Expéditions/Base d'opérations

Message non lu par **Cymoril** » 27 janv. 2005, 14:56

Le matin, un jour de plus à se traîner dans le froid et les montagnes... Mais nous étions vivants. Supernounours et moi étions seuls dans la grotte. il semblait pensif et morose. Cependant, son regard s'éclaira singulièrement quand Thargarys revint jusqu'à nous. Trop pour être du simple soulagement. Je le regardais, interloquée, puis me tournais vers Thargarys qui souriait joyeusement, semblable à elle-même. Elle tenait sa dague dans sa main et nous expliqua comment elle venait de s'en servir. Si Supernounours la félicita, un brin récalcitrant, je fus, quand à moi, plus qu'effrayée. Combien d'ennemis tournaient dans les parages ? Je me relevais et pris mon épée. Je savais comment j'allais l'appeler. Désespoir. C'était peut-être un nom de mauvais augure mais approprié à la situation...
"- Il faut retrouver Galan.
- Et comment ? demanda Thargarys. Nous avons perdu sa trace et nous l'avons perdu, lui. Il n'y a rien à faire, à part continuer de notre côté. Il nous retrouvera. Ne le sous-estime pas.
- Il faut le retrouver, dis-je pour la seconde fois."
Elle haussa les épaules et se lança dans une discussion avec Supernounours sur la route à emprunter. Je me levais, en proie à une angoisse dont je ne m'expliquais pas la cause. Il fallait que je sorte, toute cette roche m'oppressait.
Je fis quelques pas dans la neige. Du bruit dans les brousailles m'alerta après l'aventure de Thargarys et je me dissimulais derrière un tronc d'arbre. Un long silence. Quelque chose me frappa à la tête et je tombais évanouie aux pieds de Galan Dracos...

Message non lu par **Sansarya** » 27 janv. 2005, 16:49

Winterfel, ville de mes rèves te voila enfin a portée de mon regard!!
des gardes vinrent a ma rencontre!!
*****
-Sire de Winterfel, étoile de Justice, je viens au nom de la garde de Nuit, en effet comme vous le savez surement, nous avons été attaquées par les sauvageons!! je viens ici, plus au sud et je descedrais encore plus dans le sud pour mander plus d'effectifs!! car ne l'oublions le Mur, construis par mes prédécesseurs est la fondation m^me de la sécurité de notre île!! Je vous prie alors de bien vouloir prendre part a ma demande!!
*****
Bien sur que j'ai passé une bonne nuit, votre chateau est l'un des plus agréable des chateaux du pays!! je vous suis particulièrement reconnaissante de bien avoir voulu cèder des hommes, la garde toute entière vous remercie!!

Message non lu par **Linmark** » 27 janv. 2005, 18:17

Dans la cour d'entraînement de Longtertre, Linmark apprenait aux bleus quelques passes d'armes. Même s'ils avaient prouvé leur valeur la nuit dernière, il leur fallait se perfectionner pour être habiles à l'épée, et pour certains il fallait apprendre des bases.

-Plus haute, ta garde ! Ton bouclier est juste assez lourd pour te protéger, fillette !
Le destinataire de ces recommandations s'appelait Pelisse. Ses parades étaient molles, et ses ripostes que feintes. Il se battait pour ne pas perdre, et pas pour gagner, alors qu'il en avait les possibilités. Linmark lui asséna un coup sur la tête de son épée en bois. ll l'abaissa, ce qui signifiais "Arrêtons le combat" ou encore "Parlons".

*****
Edit et suite (j'espère trouver un truc intéressant à mettre...

) :

Le Commandant reçut de sa roukerie un message de Jahry (plus assez de bois pour remplir les réserves) et du mestre de Winterfell : des troupes arriveront bientôt au Mur, des forts du Nord. Sansarya avait très facilement rempli sa mission... Trop facilement, peut-être ?

******

Loin, au delà de la glace et des légendes, les démons se terraient et attendaient leur heure. L'orage et la grêle approchaient, et apportaient leurs terreurs venues de la nuit. L'hiver vient, passe, pille, et ne laisse sur son passage que la mort ; les morts règnent en son pays.

Message non lu par **Galan Dracos** » 27 janv. 2005, 18:35

Ce post sera édité demain ac mon mess, réponde zpas pliz :;).

Message non lu par **Cymoril** » 05 févr. 2005, 13:19

Cymoril ouvrit péniblement les yeux. Elle gisait le nez dans la neige. C’était la morsure de ce froid qui l’avait éveillée. Elle porta sa main à sa tête et regarda d’un air incrédule ses doigts tâchés de sang. Au vue de la lumière, elle n’était restée inconsciente que peu de temps. Thargarys et Supernounours n’étaient pas encore partis à sa recherche.
Elle s’aperçut soudain d’une chose, Galan Dracos n’était plus là. Alors, le cœur serré d’angoisse, elle comprit qui l’avait frappé. La souffrance qui la submergea fut sans commune mesure avec la douleur qui vrillait encore son crâne. Elle en serait quitte pour une bosse mais elle sentait déjà qu’elle ne se remettrait pas de l’autre blessure.
Les lèvres de Cymoril tremblèrent et elle éclata soudain en larmes. Encore une trahison dans son existence, encore une. Mais c’était la dernière, cette fois. Elle se releva péniblement puis s’assit sur un rocher. Des arbres, de la neige, des montagnes et ce froid, ce froid qui envahissait tout. C’était tellement loin de ses plaines natales du Sud…
Galan Dracos l’avait frappé et il était parti. Elle aurait donné n’importe quoi pour que cette conclusion soit fausse, n’importe quoi, même ses plus chers souvenirs, ceux qui lui apportaient un peu de chaleur durant les veilles glaciales sur le Mur. Des souvenirs de feux, des rires de sa mère, des baisers de son fiancé avant que…
Elle ferma les yeux.
Il l’avait assommé et il était parti. Elle avait toujours cru qu’il serait le dernier à tourner casaque. C’était lui qui l’avait sauvé durant la bataille, qui lui avait montrée qu’elle pouvait tenir sa place toute nouvelle de sœur jurée de la Garde de Nuit, lui redonnant ainsi un peu d'espoir. Si elle ne pouvait plus avoir confiance en cela, alors elle ne pouvait plus avoir confiance en rien.
Elle se baissa et prit un peu de neige qu’elle serra. Elle fondit lentement tandis que le froid engourdissait sa main sans gants.
Cymoril cessa de pleurer et eut un sourire sans joie, d’une amertume effrayante.
Elle savait ce qui lui restait à faire. Dans l’état tant physique que moral où elle était, elle ne serait qu’une gêne pour ses compagnons.
Pardon, Thargarys et Supernounours, pardon.
Elle se leva et, sans même y réfléchir, jeta son épée sur le sol. Puis elle partit au hasard droit devant elle, sa main serrant encore un peu de neige fondue.

Je me levais du coin sombre d'ou je m'étais fait un refuge aprés la bataille. Les sauvageons étaient partis, j'en avais tué beaucoup depuis ma cachette, mais je sentais que quelque chose de plus dangeureux encore rodait dans les coulors de longtertre. Je n'aurais su dire de quoi il s'agissait mais j'en étais certains.
Si les sauvageons étaient parvenue jusqu'au mur et ici au fort c'est que l'équipe de supernounours était morte. Je les avaient perdu pour toujours en restant la les bras croisé a faire divers trauveaux dont tous le monde se foutait royalement.
Ma décision était prise, j'aillais voir le commandant Linmark et lui exposé ma requéte.
Mes pas étaient décidées mais ma volonté s'amenuisé a chaque seconde.
Aprés quelque minutes , j'arrivais devant les quartiers du commandant et frappais a la porte avec force de corrage.
-"entrer", me dis une voie fatigué qui ressemblais peu au commandant, "Te voila enfin, ou étais tu cela fait des semaine que je te cherche."
-"Mon commandant, je participé au travaux de réabilitation du fort, il est vrai que je me suis fais discret durant tout ce temps je m'en excuse."
-"J'ai une tache a te confié, je voudrais que tu ailles voir ton pére dans les plus bref délais et que raméne avec toi tout les hommes que tu pourra trouvé, ensuite decsent vers le sud du coté de castral rock et fait de méme et va rejoindre Sansarya a DORME en chemin je veut que tu ramasse tout les hommes qui voeulent se joindre au mur ou tous ceux que l'on voudra bien te donné?"
-"Mais commandant, j'avais une requete."
-"Et quel est-elle? je te prie."
-"Voila thargarys au du il y quelque temps de cela devenir commandant de fort comme vous. Et j'aurais voulue pouvoir prendre des hommes avec moi et commencé la réabilitation d'un fort pour le moment ou elle reviendra!"
-"Terissa, cela fait maintenant plusieurs mois qu'aucune nouvelle nenous est parvenue de l'expédition, ils sont morts il te faut l'accepter, tu ne pourra rien y changer."
-"Non ils sont vivants je le sent, je le sais." J'avais tout mon coeur dans c'est parole le commandant s'en rendit compte.
-"Trés bien j'en parlerait au lord commandant , mais je ne te promet rien. Mais il faut que tu accomplisse ta mission, je t'en prie. Si tout les deux vous réussisser peut le lord commandant acceptera de t'envoyé avec des hommes a leur recherche."
-"Bien commandant je pars sur le champ."
-"Que les sept soient avec toi."
Je n'entendit pas la dernieres phrases du commandant, je partais revoir le royaume et qui sais peut-étre sauvé Thargy et les autres.

Message non lu par **Sansarya** » 19 févr. 2005, 18:15

"Bien le boujour mestre, me serait il possible d'envoyer un corbeau?"
*******
Le sire de Winterfell, a été plutot généreux!!
10 hommes de main, 8 prisonniers pour ptits délit, et 3 volontaires sont recrutés!!
prochaine étape Blanc port, je pense que ce seigneur sera un peu plus difficile!
je reste encore qq jours chez ce noble sire qu'est Eddard Stark!
Espèrons que les autres seigneur soit aussi compréhensible!
Embrasser tout le monde, j'essaierais de revenir bien bronzée!!
je rigole!!
Mes salutations
Sansarya
*******
Je descendais dans le cour d'entrainement, huum, tous ces hommes se batant! je commence réellement à regretter mes voeux, vais-je pouvoir encore lutter?
pffffff, qui choisire pour combattre!
hum, je crois que ça ne va pas être à moi de choisir!!
"bonjour, puis danser avec vous?
- êtes vous sur?? je ne manie pas encore très bien mon épée!
-eh bien alors je vais vous apprendre! quel est votre nom??
-Sansarya Atta Glace de Nimi Hyen, il serait impolie de ne pas me dire le votre!
-Galaad
-eh bien, alors commencons!!"
********
"faites moi venir un bain s'il vous plait!!"
eh dire que j'hésitais à m'entrainer. je ne suis pas déçue! qu'il est beau!
brun, les cheveux ébouriffés, yeux verts, un regard qui vous envoute, bien musclé, et très courtois, une peau dorée, que demander de plus? tout ce qu'il n'y a pas au mur!
grace à lui j'ai réussi à m'améliorer!
enfin bref! un bon bain chaud et c'est reparti!
et dire qu'il va falloir que je m'habille en noir, ce soir!

Message non lu par **Linmark** » 19 févr. 2005, 22:21

(tranquille, petite balade avec le parfait chevalier... Tes voeux te lient même quand t'es pas au Mur, oublies pas. ^^)

*

Qu'aurait fait Terrissa s'il avait su que Galan devait avoir forcé Cymoril de revenir ? Il n'aurait peut-être pas été aussi célère dans l'application de mes ordres...
Thargarys, pardonne moi, mais ton fort ne pourra être remis en état qu'avec ton accord présent...

Message non lu par **Thargarys** » 19 févr. 2005, 23:38

Cymoril était partie depuis maintenant un bon moment et Supernounours et moi commencions vraiment à nous faire du mauvais sang.
-"Peut être devrions nous aller la chercher maintenant?"Supernounours avait la voix enrouée de quelqu'un qui n'a pas ouvert la bouche depuis longtemps.il était de plus en plus muet ces temps-ci, et je n'avais réussi à lui faire ouvrir la bouche qu'hier soir en plaisantant avec Cymoril.
La paroi de pierre autour de nous avait amené un côté convivial à notre veillée et les langues s'étaient légèrement déliées.
Mais maintenant la peur étreignait nos coeurs comme un poing gantelé de fer.Le souffle haletant, nous faisions le moins de bruit possibles pour essayer d'entendre quelquechose au dehors.
-Nous devons aller la chercher, dis-je, essayant d'affermir ma voix.
Sortant dans la lumière claire du matin, la dague toujours à la main, je me dirigeais à pas lents et prudents vers l'endroit où je m'étais fait agressée.
Le cadavre de l'homme était toujours à terre, un trou béait au milieu de son cou, dénudant la carotide et maculant la neige autour d'une mare sans cesse grandissante de sang.
Contournant le corps, j'essayais de repérer des traces de pas, des indices du passage de Cymoril.Je distinguais plusieurs sortes de pas, les miennes tout d'abord, plutôt fines et peu enfoncées dans la neige, puis celles de l'homme que j'avais tué, plus grandes et plus larges, bien que pas très enfoncées non plus.
Cet homme avait beau avoir une forte carrure, il n'en était pas moins un bon traqueur et chasseur.
Levant les yeux du sol, j'aperçus des traces de pas frais dans la neige à dix mètres devant moi, se dessinant entre les pins aux troncs noirs.
Je suivis ces traces, qui me menèrent à un sapin plus gros que les autres,dont les lourdes branches étaient totalement recouvertes de neige.Après quelques instants, je me rendis compte qu'il y avait eu une sorte de lutte ici.
Quelqu'un, sûrement Cymoril, avait été étendu dans la neige,des pas plus grands et fins venaient de l'arrière et s'arrètaient derrière Cymoril, avant de repartir en sens inverse.
-Elle a été assomée, dis-je à Supernounours qui cherchait toujours des traces de l'autre côté.Arrivant de son pas d'ours, il se plaça à côté de moi et examina les alentours.
-Oui, mais elle est repartie, me dit-il en me montrant les petites traces qui repartaient vers l'ouest.
Nous suivîmes les traces de pas jusqu'à un bouquet d'arbres réunis en cercle, comme pour se protéger mutuellement du vent et de la neige.
Au milieu de ce cercle gisait une silhouette recroquevillée sur elle même, au milieu d'un parterre d'aiguilles de pin épargnées par la neige.
est-ce moi ou le temps se réchauffe?
Laissant Supernounours monter la garde, je me précipitais sur elle pour la couvrir de mon manteau.
Ses mains étaient chaudes, contrairement ce à quoi je m'attendais. Elle dormait paisiblement, enveloppée dans les aiguilles de pin comme si elles constituaient une chaude couverture de laine.
Elle esquissait un sourire enfantin dans son sommeil, le sourire de l'enfant qui croit en la toute puissance de ses parents contre le froid, contre les créatures de la nuit, contre le Mal.
Je me rendis soudain compte que le sommeil m'appelait aussi, comme la caresse tendre de ma grand mère sur mes cheveux pour m'aider à dormir.Une faible chanson sans paroles parvint à mes oreilles, au son sourd et cotonneux, m'envellopant de chaudes ténèbres bienveillantes.
m'allongeant aux côtés de cymoril, je pensais à mon futur fort, celui du Mur, où quand je reviendrais à Chateaunoir, je pourrais prendre place et avoir une chambre douillette à moi toute seule...il faudrait bien sûr le regarnir d'hommes, de chevaux ,de...d'édredons et de couettes, oui, voilà ce qu'il me faudra.
Quand je serais dans mon fort, j'aurais besoin de chaudes couvertures, douces comme les aiguilles de pin, aussi chaude et...
*Le sommeil enveloppa thargarys d'un doux voile de ténèbres douillettes, et fermant les yeux, elle oublia toutes ses pensées.*

**ça veut dire que je donne mon accord total pour mon fort, disons que tu as vu ma réponse en rêve okay?**

Message non lu par **Sansarya** » 22 févr. 2005, 12:32

Pfffff
le jour vient a peine de se lever!
je sens que je vais regretter grandement le lit bein douillet de mes nuits! ce sera pas la seule chose que je regretterais d'ailleurs!
allez hop, aux écuries!
******
ma jument m'attendais, une robe noir, avec une tache blanche au niveau de l'oeil!
ma celle avait été lustrée, le comble! à chateaunoir, le palefrenier n'aurait jamais fait ça!
pourquoi, mais pourquoi?
tt simplement pcq j'aime quand m^me cette vie, malgré les interdits! il faudrait que je demande quand m^me..., je serais directe mise à pied!
mais...
******
une plaine à moi tte seule!
wwwwwwwwwouhouuuuuuuu!!
je galope, et galope, à vrai dire j'ai tout mon temps, tant que je ramène des gars!
il fait beau!
mais je suis toujours seule! sans lui!
"Allez Bégraïm, plus vite!!"
******
ça sent si bon!
une sorte de liberté!
des pas...
ma dague, où est elle?
toujours à porté de main, dans son fourreau.
une planque, vite!
il arrive, il a l'air colossal!
comment vais-je faire?
Sous ces fourrées, il fait encore trop noir, mais qui est ce !
Ce n’est pas une coincidence s’il est là !
Il me tourne dos, que jaimerais que les filles soit là. On se serait amusé avec ça, un homme seul, dans une foret, mais elles sont au-delà du mur, j’espère qu’elles vont bien !
Aux Dieux, prenez soins d’elles et donnez moi le cœur qui guidera mon épée !
« Hayyyyyyyaaa » ce cri débile me permit quand même de frapper, mais mon adversaire, était plus fort ! mon épée vola à 20 pieds de là ! oups ! un bâton ! ouf, je manie mieux le gourdin que l’épée !
une volte, un coup, vrille, coup dans les genoux !
mais c’est Gallaad !
« woooowwwoo, on se calme ! pourquoi m’avez vous suivi ?
-je ne savais pas que vous alliez par là ! »
quel menteur, j’hallucine, mais si beau !!
« je ne vous crois pas !
-ah bon ? et pourquoi cela ?
-parce que je n’utilise pas la route royal, hors si vous aviez souhaité allez dans un ville, la route royal aurait été, largement plus appropriée !
-mais mademoiselle, vous n’êtes pas la seule à pratiquer cette foret !
-mais ce chemin, que dis-je, ce n’est m^me pas un chemin, c’est une foret où l’on peut se perde, comme…
-…faire la rencontre d’une personne qui chasse !
-harg !(mine plein de malaise) vous chassiez ?
-le loup !
-le loup, mais vous êtes malade, vous tuez l’effigie, de votre seigneur ? pff, vous êtes un vrai benêt !
-merci, mais je chasse plus exactement la louve !
-ahahah(rire déconcerté), où voulez vous en venir ?
-votre nom de famille, De Nimi Hyen, n’est il pas l’ancienne appellation d’un ducher du nord ?
*air pincé*
-c’est vrai, mais cela ne m’explique pas pourquoi vous me suiviez ? et pis je ne suis pas à chasser !
-quelles sont les armoiries de vos parents ?
-la lune et le loup hurlant, mais je n’ai aucune parenté avec les Strak !
- je m’en doute !
-eh bien alors ?
-mon nom est Galaad, mais je suis issu De Mindestens, ancienne localité qui a disparu maintenant, ayant fait allègence à votre famille, et je me suis dit, que je devais malgré, l’inexistance de nos villes patronymes, de vous aider et protéger, car excuser moi, mais le maniement de l’épée ne sied guère, gente dame !!
- tout ceci me laisse perplexe ! mais bon ! autant continuer le chemin ensemble, et je suppose que je ne pourrais vous faire changer d’avis »
Que demander de mieux ! beau, jeune, beau, intentionné, beau, beau, et beau !
Il faudrait que je lui propose de m’accompagner au mur, des hommes manquent !
Pourquoi ne pas allier l’utile à l’agréable ! faut que j’arrête, mais qu’il est beau !!

Cela faisait déjà plusieurs jours que je chevauché sans discontinuer. Winterfell, maintenant, n’était plus qu’un point noir dans mon dos. Et le mur, même plus un point. Il y a de cela un an ou presque que j’avais quitter AVASGARD, le château de mon père, pour ne plus jamais y revenir et faire du Mur mon nouveau chez moi.
Aujourd’hui, je chevauchais vers se château que je ne pensais plus jamais revoir.
J’allais retrouver la bas mon père, mes deux frères aînés et ma sœur cadette. Il y avait aussi tous ces gens de mon enfance : cuisinier, palferennier, soldat et t’en d’autres.
Un sentiment bizarre m’envahie, mais je ne savais lequel. Le soleil pointait a l’horizon, rouge » sang et jaune citron mélangé, si intense que mes yeux se voilèrent sous l’effet.
Au fur et a mesure de mon avancé, les grandes forets laissées places au marais.
-« Les palus », m’exclamé-je a haute voix pour moi même.
Au loin je commençais a entrevoir de hautes tours blanches et grise se déplaçant lentement : le château ambulant des REED, je touchais enfin au but. Etant originaire de la région, j’avais reçu le don de voir se château, invisible au commun des mortels, au yeux du monde. A mesure de mon approche, le sentiment n’ayant envahie se fit de plus en plus clair. Du bonheur, de la joie, voilà ce que c’était. Un an que je n’avais pas ressentie cela, cette année au mur m’avait fait oublier tous ces sentiments de la vie courante.
MEERA REED, elle était la, et savais que j’arrivais. La belle MEERA, qui malgré notre différence d’age avait été et serait toujours mon premier amour. J’alais enfin la revoir, mon cœur se serait a cet idée. Elle connaissait mes sentiments et ça depuis des années. Et pourtant, je ne lui avait jamais rien dis. MEERA. Les monumentales portes u château s’ouvrirent avec une lenteur impressionnantes et deux gardes puissamment armées et habillées de rouge et de vert s’avancèrent vers moi.
-« Qui demande l’hospitalité des paludiers et de son seigneur ?
-« Le fils de Lord ANGUS TERISSA, chef de patrouille de la garde de nuit demande cet hospitalité et une audience avec le seigneur des lieux ! » dis-je d’une voie posé et sur.
-« Un corbeau, fils de lord ANGUS, j’ai du mal a y croire »
-« Je suis Eddard TERISSA, ancien écuyer de lord REED, que voulez vous savoir pour prouver mes dires ? »
-« Seul un TERISSA pourrait me dire le nom du crocodile de mon lord ? »
-« Ah, cette question était celle a laquelle je m’attendais et bien soit j’y répondrais. Le crocodile n’a pas de nom du fait que lord REED n’a aucun de ces animaux, malgré qu’il soit son emblème. »
-« Entre et soit le bienvenue dans le Neck ».
Je démonté de mon grand alezan noir et le mener par la bride vers les écuries. Je devait prendre un bon bain et quelques repos bien mériter avant de me présenter tous de noir vêtue devant le seigneur et sa famille.
Je me présenter quelque heures plus tard devant les deux grandes portes de barrals blancs de la grande salle du château. Un très court moment se passa avant que je n’ose ouvrir cette monumentales portes, mais cela me paru une éternité.

Message non lu par **Supernounours** » 14 mars 2005, 14:57

Le vent hurlait autour de moi, et la neige se mit à retomber. En quelques instants, elle vint tapisser le sol de son innocente blancheur. L'image de Cymoril se plaça devant mes yeux mis-clos. Thargarys l'avais trouvée étendue dans le froid, recoquevillée sur elle-même, si fragile... Heureusement, elle était sauvée à présent. Mais que lui était-il arrivé ? Qui avait pu la frapper de sorte qu'elle ne puisse se défendre ou appeler à l'aide. C'était forcément quelqu'un de connu, puisque que Cymoril avait du user de la plus grande prudence depuis l'agression de Thargarys. Galan était parti depuis longtemps en solitaire donc cela ne pouvait être que... Non, impossible, elle n'aurait jamais fait cela. Je me mis à refléchir à tout ce que je savais sur cette fille. Elle combattait bien, mais était aussi rebelle et entêtée. Il me semble qu'elle avait été voleuse à la tire ou quelque chose de ce genre à une époque. Cependant elle était encore bien jeune, et ce "passe-temps" ne devait pas être perdu dans ses souvenirs. Finallement, frapper une personne dans le dos, même une soeur, ne devait pas être une pratique si peu courante dans son ancienne vie. Mais pourquoi, dans quel but ? Se retrouver seul avec moi, pour m'éliminer plus facilement, sans témoin. Quelle erreur d'avoir laissé Galan partir. Ils auraient du tous y aller. Maintenant, il ne me reste plus grand choix. Je vis ma main se diriger lentement vers la fourreau de mon épée, volée sur le champ de bataille lors de l'embuscade avec les sauvageons. Je la fis miroiter à hauteur de mes yeux affaiblis. La lame était grossière mais tout de même tranchante comme un rasoir. Je passai ma paume sur mon visage et fis la grimace en constatant qu'une barbe piquante et désordonnée poussait par endroits, évitant ma vieille cicatrice. Je la devais à une vielle rixe de bar, à l'époque ou j'étais jeune et inexpérimenté. Personne ne me blesserait plus de la sorte désormais. Je fis demi-tour en direction de la grotte, où Thargarys devait soigner Cymoril, ou alors elle cherchait un moyen discret de l'achever. Je me mis à courir bruyamment vers le campement...

Message non lu par **Cymoril** » 23 mars 2005, 23:27

J'ouvris péniblement les yeux, sortant d'un sommeil que j'avais souhaité définitif. Le visage inquiet de Thargarys se pencha au-dessus du mien. Étrange comme tout était flou. Je n'entendais rien à ce qu'elle me disait. Elle semblait bien articuler des paroles mais le son se distordait et je ne comprenais pas. Elle finit par sortir de la grotte et revint avec un paquet de neige qu'elle me posa sur le front. Le froid apaisa la douleur qui vrillait mon crâne mais si peu !
Ma blessure ne s'était pas guérie, à peine refermée. Thargarys s'en était aperçue et son visage était devenu lugubre. Elle détourna la tête.
Je me pris alors à avoir peur. juste peur de refermer les paupières une nouvelle fois et qu'elles ne se rouvrent sur des yeux d'un bleu de glace.
Supernounours déboucha alors comme un fou dans la caverne, son épée à la main.
- Traîtresse ! hurla-t-il à Thargarys.
Comme il avait hurlé à pleins poumons une vingtaine de mètres avant de l'atteindre, Thargarys esquiva son attaque d'un bond alerte et roula sur le sol. Elle se releva prestement, son épée dans la main droite et sa dague dans la main gauche. Malgré mon délire, je ne pus qu'admirer ses réflexes de guerrière.
- Tu as perdu la tête ou ce sont les Autres qui t'ont rendu cinglé ? cracha-t-elle, méprisante.
- Je sais très bien où tu veux en venir, rétorqua Supernounours. Et tu ne m'auras pas, ni elle d'ailleurs.
- Complètement fou, s'exclama-t-elle, attérée.
- Tu as trahi la Garde de Nuit ! cria Supernounours.
C'était bien vrai, il était encore plus dément que moi. Thargarys se mit en position de défense, s'attendant au pire.
Mais au moment où Supernounours allait entamer un duel aux conséquences tragiques, Galan Dracos entra dans la caverne. Il était livide, ruisselant de sang et ses vêtements déchirés montraient de cruelles blessures.
Néanmoins, il eut la sagesse, ou le bon goût, de s'évanouir juste entre les deux combattants...

Message non lu par **Thargarys** » 24 mars 2005, 19:18

Pétrifiée par l'entrée soudaine de Galan, je me désintéressait totalement du commandant en face de moi et rangainait mes armes.
Supernounours était apparemment dans le même état que moi et il s'aperçut alors de ce qu'il avait dans les mains.
Jetant à bas son épée, il se pencha sur Galan et examina ses blessures.
Nous n'échangeâmes aucune parole, chacun de nous savant ce qu'il avait à faire.Toute agressivité avait disparue entre nous, mais je gardais tout de même un oeuil sur Supernounours au cas où il lui prendrait l'envie de me poignarder dans le dos.
Malgré la confiance que nous étions censés nous porter mutuellement, il avait cru que j'étais une traîtresse.
Plus dure qu'un coup d'épée, pourrais-je jamais oublier cette blessure là?
Je ne pourrais d'ailleurs plus jamais lui faire totalement confiance moi non plus.Comment voulez-vous dormir tranquille quand l'homme qui monte la garde à cinq pas de vous a des doutes quant à votre loyauté?
Nous allongeâmes Galan au fond de la grotte, là où il faisait le plus chaud, et j'allais chercher les herbes de soins dans mes fontes.
Encore un talent enseigné par ma sorcière de grand-mère...
Feuilles de saule contre la douleur,
Fleurs de pova pour la récupération,
Racines de sang-coeur pour la fluidité,
...
Je ne me souviens plus de la suite...quelle tristesse, je ne suis pas si vieille que je perde déjà la mémoire.Une comptine de ma grand mère tout de même...
À moins que ce ne soit le froid qui me fait perdre la tête, comme Supernounours.
Nous soignâmes Galan toute la nuit, veillant chacun notre tour à son chevet, versant de la neige fondu dans sa bouche quand il lui arrivait parfois d'ouvrir les yeux.
Des yeux bleus.C'était peut être cela le plus effrayant.
J'étais peut-être en train de soigner un Autre.Peut être qu'il simulait et qu'il nous tuerait pendant notre sommeil?J'étais peut être en train de toucher la peau corrompue d'un mort vivant, d'un être venant tout droit des cauchemards humain.
Mais en même temps, peut être étais-je ausi en train de soigner un ami, un des frères parmi les meilleurs, et surtout, un homme digne d'une totale confiance.Ce serait tout ou rien.me détournant de ces pensées, je le soignais comme je le pouvais, ou plutôt je lui apportait les soins dont un humain aurait eu besoin.
Sa fièvre montait et descendait par intervalles d'une heure et demi, le faisait délirer dans son sommeil et remuer sur sa coche de feuilles sèches.
Nous le couvrions de nos manteaux, mais il rejetait tout contact avec de la laine.Pris de tremblements incoercibles, il remuait en gémissant sur son brancard.
Nous ne pouvions rien faire d'autre que de le veiller, cette attente ressemblant trop à mon goùt à une veillée mortuaire...ou à une garde de prisonniers.Si nous gardions toujours un oeuil sur lui, nous pourrions prévenir à temps soit une attaque soit une montée brutale de fièvre.
À côté du brancard brûlait une torche et une minuscule fiole d'huile, qui pourraient nous sauver en cas de pépin.
Au matin, il n'était toujours pas réveillé et son teint have aurait fait palir la plus endurcie des guérisseuses de village.
À ce moment-là, je n'étais toujours pas sûre d'avoir devant moi un frère.

Message non lu par **Supernounours** » 25 mars 2005, 08:52

Une fois de plus, je poussais un juron silencieux, les yeux rivés sur cette chose pâle comme la mort qui me faisait face, reflet morbide de ce que fut autrefois Galan. J'étais quasiment certain qu'il n'existait plus aucun espoir de le faire revenir. Mes yeux se posèrent alors sur Cymoril, et je m'aperçus qu'elle m'observait, essayant de pénétrer mes pensées. Je détournais la tête, confus, et m'absorbais dans la comtemplation de mes pieds nus, débarrassés de leurs bottes pour profiter de la chaleur du feu.
Je récapitulais : notre équipe était composée d'un zombie, d'une blessée inexpérimentée au combat, et d'une traîtresse. Je me mis soudain à rire bruyamment, incapable de me contrôler. Cymoril comprit et se mit à sourir devant le caractère désespéré de la situation. Thargarys, qui était sortie faire un tour, revint soudain, attirée par ce remue-ménage pour le moins surprenant. Elle nous dévisagea, nous croyant tous fous, puis me lança :
"Qu'avez-vous donc à rire, espèce d'ours dégénéré ? C'est le sort de Galan que vous trouvez si drôle ?" Elle était furieuse. Cymoril pris la parole :
"Ne t'énerve pas Thargarys, on est tous à cran en ce moment, et c'est compréhensible."
"Essayez au moins de trouver une solution pour aider Galan si vous ne trouvez rien de mieux à faire que vous amusez !". Elle fit demi-tour et partit dans le froid matinal. Le calme revint dans la grotte. Galan se mit soudain à gémir sous sa pile de couvertures improvisées. Cymoril se plaça à côté de lui et toucha son front presque translucide.
"Il est glacé mais semble avoir de la fièvre", dit-elle simplement.
"Peut-être ferait-on mieux d'abréger son calvaire",fis-je lugubrement.
"Non, attendons encore, il y a encore une chance qu'il se rétablisse, on ne sait ja...". Un poigne de fer la saisait à la gorge et un visage cadavérique fit son apparition au dessus de son épaule. Cymoril n'arrivait même pas à crier, mais ses yeux exprimaient toute la détresse du monde. Je bondis brusquement vers Galan, l'épée au poing et frappait avec précision la bras qui retenait prisonnière Cymoril. L'entaille profonde diminua la force de Galan et le fit lâcher prise. La jeune femme courut hors de la grotte chercher Thargarys pendant que Galan tournait ses yeux bleus vers moi, me pétrifiant sur place. Il saisit ma lame sans que je n'oppose la moindre résistance et me transperça la poitrine lentement, presque tendrement. Devant mon expression de souffrance, il arrêta son geste et je perçus au fond de son regard mon ami Galan qui se battait pour reprendre le dessus, totalement paniqué. Des larmes se mirent à couler sur ses joues, alors que son arme me traversait de part en part. Il hésitait.

Message non lu par **Galan Dracos** » 25 mars 2005, 17:26

Tu ne devra pas faillir...ramène-les moi tous...tous...tous....au Nord, au Nord, là est votre destinée...défendez le Sud et vous périrez. Seul l'assaut vous sauvera. Va souffler dans le Cor, abat le Mur, laisse-les entrer, retourne au Sud derrière ta barrière de glace et de rocs et d'impiété, abandonne-nous au coeur des Eternelles Glaces, reître, traître, infâme, coeur saignant à la pointe d'une épée brisée ! Ou repars, mais garde ton glaive à la main, et trace-toi un chemin à force de larmes et de hurlements au coeur de cette forêt ancestrale, car le Mal y rôde, et au moment où tu le verras, sache...FRAPPER !

Douleur.
Eblouissement.

Des images de neige et de sang...une obscurité croissante, la sensation de s'être enfoncé plus loin au Nord que jamais... .

Douleur.

Cette douleur, terrible, terrible, une brusque sensation d'apaisement, le retour à un campement dont il ne connaissait plus la place, guidé par la seule lumière bleue, celle d'un oeil ou d'un éclair, ou d'un reflet sur une lame cassante, comment savoir, douleur, douleur...

Eblouissement.
Douleur.
Etourdissement. Roulement sourd.

A nouveau le calme, un visage, la réminiscence des paroles qui lui avaient été prononcé - les loups, les lances - retour aux origines pour Dracos, Dorne, les montagnes, proscrit, hors-la-loi, reître, faux chevalier, regarde-moi dans les yeux, Galan, car je suis celui qui t'offrira la chance de racheter tes fautes, mensonge, que des mensonges, cela lui avait été dit dans le Nord, une seule mission qui compte, pas celle du Serpent, celle de...

...un oiseau noir. Douleur !

Arrêtez, bons dieux, cela fait mal, trop mal, si froid, laissez-moi partir, maudits, n'approchez pas...FRAPPER !

Le paysage se redessina en un clin d'oeil autour de Galan. Une grotte, une épée, un visage, voilà ce qu'embrassa son regard halluciné, le tout entouré d'un halo bleu, comme la lune s'enveloppe parfois de nuages...une perle rouge, hypnotisante, qui s'écoule en bulle attardée vers le sol blanchâtre, le dessin progressif d'une pourpre corolle...

Douleur.

Message non lu par **Cymoril** » 02 avr. 2005, 23:55

Thargarys déboucha dans la grotte épée et dague au clair. Elle hurla en voyant Supernounours s'écrouler. De douleur ? De rage ? Galan tenait sa lame sanglante baissée. Il leva la tête vers nous et son visage effrayant de pâleur prit une autre expression en nous voyant. peut-être du soulagement, peut-être une honte trop terrible à supporter, peut-être autre chose. je sentais encore l'étreinte de ses doigts meurtriers sur mon cou. Supernounours m'avait sauvé la vie.
Thargarys et moi nous déployâmes pour faire face à Galan Dracos. Lentement je ramassais mon épée sur le sol. c'était pourtant vrai que je l'avais appelée Désespoir. Galan nous lança un long regard. Thargarys était prête à l'attaquer par la droite et moi par la gauche. Mais nous hésitions encore, pour deux raisons. D'une part, Galan était l'un des combattants les plus redoutables du Mur et nous n'étions pas sûres de survivre à un combat contre lui. D'autre part, c'était quand même un frère juré et malgré tout, je ne souhaitais pas sa mort. Puis je me souvins qu'il avait essayé de m'étrangler et je serrais le pommeau de ma lame.
- Alors ça y est, fit Thargarys avec amertume. quoiqu'il puisse arriver après ce combat, c'est la fin de notre expédition dans les Crocsgivres. Supernounours est mort et il ne sera pas le dernier.
Elle se prépara à attaquer, une tristesse navrante dans le regard. je sentais les larmes commencer à brûler mes yeux puis couler sur mes joues mais je me mis également en position de garde, oubliant ma blessure.
Galan nous regarda encore, une mortelle lassitude sur le visage, les épaules voûtées. Son épée était toujours baissée, pointe contre le sol. à croire qu'il s'appuyait dessus pour ne pas tomber. Je m'aperçus alors qu'il tremblait un peu. Et ses yeux....
Par tous les dieux anciens et nouveaux ! Gloire à la Mère et à la Jouvencelle, merci au Père et au Guerrier !
Les yeux de Galan étaient redevenus les siens.
Folle de joie, je me tournais vers Thargarys pour lui annoncer cette nouvelle. Je m’aperçus alors qu’elle avait rangé sa dague, tenant une torche dans sa main gauche et la fiole d’huile débouchée dans sa main droite avec son épée.
Non…
- Pas ça ! hurlais-je au moment où elle s’élançait. Thargarys, c’est Galan !
Elle ne m’entendit pas. Alors je bondis aussi comme jamais je ne l’avais fait, comme jamais je ne le referai. Je tombais sur Thargarys qui s’étala par terre en même temps que moi, aux pieds de Galan. Décidément, cela devenait une habitude ! Par chance, aucune de nous ne se brûla. La gourde d’huile vola et son contenu se répandit par terre. Thargarys se releva et me regarda avec colère, presque avec haine.
- Folle ! hurla-t-elle.
Elle m’entraîna loin de Galan qui n’avait toujours pas bougé.
- Toi aussi, tu veux donc notre mort !
- Non ! criais-je. Non ! je sais que je ne fais que vous gêner depuis le début. Je suis mauvaise combattante, je n’ai trouvé que le moyen de me faire blesser et ensuite de m’apitoyer sur mon propre sort au point de n’avoir même plus envie de vivre. Mais là, non ! C’est Galan, ce n’est pas un Autre ! C’est Galan !
Et j’éclatais en sanglots, à la fois de joie et de douleur.
- Thargarys, dit soudain Galan avec fatigue mortelle au fond de sa voix. Tu ferais mieux de t’occuper de Supernounours. Il est encore vivant mais ça risque de ne pas durer si on le laisse par terre…
Alors nos derniers doutes disparurent et je m’émerveillais. Quel miracle de volonté avait-il fallu pour que Galan Dracos retrouve une telle maîtrise de lui-même pour qu’une ironie légère et joyeuse danse au fond de ses yeux ? Oh, vraiment, c’était un des êtres les plus hors du commun qu’il m’avait été donné de rencontrer et je fus soudain heureuse de l’enchaînement d’événements qui avait permis cette rencontre.

Alors, je bondis en hurlant de joie et esquissais des pas de danse exubérants. Nous étions tous vivants et nous étions ensembles ! Je défiais les Autres et les Sauvageons de nous causer le moindre tort. Et je me mis à rire.

Message non lu par **Supernounours** » 04 avr. 2005, 14:26

Le reveil fut brutal. On me secouait comme un poirier alors que je ne désirais plus qu'une chose : me reposer. Mais il était déjà trop tard pour cela car la douleur envahissait à nouveau ma cage thoracique. Un feu hurlant me dévorait de l'intérieur, sans que je puisse rien y faire.
J'allais y passer. L'épée de Galan m'avait perforé le poumon, gênant ma respiration, désormais bruyante et irrégulière.
Pourquoi étais-je encore en vie ? Qu'est-ce que Galan était devenu ? Thargarys avait du me sauver à la dernière minute... Ce n'est pas la frêle Cymoril qui aurait pu vaincre un guerrier comme Galan. Pourtant, je me rappelle l'avoir entendu crier avant que les ténèbres m'envahissent. Après, plus rien. Je ne saurai jamais les circonstances de ma mort. Dans quelques jours, tout le monde m'oublierait et je n'aurais laissé aucune marque, accompli aucun exploit, fondé aucune famille. Je mourrai seul.
Malgré les bras que me secouaient, mes yeux restèrent clos.

Message non lu par **Gregor** » 05 avr. 2005, 10:32

La nouvelle tomba comme un couperet. Le commandant Linmark n'en croyait pas ses yeux. Pourtant le message apporté par le corbeau était on ne peut plus clair : " Eclaireur Clegane passé chez les sauvageons". Il est vrai qu'on était sans nouvelle de lui de puis longtemps. Il avait disparu quelques temps après l'attaque du fort par les sauvageons justement. Mais de là à penser qu'il avait rejoint le peuple libre.

Désormais s'il devait revenir un jour se serait sans sa tête.

Message non lu par **Linmark** » 08 avr. 2005, 10:31

Son départ me brisa le coeur. Quoi ? la Montagne qui marche marche avec les sauvageons ?! Pourtant l'éclaireur était formel, et on ne pouvait cacher son identité avec une carrure comme celle de Gregor. L'éclaireur allait nous manquer ; l'ennemi, moins... Je fis un speech aux hommes du fort, pour raffermir nos serments, et pour qu'ils ne tombent pas dans la voie du Molosse. Puis j'allai me soûler dans ma chambre, en compagnie de mon geai et de recrues de confiance.

Message non lu par **Sansarya** » 22 avr. 2005, 12:48

Blancport ne se signala, non pas par ses ports imposants, visibles à une bonne distance de la côte, mais par ses odeurs putrides que dégages n'importe quelles grandes villes portuaires, sauf que là, c'était pire!
Mon compagnon de voyage était bien taciturne ce jour là comparé aux journées précédentes où je ne pouvais pas en placée une!
Le soleil était lui aussi bien timide, il se cachait derrière ses nuages gris, bas et lourds, tel un couvercle se refermant sur nos terres tant chéries!
En entrant dans la ville, je fus surprise par le nombre de gens sortis! En effet une grande effervescence s'était emparée de la ville. Nous décidons alors qe partir en quête d'un auberge!
Pfffffff, ces robes sont vraiment très belles, si il me reste un peu de temps après mon bain, je viendrais en acheter une!
aaaaaah, ben voila une auberge qui à l'air intéressante: Le dahu enchanté!
"Euhn Galaad, cette auberge m'a l'air convenable! Et propre de surplus!"

******
"Un bon bain chaud, s'il vous plaît!"
qq instant plus tard apparut le bain, et en plus quelques huiles, de roses, de lavande...
Quel plaisir de pouvoir prendre un bon bain après des jours de cheval!
Après ce fameux bain, je descendis dans la salle commune, Galaad n'y était pas! Parfait, comme ça je vais pouvoir m'éclipser plus facilement! Armée de mes dagues, et de ma discrétion je partis à la rencontre de la boutique de mes désirs! Je savais déjà quelle robe me plairait! Bien fine, un peu décoleté, mais qui me mettrai plus qu'en valeur!
Je passais le coin de la rue, il faisait un peu plus sombre qu'à ma sortie de l'auberge.
J'entendais les voix de 2 hommes. Et malheur, l'une d'elles était celle de Galaad.
Mais qu'est ce qui fout celui là?, il joue à quoi?
"Huuuuuum, fait gaffe quand m^me, elle a beau être jeune, elle fait quand m^me partie de la garde de nuit, et je pense que ses couteau sont bien affutés!
-ouè ouè, t'inquiètes, c'est pas une môme comme elle qui va me faire peur! En plus je sais à peu près comment elle se bat!
-ok, bon on va boire un coup?
-ouais, vite fait, je ne veux pas qu'elle se rende compte de mon absence!"
eh ben mon gigolo, c'est déjà fait!

Je retournais au Dahu avec précipitation, manquant m^me de me ramasser!
Je ne pris pas la peine de passer par l'entrée, mais plutot de passer par la fenêtre de sa chambre! Il faut que je sois sûre!
*****

Message non lu par **Linmark** » 22 avr. 2005, 15:53

*tu as un budget limité, quand même !*

"Bien, mes frères, dis-je en laissant résonner mes paroles dans la petite cour, demain commence, comme tous les siècles, un pélerinage sur la tombe du Garde inconnu. Il me faut dix volontaires pour y aller avec moi, selon la tradition. Ce tertre est placé au Nord du mur, évidemment, et nous avons besoin de l'aide du Cerf de la forêt de la Nuit éternelle pour nous y conduire. Sachez que le dernier pélerinage est revenu plusieurs mois après être parti..."

*Avril, et ça repart ! :p*

Message non lu par **Thargarys** » 09 mai 2005, 20:19

Depuis maintenant une semaine nous nous relayions au chevet de Supernounours, Cymoril, Galan et moi. Le malheureux était passé très près de la mort et il s'était très affaibli.
Je n'avais pas adressé la parole au traître de la semaine, et je m'étais promis que si jamais SuperN y restait, Galan passerait l'arme à gauche à sa suite.
Peu importe qu'il soit revenu parmi les siens et qu'il ait combattu les forces de la nuit.
Il avait trahi une fois, il pourrait très bien recommencer.
C'est dans ses sombres pensées que j'allais faire une réserve de bois pour passer la nuit. Entreprise très délicate étant donné les trombes de neige qui étaient tombées , recouvrant tout de leur couverture blanche et humide.
J'arrivais à côté du grand arbre sous lequel Cymoril et moi nous étions endormies comme des enfants. Plus que jamais, je m'interrogeais sur sa nature. Nous n'avions pas trop eu le temps de réfléchir avec tous les évènements qui avaient bouleversé notre vie.
J'allais m'asseoir sous ses larges branches, sur un sol vierge de toute neige. Les frondaisons étaient tellement basses et entrelacées que la neige ne passait pas à travers.
Ainsi installée, imbibée de l'athmosphère calme et bienfaisante de cet îlot de tiedeur au sein du froid glacial, je réfléchissais à notre situation.
Quelle était le but de notre voyage déjà?
Rapporter des informations sur les sauvageons.
Combien étions-nous?
Quatre en tout.
Combien de valides?
Trois, et encore, c'était compté une jeune femme sans expérience et légèrement blessée.
Combien de personnes en qui avoir totale confiance?
Une seul.
Le bilan était on ne peut plus probant. La seule solution m'apparut clairement.
Retourner au Mur.
Qu'aurions-nous put faire d'autre? Il ne fallait pas foncer tête baissée dans la gueule du loup, cela ne nous aurait amené qu'à la mort.
Nous devions tous retourner illico presto au Mur.
Encore si nous arrivions jamais à l'atteindre.
Saines pensées dans un endroit sain. Cette pensée m'arracha un sourire, détendant des muscles qui n'avaient pas eu l'occasion de s'exercer depuis un bon bout de temps.
Me tournant vers le Nord là-bas, derrière les montagnes qui barraient l'horizon, je formulais une unique pensée.

Compte sur moi je reviendrais .
Tôt ou tard.

Message non lu par **Supernounours** » 09 mai 2005, 22:13

Galan était parti chasser, d'après ce que j'avais cru comprendre, entre deux de mes foutues crises. Cymoril faisait les cent pas dans notre abri, cherchant probablement une raison de continuer dans notre vaine entreprise. Je tentais de me redresser. Cela faisait trop longtemps que j'étais resté inactif alors que tout le monde avait besoin de moi ! Tordant la bouche sous la douleur, je fis l'effort de me redresser sur ma séant. La couverture qui me couvrait le torse tomba de côté et je découvris le long bandage qui m'enserrait la poitrine en gênant ma respiration. Je l'arrachais soudain avec le peu de forces que j'avais. Cymoril tourna alors vers moi un regard où se mêlaient la surprise et l'horreur :
"Non ! Vous n'auriez pas du..."
"La plaie me... semble propre... elle ne risque plus de... s'infecter", articulai-je péniblement.
"Ce n'est pas à vous d'en juger, dans l'état ou vous êtes..."
La colère empourpra mon visage et je m'entendis répondre aussitôt :
"Je serais peut-être en meilleure forme si vous m'aviez aidé au lieu de rester inactive, comme à votre habitude !"
La cruauté de mes propos acérés la fit reculer instinctivement, mais elle ne baissa pas la tête :
"Je sais bien que je ne suis qu'une bonne à rien dans cette maudite équipe, pas la peine de me le rappeler !"
L'injustice de mon attitude envers ma jeune soeur me semble d'un coup intolérable, mais le mal était fait. Cymoril quitta la grotte sans un mot, secouée de tremblements imperceptibles. Elle s'était occupée de moi, et c'est comme ça que je la remerciais ! Ma souffrance avait-elle anéanti toute compassion de mon coeur déjà si endurci ?
Je me levais néanmoins et laissais la douce tiédeur de mon lit improvisé. Thargarys se tenait assise non loin de l'entrée, adossée à un vieil arbre.
"Il serait peut-être temps d'apprendre... ce que Galan à découvert, tu ne crois pas ?" Elle ne se retourna pas mais répondu aussitôt :
"Tu vas mieux à ce que je vois."
Après une pause, elle reprit, voyant que je ne disais rien :
"Nous parlerons à Galan dès son retour, mon silence a assez duré. Où est Cymoril ?"
"Euh... je l'ai blessée je crois... je ne voulais pas mais c'est sorti tout seul..."
"Je vais la chercher."
"Je viens avec toi."
"Non, va te recoucher, tu vas prendre froid. L'ours doit parfois retourner dans sa caverne le temps de prendre un peu de repos, non ?"
J'exprimai une réponse inaudible dans ma barbe et elle partit à la recherche de Cymoril.

Message non lu par **lord terissa** » 15 mai 2005, 10:22

L'immense porte s'ouvrit avec une lenteur étonnante, je redouté ce que j'ai trouver dérriére celle ci.
Je n'osais regarder. Lorsque qu'enfin, j'osais lever les yeux, mon coeur ne pu croire ce que mes yeux voyait. Il était la toutes la famille Reed, mais aussi...... Mon pére.
Il était là, je ne sais par quelle magie, mais il se tenait droit comme un I au coté de lord Reed.
-"Bienvenue mon fils, tu est enfin de retour chez toi!"
-" Pére, que..... je suis heureux de vous voir. Mais vos paroles ne sont pas tout a fait juste, je ne suis ici que parce que ma mission l'éxige. Vous le savez vous qui avez le dont de voyance."
-"Donc tu n'est pas revenue auprés de ta famille, tu n'est ici que pour le royaume. Mais tu sais que des personnes t'attendent depuis bien longtemps"
-" Je le sais mais le royaume est en peril, une menace plus grande quelle na jamais connue se léve au dela du mur. Je viens quérir toute l'aide possible de tous les seigneurs qui voudront nous en donner."
Lord Reed prit la parole.
-"Nous le savions des hommes t'attendent déja ils s'entraine d'arrache pied depuis quelque temps. Continue ton chemin et revient les chercher a ton retour."
-"Moi aussi mon fils je t'ai fait préparer des guérriers, ils rejoindront les autres a ton retour, tout les seigneurs des palus et de ses alentours en ont faits de méme."
-"Je vous en remercie mes seigneurs."
-"Eddard!!!!!"
-"Pére."
-"Je veu qe tu honore la parole que tu a donné il y a des annés, et aussi que tu aille voir ta mére et le reste de la famille a Avasgard!"
-"Il en sera fait selon votre demande pére"
Je me retourné et quitter la piéce, je sentais le regard de Meera, ma douce et tendre Meera dans mon dos. Comment honoré cette parole donné il y a t'en d'année, je ne peut et je ne sais si je le veux.
Le mur, mes fréres du mur, comment trahir le serment que je vousai fait je ne sais plus ce que je dois faire.
Thargarys ou est tu? toi tu serais ce que je dois faire.