Et bien c'est pas mal du tout, même si King est sans conteste (je découvre plus ou moins, hein) un écrivain "cérébral". Tout comme ça m'avait interpellé en lisant la Tour sombre, il préfère détailler les rouages du subconscient des ses personnages plutôt que de s'intéresser à l'action.
Mais bon, ça fonctionne plutôt pas mal...
Dans Salem (Jerusalem's lot), on découvre une bourgade "classique" du Maine, avec ses commères, ses flics ventrus, ses commerçants cacochymes, etc. L'écrivain Ben Mears y revient, après une vingtaine d'années passées ailleurs, et retrouve l'origine de ses cauchemars d'enfant : Marsten House. Il s'agit d'une vieille maison qui surplombe la ville, dernier témoin d'une macabre histoire dans les années 50...
Les gamins aimaient à s'y faire peur, mais y'a un hic. Des fois, on y voyait vraiment des choses...
Ben Mears aimerait y séjourner et s'en inspirer pour son nouveau bouquin. Histoire de chasser ses vieux fantômes personnels...
Mais là aussi y'a un hic, la maison n'est plus à vendre ni à louer, elle a un nouveau propriétaire, particulièrement mystérieux.
Bon, je m'arrête là, car sinon vous en saurez trop. C'est bien écrit, et ça bouge pas mal. En bref, on se croirait dans un bon film de
PS : je l'ai découvert par le biais d'une édition spéciale, dont une trentaine de pages sont reliées à l'envers (jamais vu ça !) et qui comporte une nouvelle à la fin (appelée Jerusalem's Lot), sur fond de mythe de Lovecraft. Très sympa, pour les gens comme moi qui aiment bien l'Appel de Cthulhu !

Il s'agit du même coin, mais un siècle plus tôt, qui a vu s'établir une "mission évangéliste" un peu particulière.