kofboay a écrit :Quoi qu'il en soit il me semble que ça a toujours été aux accusateurs (ceux qui dénoncent cette supercherie) d'apporter la preuve de la culpabilité des accusés (france 2). Pourquoi les accusateurs ne sortent-ils pas des preuves autrement plus accablantes que des rumeurs ou des spéculations. Par exemple en apportant la preuve que ce jeune garçon est toujours vivant, ça ne servait pourtant pas être très compliqué.
kof
Tout a fait d'accord avec toi, sinon toutes les informations peuvent être remises en cause à tout moment par n'importe qui et alors cela devient du MESSAN avec des complots partout.
Il est vrai néanmoins que les journalistes et les médias, de manière générale, sont parfois prompts à présenter rapidement des faits comme établis sans vérifier et recouper les informations et à désigner des responsables, ce qui les améne à commettre des erreurs grossières. Ils ne font pas pour autant facilement leur propre autocritique.
Je prend un exemple, dans l'affaire d'Outreau, avant le retrait de ces accusations par Myriam Badaoui, il était clair pour les médias que tous le monde était pédophile, que c'était un réseau et qu'il fallait qu'ils payent tous et trés cher. Comme par magie à l'issue de l'effondrement de l'accusation (fait indépendant de leur travail journalistique par ailleurs), on était en pleine erreur judiciaire et c'était la faute à la police, la justice, les institutions etc... Trés peu d'entre eux ont admis avoir présenté un peu hativement les suspects comme coupables et surtout en avoir beaucoup trop fait sur cette affaire, qui comme toutes celles de cette nature le sont normalement tous les jours, n'aurait du être traitée qu'à huis clos dés le départ de l'enquête.
Pour ce qui concerne le débat sur l'intervention de la police dans les établissements scolaires, il faut toujours laisser le temps à l'expérimentation avant de critiquer une telle mesure. Evidemment, les syndicats de profs, généralement peu suspects d'avoir des affinités trés développées avec tout ce qui reléve des forces de l'ordre, ne peuvent applaudir à ce qu'ils doivent considérer comme une intrusion dans leur prés carrés. Maintenant, ils sont aussi les premiers à se plaindre qu'ils doivent passer plus de temps à gérer la discipline dans leur classe que l'enseignement stricto sensu. Une chose me semble certaine, c'est que la police n'a pas à s'occuper des gamins qui font l'école buisonnière sauf si ceux-ci se mettent alors en situation de danger et alors c'est soit un enlévement, soit une fugue. Sinon à ce compte là, pourquoi ne pas demander à la police de s'occuper aussi des gamins qui font pas leurs devoirs?
