Expéditions/Base d'opérations

[Linmark]

Alors, les bleux, envie d'aller titiller les tarasques et les snarks ?
Ya des sauvageons qui bougent au Nord des Crocgivres !




Compte-rendus d'opérations et d'expéditions, de combats, de blessés et de morts. Paix à leur âme.

[lord terissa]

ca veut dire que mon expedition au poing des premiers hommes du moin les corbeaux de cette mission doivent venir atterir ici linmark

[Linmark]

C'est bien, les bleus comprennent vite, au Mur !

[Thargarys]

okay, je les enverrait ici maintenant, mais désolée, j'avais pas vu alors j'en ai envoyé un dernier en présentation...je recommencerait pas c'est juré!

[lord terissa]

pareil pour moi je m'en repend et accepte la flagélation pour punition ou ire un marriage avec thargarys lolllll

[Linmark]

Terissa, "je ne prendrais femme ni engendrerais"...

[Thargarys]

ce serait-ty pas un vent que tu viens de m'envoyer proprement là?
Je suis pas sûre de devoir bien le prendre! MDRRR

[Linmark]

*rassomme Thargy*
Les blessées doivent se reposer !

Il riait juste du fait que ses voeux lui interdisent la moindre relation avec toi, voyons...

[lord terissa]

ca s'est pas faux tu as besoin de repos , nous avons besoin de tous les personnes valides pour tenir le fortin
mais c'est vrai mes voeux me géne trois semaine passé avec mon chef sa crée des liens surtout la dernier a passé a ton chevet pour te soigné lol

[Thargarys]

MDRRRRRR
ça doit être la fièvre qui me fait ne pas t'en foutre une, c'est du manque de respect envers un supérieur ça terissounet chou! lol
et je dois pas être super à voir avec 39 de fièvre... je suis verte ou blance en ce moment?
Mais j'espère que je vais vite me rétablir, histoire d'aller boter les fesses de quelques autres...et puis surtout vous apprendre à faire la cuisine! C'est fou ce que c'est mauvais du ragout de mammouth mal préparé!

[lord terissa]

si tas contente de la bouffe ta ka la faire toi méme
koi ke non laisse tmobé

bon allé les bleussur ordre de linmark on remballe, n'oublié pas de ligoter solidement thargarys et enroute on retourne au mur
maintenant qu'on a le cor de l'hiver , on a pu rien a faire ici
et que sa saute zut alors

[Cymoril]

ouais, ouais, doucement... crie pas si fort, tu vas me réveiller...

[Thargarys]

oh non maman! pas encore!juste 20 minutes de plus!mmmmmm j'ai la bouche pateuse à cause du lait de pavot, vous auriez pas une petite corne de vin de La treille pour moi?

[lord terissa]

bon les bleus vous me baillonné thargarys et cyromil et vous me les ligoté ensemble.
On part dans dix minutes, vous étes pas encore prét les deux la bas on se bouge et que sa saute
Branle bas de combat départ dans dix minutes tous les retardataires resteront ici pour défendre la place contre les autres et les sauvageons alors gare a vous

[Cymoril]

Attention, Thargarys, tiens-toi prête, je suis en train de scier nos liens avec ma boucle de ceinture. bientôt on sera libre et on pourra se ruer à l'attaque de l'Autre qui se tient derrière Lord Terissa. il a l'air bizarre, l'Autre. On dirait qu'il va prendre son épée pour lui couper la tête. Je comprends pas. vraiment, tu devrais surveiller tes arrières, Terissa.
ça y est, on est libres ! A l'attaque !!!!

mais non, puisque je vous dis que j'ai plus de fièvre...

[Galan Dracos]

Au Poing des Premiers Hommes... .

"-Faire entrer les sauvageaons dans le fort...riche idée que tu eus là, Galan. Nos ennemis tambourinnent à la porte, et va te faire fiche, un reître de troisième catégorie prétend les inviter. T'aurai-je écouté, nous serions bel et bien morts, à l'heure qu'il est !
-Il semble que je me sois trompé Terissa...les sauvageons ne voulaient pas notre mort, ils ne réclamaient qu'un refuge que nous ne voulions pas leur accorder.
-Je ne veux plus rien entendre.". Terissa tira son glaive et fit face à la multitude.

"-Nous devons savoir ce qu'il est advenu de nos ennemis. Je demande des volontaires pour une expédition aux Crocsgivres...voire au-delà.".

Lentement, quelques bleus s'avancèrent, le regard baissé. Bravaches que ceux-là, songea Galan.

D'autres s'avancèrent. Semi-palfreniers, manieurs de bâtons, chevauxheurs d'ânes et autre chair à flèches. Un profond soupir jaillit de la poitrine de Thargarys, qui venait d'arriver dans la grande salle, armée en guerre.

"-Je n'enverrai pas cette pitoyable troupe nettoyer mes écuries. Il leur faut un chef. Non, Terissa", ajouta-t-elle en voyant son second s'avancer, l'air résolu. "-Tu m'es par trop précieux ici. Qui, parmi vous", interrogea-t-elle à la contonnade, "-qui est d'accord pour ne plus jamais revenir ? Qui mènera au suicide ou à la victoire ces malheureux ?".

Un silence plana sur la salle. Il fallait donc quelqu'un d'inutile.

Galan poussa un très léger gémissement puis, sans attendre que le regard du Premier Patrouilleur se pose sur lui, dégaina son épée et avança de deux pas.

"-Je suis le bouclier protecteur des royaumes humains."

[Thargarys]

-Soit Galan.Je viendrais avec toi.Non terissa!" Mon second commençait déjà à se lever et à protester." Tu restes ici, tu ramène toute cette racaille au mur, ils seraient capable de se paumer si on les laissait là tout seuls.
Je me tournais vers le seul homme qui dépassait de la rangée .Il faisait une bonne tête de plus que tous les autres, et son visage serein réflétait sa détermination.Il rangaina son estramaçon dans l'étui qui pendait entre ses omoplates.Suicidaire.Suicidaire, mais courageux, dans ses veines, le sang des premiers hommes.
-Galan, va sceller ma jument, et prend ton étalon rouge,nous partons dans une heure.Personne d'autre ne veut se joindre à nous?Je vous comprend, vous préféreriez aller mourir au plus profond de vos latrines plutôt que d'avoir un semblant de courage.
Je traversai la pièce pour aller me planter devant Terissa, mon compagnon depuis le début de cette avenure.Je ne pouvais pas l'entraîner à la mort avec moi, au moins un de nous deux devait rester en vie pour aider à tenir le mur contre toutes les caricatures d'humains aux yeux bleus qui attendaient au plus profond des Crok-Givres.
Il me regardait comme si c'était la dernière fois qu'on se voyait,et il avait sûrement raison, peut-être si les dieux étaient avec nous, réussirions-nous à regagner le mur vivant, mais je ne comptais pas trop dessus.D'ailleurs, quels dieux prier?
Son regard noir plongea dans le mien, et des larmes me montèrent aux yeux, je les refoulais avec énergie, puis essayant de maîtriser ma voix, je lui fit mes adieux.
Nous nous jetâmes dans les bras l'un de l'autre.

[Cymoril]

Alors, la mort dans l'âme et pleine de regret pour la bonne soupe chaude qui m'attendait au Mur, je m'avançais d'un pas. je ne pouvais pas laisser Thargarys et Galan aller seuls au devant d'une mort certaine. et quite à mourir au combat, j'étais certaine que ce serait avec la meilleure compagnie possible. Même si je les connaissais encore mal, peu de temps s'était écoulé depuis que j'avais été envoyée au Mur, des liens avaient commencé à se former entre nous et j'étais déterminée à les suivre, lame au clair jusque dans l'antre des Autres s'il le fallait.
il se remit à neiger, mais c'était suffisant pour voir leurs visages pâles et résolus. le vent se leva, nos capes claquèrent comme les ailes des corbeaux que nous étions tous. Alors, Thargarys, la gorge visiblement serrée, donna le signal du départ. Terissa la regarda sans un mot, mais c'était suffisant. et sa silhouette, immobile au sommet du Poing des Premiers Hommes, resta longtemps à nous observer nous éloigner jusqu'à ce qu'il disparaisse, caché par la neige qui tombait sourdement.

[Supernounours]

Jusqu'alors muet, sirotant ma bière glacée, je finis par me décider à les accompagner. Je n'ai pas la prétention de retourner la situation, tellement désespérée, mais si je peux filer un coup de main à un frère ou une soeur, ce sera déjà pas si mal. Vérifiant l'état de mes équipement, je m'aperçois que j'ai oublié ma dague à Fort Nounours, sur ma table de chevet. Quel crétin je fais ! Tant pis pour moi, je devrais me contenter de mon arc... Bon, il est temps de suivre l'éclaireur Thargarys et de quitter le Poing. J'espère au moins que les Autres payeront de leur sang avant que nous ne succombions tous... EN AVANT !

[lord terissa]

Au poing des premiers hommes.......

Je les regardes partir dans le lointain, vers une mort certaines, j'ai le coeur sérrer, je n'arrive pas a me convaincre que je ne les revéraient peu étre jamais.
La neige a commencé a tombé a leur départ cela faisait huit jours que nous n'en avions pas eu. Le commandant LINMARK est resté enfermé dans le fortin , il n'a voulue les voir partir, je soupconne le chagrin de s'étre emparé de lui le commandant super nounours était l'un de ses fréres les plus chére.
Moi c'est pour thargarys que je pleure, elle qui ma formé , acceuillie au mur, me quitte aujourd'hui, la revéréje. Je suis concient que nos voeux....(pleure), mais elle était tous pour moi.
Désormais le seule souvenir d'elle qui me reste est mon épée chéne ardent et les moments passé dans la salle commune a jouter verbalement.
Le commandant ordonne que l'on se prépare a rentrer au murpour rapporter le cor de l'hiver en lieu sur prés du lord commandant, je ne peut m'y resoudre. Je restreai ici méme seul pour attendre leur retour.
Je pense que linmark n'acceptera pas et fera tous pour me ramené, et si je refuse me fera traduire pour désobéissance a un ordre direct d'un supérieur devant le lord commandant Borune.
Adviendra que pourra , mais je ne les laisserai pas mourir seul hors de westeros; je ne quiterai pas le poings des premmiers hommes

[Gregor]

pendant ce temps là à chateaunoir

Le 1er patrouilleur Gregor réflechissait en comtemplant par la meurtrière les vastes étendues boisées d'au delà du mur.
"voilà longtemps que cette expédition est partie. Le commandant Linmark, le commandant Supernounours, le 1er éclaireur Thargarys, cela fait du beau monde. Si ils ne reviennent jamais, voilà qui me propulserait dans les plus hautes sphères de la garde de nuit. MUHAHAHA"

Portant son verre de vin à la bouche, il s'éloignat de la meutrière, un sourire et du vin au coin de la bouche.

[Galan Dracos]

Petit à petit, Thargarys elle-même, Cymoril ensuite, fleur délicate aux épines transperçant le gel, et enfin Supernounours, le Commandant de Fort-Nounours lui-même, se levèrent, les yeux résolus, droits comme les barrals qui à l'extérieur faisaient retentir leurs lugubres gémissements, tirèrent leurs épées et annoncèrent leur décision d'accompagner Dracos jusqu'à la mort glacée et au-delà. Le visage fermé, l'ancien reître écouta, sans mot dire. Les serments étaient prêtés d'une voix monocorde, sans issue. La désespérance se lisait sur le visage de ceux qui ne partiraient pas. Folie que tout cela, mais que sommes-nous sinon des fous destinés à servir de jouets pour les dieux ?

Le commandement de l'expédition incomberait logiquement au plus haut gradé, Supernounours, guerrier émérite de surcroît. Au Poing, c'était Linmark qui prendrait les rênes. Le Fendragon était un chef prudent et sûr, aucune inquiétude à avoir de ce côté...si ce n'est la certitude, désormais, qu'il n'y aurait point de renforts. Ran Borune n'était pas fou au point (au Poing ?) de risquer toutes ses forces dans la bataille. Ils ne devraient compter que sur eux-mêmes.

Quelques heures plus tard, alors qu'un lourd blizzard se levait, la vingtaine de combattants choisis pour la mission d'espionnage attendait, les mains gelées serrées autour des rênes de leurs noirs chevaux. Frères, songea Galan, frères dans la mort, oui. Tous avaient reçu une arme fabriquée avec le verredragon déniché par Terissa. Certains avaient des pointes de flèches, mais Galan avait insisté, appuyé par Thargarys, pour que l'on disloquât les poignards et qu'on adapte leurs lames à des manches de lance. Plutôt les égorger de loin que de me coltiner de près avec ces marcheurs blancs.

"-Galan", lui avait dit Thargarys, "tu connais mieux que nous la position actuelle des guetteurs ennemis...tu y es récemment passé. Tu nous servira de guide".

Dracos avait vu venir sa position de tête d'aussi loin qu'une flèche empennée de corbeau sur un champ de neige.

"-Je passerai devant." fut sa seule réponse. Couvrt par deux archers, il avançait cent pas en avant de la colonne principale. Il fut le premier à voir disparaître, au loin, le Poing des Premiers Hommes. Les Crocsgivres les attendaient, au loin, mâchoires redoutables de l'impitoyable hiver... .

Jamais courbé. Jamais incliné. Jamais brisé. Apprise lors de son service chez la maison Martell, la fière devise des Princes de Dorne tourbillonait dans sa tête.

[Thargarys]

Le coeur serré, nous chevauchions tous contre le vent chargé de flocons, certains de ne jamais faire le chemin dans l'autre sens.Mais puisque nous y allons, me disais-je, autant y aller vite.Je remontais la colonne en incitant mes frères et soeurs courageux à accélérer le pas.
Je ne m'arrêtait pas après avoir dépassé le premier de mes hommes, et mettait ma jument au galop pour rattraper Galan , qui nous ouvrait le chemin.
Il était le premier de nos hommes, et c'était lui qui prenait le plus de risques.Je me mis au pas à côté de lui pour lui tenir compagnie.
Il se tourna vers moi et je vis les larmes de glace qui parsemaient ses joues, ses cils étaient tout englués de neige et de glace, sûrement comme les miens.Le vent mordant traversait nos vêtements noirs,attaquait les chairs, même à travers le manteau de fourrure.
Je préfèrais rester en silence à côté de lui, respectant son recueillement, me contentant de regarder droit devant moi, me demandant si jamais un jour, je reverrais Terissa.
J'étais restée à l'arrière de la colonne, essayant de le voir le plus longtemps possible, et je fus la dernière à voir sa silhouette noire de corbac se découper sur le ciel blanc et chargé de neige, frêle rempart contre la malveillance de l'hiver.
Je regrettais soudain de l'avoir empêché de venir, comment pourrais-je jamais tenir sans lui?
Mais non, j'avais pris la bonne décision.Même les Dieux du nord ne pourraient nous venir en aide là où nous allions, alors autant que lui reste en sécurité sur le Mur, bien qu'elle soit toute relative, il avait toujours plus de chances qu'aucun d'entre nous de survivre à l'hiver qui s'annonçait.
Un autre n'aurait pas de mal à sauver sa peau non plus, mais cela ne m'emplissait que de crainte et de dégout.Gregor Clegane avait préféré rester à Chateaunoir quand l'expédition était partie pour le Poing, et cela n'avait pas eu l'air de le chagriner de nous voir tous partir la mort dans l'âme.Au contraire, je l'imaginait très bien dans la salle commune,au coin du feu, à se goinfrer du bon ragout que Hobb avait fait, puis sucer les os à moelle comme le chien qu'il était.Une partie des meilleurs éléments de Chateaunoir étant partis pour le Poing, Gregor n'avait pas dû avoir de mal pour s'élever aux côtés du Lord commandant Ran, et delà, commander une partie conséquente du mur.
Un cri transperça soudain le silence, je revins à la réalité , et Galan et moi fîmes demi- tour pour voir d'où venait le cri.La neige crissait sous les sabot de nos montures au galop, et nous eûmes tôt fait de découvrir que le cri provenait de

[Manwe]

__________________________________________________Manwë


Les épées sonnaient tout autour de lui.
On entendait malgrès la chute de neige, la première depuis des jours, les geulements de ser Allister.
"Allez bleusailles ! Du nerf... c'est pas avec des larves comme vous qu'on garnira ce foutu mur !"
Encore quelques heures et le supplice sera terminé. Manwë pourra retourner dans la salle commune, et qui sais, si il y a assez de place, se refugier près du feu.
C'est étrange cette neige, on dirait un présage... Un bon ou mauvais présage ?
Loin de se douter que ce pourrait être les deux, il se mit en place devant son adversaire, ses mains gantées sur la poignée de son épée.
Froid, il fait froid... vraiment froid !
"Oh ! T'attend quoi Manwë pour attaquer ? Que le Mur fonde ?"
L'humour de ser Allister Thorne l'excedait.

Après le duel, dont il sortit couvert de bleus, et pas plus réchauffés, le regard de Manwë s'attarda sur la fenetre de la tour du Lord Commandant, Ran Borune.
Des jours qu'il n'en sort plus !
Il se passait quelque chose, au delà du Mur. Quelque chose de grave.
Scrutant le ciel, Manwë apperçut un oiseau, un corbeau.
Noires ailes, noires nouvelles comme le disait si bien le proverbe.
Il se surpris alors à vouloir avoir des ailes, survoler le Mur, visiter les contrées étrangères, voler au secour de ses frères jurés qui seraient dans le besoin.
Mais la voix de ser Allister le rammena à la réalité.
"Tu rêve encore ? Allez c'est à toi gros bleu !"
Un jour, moi aussi je volerait.

[Cymoril]

Après des plusieurs heures de route que nous avions fini courbés sur les encolures de nos chevaux, transis et presque plus bleus que les yeux d'un Autre, Thargarys ordonna enfin une halte. Elle descendit de cheval et son visage anxieux n'échappa à personne.
Galan se hâta de faire un feu. Nous nous regroupâmes tous autour avec reconnaissance. Des vivres et quelques gourdes circulèrent. J'aiguisais ma lame avec application mais, du coin de l'oeil, j'observais nos chefs qui se parlaient à voix basse. Ils semblaient agités, Supernounours alla les rejoindre et se mit lui-aussi à parler avec animation. Quelque chose semblait ne pas aller. Peut-être était-ce dû au message qu'un corbeau venait d'apporter, je n'arrivais pas à entendre...
Je me rapprochais encore du feu. Ce froid me perçait les os. Je n'arrivais plus à me rappeler de la dernière fois où j'avais vraiment eu chaud, sûrement avant d'avoir été envoyée sur le Mur, à cause de...
- Une chanson ! demanda soudain quelqu'un