paul J. McAuley
Je connais pas, ça parle de quoi ?
Re: Les conjurés de Florence / Paul J. McAuley
C'est un 17ème siècle où Newton a inventé une nouvelle science alchimique et où on se retrouve un peu au niveau technique de la révolution industrielle.
Il y a un thread là-dessus. Le cycle est pas mal (j'ai lu que 2 tomes toutefois) et ne vaut pas à mon avis les Royaumes d'épines et d'os.
Il y a un thread là-dessus. Le cycle est pas mal (j'ai lu que 2 tomes toutefois) et ne vaut pas à mon avis les Royaumes d'épines et d'os.
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Re: Les conjurés de Florence / Paul J. McAuley
Le lien sur L'Age De La Déraison
Sinon si vous etes d'accord, je dépalcerai bien ce TOpic dans fantasy.
A lire Cimoryl j'ai nettement plus l'impression qu'il y aurait sa place. Qu'en pensez vous ?
Sinon si vous etes d'accord, je dépalcerai bien ce TOpic dans fantasy.
A lire Cimoryl j'ai nettement plus l'impression qu'il y aurait sa place. Qu'en pensez vous ?
Re: Les conjurés de Florence / Paul J. McAuley
Perso, je ne vois rien de choquant dans les 2 cas
- c'est une uchronie, et donc, on peut le laisser en SF
- je ne sais plus s'il y a de la magie, si oui, il peut passer en fantasy
ça, c'est du post constructif!
- c'est une uchronie, et donc, on peut le laisser en SF
- je ne sais plus s'il y a de la magie, si oui, il peut passer en fantasy
ça, c'est du post constructif!

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Re: Les conjurés de Florence / Paul J. McAuley
Nan justement il n'y a pas de magie, tout a une explication plus ou moins rationnelle et scientifique. On est vraiment dans le registre de l'uchronie et pour ma part, je rangerais ça en SF.