Trichelieu serait fier de moi. Le double-sens était involontaire. Quoi que l'idée ne m'aurait peut-être pas déplu... Si mon Eléonore lit ça, elle me zigouille sur place.
Je voulais dire par là, qu'au cours de mes (nombreuses) discussions avec la damoiselle, nous avons parlé de sujets divers et variés sans aucun rapport les uns avec les autres. Que les plus pervers et les plus excités se calment. Je ne suis pas contre un peu de grivoiserie (Breton et Gaulois que voulez-vous?), mais pas touche à Cymoril.
Ah si on me lance sur l'escrime, j'en ai pas fini.
Alors en vrac, ça donne ça :
On utilise des armures en cuir. Seuls les gants et les bottes sont en métal.
Nos armes sont des répliques de celles du Moyen-Âge. Les plus motivés et ceux qui peuvent se le permettre, se font forger leurs propres armes, à l'ancienne. Personellement, j'ai deux cimeterres qui me conviennent à merveille. Elle sont pointues (et donc mortelles) dans tous les cas, mais pour le tranchant, c'est chacun qui voit. Pour le moment, je ne m'estime pas prêt à prendre le risque, mais dans un an, je le ferai.
Les règles? Euh... pas trop. Ne jamais attaquer un homme à terre. Ne jamais poursuivre un combat si l'adversaire est désarmé ou a avoué sa défaite. Sinon pour le reste, c'est un joyeux bordel. Tous les coups sont permis. Tu laisses libre court à toute ta fougue. Un excellent défouloir.
Pour en revenir aux armes utilisées, je ne sais pas pour les haches et les fléaux, mais tout le reste oui. Sabre, épée, claymore, cimeterre, katana (et toutes ses déclinaisons tanto, wakizachi, daï-katana, sho-katana...), bâton et que sais-je encore?
Par contre Jenlain
Jenlain a écrit :Mais surtout est une reconstitution à partir des livres d'escrime médiévaux qui ont surveccu jusqu'à nos jours.
Ca, ce n'est qu'en partie vrai. Si le tronc commun est en effet tiré des anciennes écoles d'escrime (rien que pour le Kendô qui est un des nombreux arts d l'escrimes japonaise, il existe environ 500 écoles différents!), ça devient vite très personnalisé. Je m'explique. Pour enseigner les bases, on se sert de valeurs sûres et établies telles que les anciennes écoles. Mais à partir d'un certain niveau d'expertise, on développe son propre style. Ca se fait en fonction de diverses caractéristiques. Ton allonge, ta taille, les armes utilisées, ta force, ta vitesse, ta souplesse...
Exemple : J'ai une force de moustique. Il est impensable pour moi d'essayer une claymore, un katana dont la lame mesure de plus de 4 shakus (un shaku est une ancienne unité de mesure japonaise utlisée pour mesuer les sabres. 1 shaku fait environ 30.23 cm), ou une épée à deux mains. En revacnhe, je suis relativement souple et rapide. C'est plus logique que j'utilise des armes rapides et maniables. D'où le choix des cimeterres dont la lame incurvée facilite les mouvements rapides et fluides.
Bref, c'est chacun son style. Chacun développe ses propres techniques et son propres style de combat. Quand on a acquis les bases, les enchaînements et les coups les plus puissants, on les trouve personnalisé pour chacun et on procède par tatonnement.
Je vais m'arrêter là sinon on en a pour la nuit. S'il y a des curieux ou des connaisseurs, venez! Je serai ravi de discuter avec vous. On en apprend toujours et c'est toujours agréable d'essayer de convaincre les autres de s'y mettre.
La réalité telle que nous la perçevons n'est qu'une illusion; et au travers de notre perception, l'illusion devient réalité.