Re: L'Edition Numérique
Posté : 07 sept. 2012, 21:51
J'ai une tendance à exhumer les sujets...
L'édition numérique, c'est quelque chose en quoi a priori je ne croyais absolument pas. Mais j'ai un don pour trouver rebutant ce que la société finit généralement par adopter comme étant naturel et indispensable (exemple : le téléphone portable... si, si, je vis sans et je n'éprouve aucun besoin d'en avoir un, aussi étrange que ça puisse sembler à certains. Le manque est pour les autres qui cherchent à me joindre, pas pour moi )
Bref, je me suis dit que nécessairement, ça allait se développer. C'est un peu parce que je l'ai vu comme un rouleau compresseur irrésistible qui allait peu à peu s'imposer comme le modèle dominant que je l'ai intégré dans ma réflexion sur ce que serait un livre demain et de comment publier.
J'en viens au but de mon propos en deux temps :
1 - Je pense, d'une manière générale, que le livre de poche est condamné par l'édition numérique. Les belles éditions dont les gens sont amateurs resteront en papier, en revanche, le livre de qualité médiocre qu'on ne conserve pas sera peu à peu remplacé par les formats tablettes. J'avoue qu'aimant corner les pages, souligner, triturer mes poches... ce sera une perte. En même temps, si ma liseuse me compile les passages que je veux corner en un seul fichier, indexe les personnages, etc. et bah c'est intéressant, donc tôt ou tard je vais finir par y venir. Pour l'heure, j'attends que ça se décante.
2 - Ayant sur le livre et l'édition un regard non seulement de consommateur, mais également de personne qui aspire, en qualité d'auteur, à s'insérer à cette chaîne, j'ai forcément dessus un autre regard. Du coup, c'est aussi parce que les tablettes et l'habitude de lecture sur écran se développent que j'ai fait le choix d'initier mon projet Quand la cendre en ligne au lieu de travailler dans mon coin en attendant d'avoir l'impression qu'il soit mûr pour le soumettre à un éditeur. Parce que le web permet un large partage, de nouer des échanges et donc je trouve intéressant d'y montrer mon travail (gratuitement, je n'ai jamais ambitionné de gagner ma vie en écrivant, j'ai un boulot pour ça) et si possible de voir des discussions s'initier autour qui pourraient devenir ensuite pour moi de nouvelles sources d'enrichissement de mon intrigue et de son devenir. Bref, de sortir de l'image de l'écrivain dans sa tour qui n'en sort que le manuscrit achevé.
L'édition numérique, plus qu'un simple changement de support, devrait pouvoir renouer le lien auteur-lecteur et en faire un lien dynamique qui ne soit pas celui du livre papier où le décalage est grand entre les deux, puisque le lecteur ne découvre l'oeuvre que lorsque l'auteur l'a achevée (et depuis longtemps en plus)
L'édition numérique, c'est quelque chose en quoi a priori je ne croyais absolument pas. Mais j'ai un don pour trouver rebutant ce que la société finit généralement par adopter comme étant naturel et indispensable (exemple : le téléphone portable... si, si, je vis sans et je n'éprouve aucun besoin d'en avoir un, aussi étrange que ça puisse sembler à certains. Le manque est pour les autres qui cherchent à me joindre, pas pour moi )
Bref, je me suis dit que nécessairement, ça allait se développer. C'est un peu parce que je l'ai vu comme un rouleau compresseur irrésistible qui allait peu à peu s'imposer comme le modèle dominant que je l'ai intégré dans ma réflexion sur ce que serait un livre demain et de comment publier.
J'en viens au but de mon propos en deux temps :
1 - Je pense, d'une manière générale, que le livre de poche est condamné par l'édition numérique. Les belles éditions dont les gens sont amateurs resteront en papier, en revanche, le livre de qualité médiocre qu'on ne conserve pas sera peu à peu remplacé par les formats tablettes. J'avoue qu'aimant corner les pages, souligner, triturer mes poches... ce sera une perte. En même temps, si ma liseuse me compile les passages que je veux corner en un seul fichier, indexe les personnages, etc. et bah c'est intéressant, donc tôt ou tard je vais finir par y venir. Pour l'heure, j'attends que ça se décante.
2 - Ayant sur le livre et l'édition un regard non seulement de consommateur, mais également de personne qui aspire, en qualité d'auteur, à s'insérer à cette chaîne, j'ai forcément dessus un autre regard. Du coup, c'est aussi parce que les tablettes et l'habitude de lecture sur écran se développent que j'ai fait le choix d'initier mon projet Quand la cendre en ligne au lieu de travailler dans mon coin en attendant d'avoir l'impression qu'il soit mûr pour le soumettre à un éditeur. Parce que le web permet un large partage, de nouer des échanges et donc je trouve intéressant d'y montrer mon travail (gratuitement, je n'ai jamais ambitionné de gagner ma vie en écrivant, j'ai un boulot pour ça) et si possible de voir des discussions s'initier autour qui pourraient devenir ensuite pour moi de nouvelles sources d'enrichissement de mon intrigue et de son devenir. Bref, de sortir de l'image de l'écrivain dans sa tour qui n'en sort que le manuscrit achevé.
L'édition numérique, plus qu'un simple changement de support, devrait pouvoir renouer le lien auteur-lecteur et en faire un lien dynamique qui ne soit pas celui du livre papier où le décalage est grand entre les deux, puisque le lecteur ne découvre l'oeuvre que lorsque l'auteur l'a achevée (et depuis longtemps en plus)