Expéditions/Base d'opérations

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lord terissa
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Message non lu par lord terissa »

Petit a petit la longue colone des hommes repartant vers le mur avancait vers leur destin.
Ligoté sur le dos d'un énome étalon noir, je ne tenté plus depuis des heures de me débatre et tenté de me défaire de mes liens. Voila comment j'allais finir enfermé dans les goéles de chateaunoir pour désobéissance et peut etre trahison.
La trahison , avoir voulue resté sur le poings des premiers homme pour attendre le retour de mes fréres et soeur, n'avoir pas obéie au ordre de linmark. J'aurais préférer mourir de faim sur le poing plutot que de me retrouver enfermer. J'espere que le lord commandant me comprendra.
Thargarys me manque , son absence devient de plus en plus dure au fur et a mesure que nous nous approchons du mur.
Un cri déchira la nuit les autres il avait pisté notre trace et serait sur nous d'ici quelque minutes, et moi je serait la ligoté privé de chéne ardent l'ultime cadeau de ma chére trés chere THARGARYS.
Soudain le commandant linmark s'approcha de moi et me fit juré de ne pas me sauvé et de me batre jusqu'a la mort.
A contre coeur je promis, il défit mes liens et me rendit mon épée.
Les autres étaient la a quelque pas de nous.
La charge allait etre violante et meutriére.

Je me mit de profil, levant Chéne Ardent a deux mainset ma mit a courrir.

-"Pour le mur !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!", mon cri se perdit a l'éternité
Advienne que pourra, durant ma charge , je me juré que je les retrouverait tous Thargarys , Cyromil , Supernounours...........

:roll: :roll: :roll:
Sans revanche , il ne peut y avoir de redemption.
Linmark
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Cinquième nuit.

Aujourd'hui, si on peut appeler jour cette obscurité qui vient progressivement sur nous au fur et à mesure de la montée de l'hiver, Ils nous ont attaqué, à dix lieues de Châteaunoir. Le goût du sang des mes frères est encore à mes lèvres ; sang jaillissant des griffes de ces affreuses bestioles blanches, ô dieux, blanches, et qui souriaient...
Les sauvageons ont peur, de la menace qui les guette du Nord. D'ou viennent-Elles ?!

Nos pertes ont été lourdes. Vingt des nôtres ne verront pas Longterte dans toute sa splendeur. (J'ai heureusement revêtu Fendragon d'obsidienne. Les gestes secrets de maître Truon me sont revenus si facilement, comme si le temps de mon enseignement n'était pas à de nombreuses sombres années...) Mon habileté a été précieuse, encore une fois, et il faut reconnaitre que Terrissa a un certain talent ; mais certains hommes ont été occis. Tués. Déchiquetés pas des griffes, des dents, autre chose... Nos Ennemis étaient peu nombreux, à peine une demi-douzaine, mais si féroces !
Nous accelérons le pas. Je ne veux pas mourir maintenant. Je ne veux pas que nous mourrions. Nous ne mourrons pas !
Je souhaite que le Mur soit là à notre arrivée. Et qu'il soit là à notre départ vers les terres éternelles.

Commandant Linmark, le Faucon du Mur.
Thargarys
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Quand Supernounours vint nous rejoindre, Galan et moi étions en pleine discussion.Les mots sortaient de nos lèvres bleuies par le froid avec autant de mal qu'une flèche transpercerait une armure d'acier valyrien.Le simple fait d'ouvrir la bouche écorchait mes lèvres gercées.
-Il faut continuer notre route, me dit Galan dans un murmure à peine audible.
-Oui, c'est ce que je pense aussi, mais les hommes ne doivent absoluement pas savoir ce que nous venons de recevoir, lui répondis-je le plus bas possible.
Nous venions en effet de recevoir un corbeau, qui ,par la plus grande chance, avait traversé le blizzard et la forêt hantée, pour venir se poser sur l'épaule de Galan.Heureusement, il était encore à l'avant en éclaireur, et personne ne l'avait vu décrocher de la patte de l'oiseau un minuscule morceau de parchemin tout fripé, presque glacé , et dont les mots étaient difficilement déchiffrables.
Il était aussitôt venu me prévenir, m'avait remis le message, et nous venions enfin de lire ce qui y était inscrit.Il avait fallut faire fondre la gangue de glace qui s'était formé autour, mais le papier n'avait pas subit trop de dégâts.
Le message disait ceci : Sauvageons à la porte, tenons bon mais avec beaucoup de pertes.
Poursuivez votre objectif.
Le Mur tiendra.
Tout ceci écrit d'une écriture nette mais précipitée, sûrement celle de mestre Jahry.
A coup sûr, si les hommes venaient à apprendre cela, ils voudraient retourner au Mur pour aider leurs frères et soeurs à le tenir.Mais les Dieux savaient que nous avions infiniment plus besoin d'aide qu'eux, retranchés derrière des remparts de pierre et de glace, et au moins dix foi plus nombreux que nous.
L'envie m'avait cependant prise d'enfourcher ma jument et de faire demi-tour le plus vite possible, ramener tout le monde au Mur et à sa sécurité, aider nos frères en péril, et ...retrouver Terissa.
Non, me dis-je intérieurement.Arrête de ressasser le passé, tu ne le reverras jamais, alors à quoi bon?
Déjà, au moins un de nos frères ne reverrai jamais le Mur, même si on arrivait à y revenir, lui resterait six pieds sous terre.Sa monture et lui avaient été pris dans un glissement de terrain, et enterrés sous des tonnes de rochers, qui avaient bientôt été soudés par la neige pilée et la glace.
Le pire, c'est que je ne connaissais même pas son nom.J'aurais dut mieux choisir mes recrues.Ma faute.Tout de ma faute.
La voix grave de Supernounours me tira de mes pensées:
-Il faut retourner au Mur! mugit-il à notre adresse.
Je lui donnait un coup dans les côtes, en essayant de le faire le plus discrètement possible, mais déjà plusieurs de nos frères et soeurs affairés autour des feux, avaient relevé la tête et dardaient leur regard désespéré dans notre direction. Je croisait le regard de Cymoril, qui nous observait depuis le feu auprès duquel elle s'était assise.Son regard interrogateur chercha des réponses dans mes yeux mais je détournai le regard pour qu'elle ne voie pas à quel point j'était troublée.
Je sentais sur ma nuque les regards de mes frères et soeurs qui se demandaient ce qui se passait.
Ils ne doivent pas savoir, sinon, c'en est fini de l'expédition...Je maudissais intérieurement Supernounours.Mais il était commandant de fort, c'était lui le plus gradé, et , théoriquement, c'était à lui que revenait le commandement.
Mais le message nous disait de poursuivre notre chemin, et il venait de Ran...
"Introduction trop longue, quand est-ce qu'on tape?"
Galan Dracos
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Message non lu par Galan Dracos »

Le corbeau qui n'était plus qu'un point noirâtre dans le blizzard lointain venait en un instant de décider de la destinée d'une vingtaine d'hommes et de femmes. Galan savait que sous aucun prétexte il ne devait être dévoilé à ses frères: jamais ils ne voudraient continuer en sachant qu'ils étaient coupés de leurs bases arrières. Supernounours aurait pu être mis dans la confidence, mais il risquait, lui aussi, de passer outre les ordres du Lord Commandant et de vouloir tenter une percée en direction du Mur.

Sauvageons à la porte, tenons bon mais avec beaucoup de pertes.
Poursuivez votre objectif.
Le Mur tiendra.


"-Il faut retourner au Mur !" fit soudain le Commandant de Fort Nounours, de l'autre côté du campement de base. Huit cent jurons s'échappèrent simultanément des lèvres figées du reître tandis que les combattants de la Garde de Nuit relevaient lentement la tête, certains se dirigeant même vers leurs chevaux, pressés de quitter cette plate-forme de glace et de mort. Galan sentit un léger choc au niveau de ses côtes; relevant lui aussi les yeux, il croisa le regard de Thargarys...l'ordre ne pouvait pas arriver à un pire moment. Elle a peur de prendre ette décision. Il le faut pourtant. Il se pencha légèrement et fit, à l'oreille du Premier Eclaireur:

"-Je m'en occupe."

Puis il se leva et cria à son tour:

"-Nous ne pouvons pas repartir maintenant ! Nous avons aujourd'hui une chance, une seule, de savoir ce qu'il est advenu des sauvageons...et ce que sont ces choses qui nous ont attaqué." D'autant que maintenant qu'on a lu ce putain de message, on n'a plus le choix, ajouta-t-il dans son for intérieur.
"
Supernounours s'avança lourdement vers Galan, le regard dur.

"-J'ai dit que nous partons, et nous partons.
-J'ai vu de quoi l'ennemi est capable, Commandant. Si nous repartons maintenant, nous nous passerions nous-même au fil de l'épée. Allons toujours de l'avant, et nous transpercerons leurs forces...
-...comme le bois transperce l'acier.
-Comme le bois transperce le beurre chaud et mou. Commandant, il nous faut poursuivre notre mission jusqu'à son terme.
-De quel droit...!" éclata Supernounours, prêt à frapper Dracos. Il se retint et se reprit, lentement.
"-Galan, tu es une forte tête, mais je te jure que si tu refuse de rebrousser chemin, je te ferais traîner par mon cheval jusqu'à Châteaunoir.
-Essaie.
-Ne soit pas insolent !
-Le mot qui convient est "réaliste".
-Ca suffit...". Il jeta un regard à Thragarys, qui baissa immédiatement les yeux, des larmes de glace coulant de ses cils encroûtés de gel. On aurait dit qu'elle pleurait, n'eut été la farouche détermination encore inscrite dans son regard.

"-Tu le soutiens ?" demanda le Commandant avec fougue. Pas de réponse. Supernounours fulmina.
"-Je ne vais pas laisser deux inconscients dans votre genre faire tuer vingt des meilleurs d'entre nous. Allez à la mort et au diable, je retourne au Mur. Il aura besoin d'hommes."

Il en a déjà besoin, songea Dracos, mais sans moufter. Non, trop bête. Thragarys et moi mourront si nous restons seuls, mais tout le monde crèvera si nous obéissont à Supernounours...et il ne peux pas encore savoir que le Mur est attaqué. Pas tant qu'il n'est pas convaincu de l'utilité de cette mission.

Galan fit alors deux pas en direction du Commandant, qui lui tournait le dos, et le retourna d'un geste bruque, le fixant dans les yeux. Aussitôt, deux hommes bandèrent leurs arcs.

La situation semblait sans issue.
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Gregor
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Message non lu par Gregor »

Sauvageons à la porte, tenons bon mais avec beaucoup de pertes.
Poursuivez votre objectif.
Le Mur tiendra


"HA" fit Gregor en repensant à ce message envoyé loin aux Nord. "Voilà deux jours que nous combattons fermement pendant que ces patrouilleurs se la coulent douce là bas. Si j'avais su j'y serai finalement bien parti. Mais bon c'est trop tard"

Finissant d'empaller la tête d'un chef sauvageon sur un pieu à un endroit stratégique car vu loin à la ronde. Il cria "Voilà ce qu'il en coûte de s'attaquer à la garde de nuit".
Repartant vers escaliers en riant, Gregor se dit qu'il avait bien mérité une bonne nuit de repos.
Ma bibliothèque : viewtopic.php?f=9&t=4351
lord terissa
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Message non lu par lord terissa »

Je me réveillé trempée de sueur dans la neige, mon épaule me faisait souffrir atrocement. Je porté la main a mon épaule et découvrir mes doigts poisseux de sang , une lame sauvageonnes, les événements s'étant déroulés quelques heures plutot me revinrent en mémoire.

Nous avions été attaqué par l'arriére des autres tout d'abord et des centaines de sauvageons que ds-je des milliers. Les bleus avaient été passé au fil de l'épée sans avoir eut le temps de se défendre pour les autres une lutte farouche nous avait menné la ou nous étions.
A quelque pas de moi le ommandant linmark recroquevillé sur lui méme prés d'un arbre en état de choc visiblement, les quelques fréres qui avait reussit a survivreétait la aussi panssant leur bléssure et entérant les morts.
Nos assaillants doivent etre entrain d'assiéger le mur me prije en a penser.Je me relevé ten bien que mal ramassa grand griffe et m'approcha de linmark.
"nous devons retourné au mur et en vitesse" lui dis-je.
Il levant la tete et me fixa d'un regard vide.
"Pour quoi faire il y sont le mur est assiégé nous ne passerons pas, c'est impossible."
"Si nous passerons le caribou m'a beaucoup parlé des fondations du mur des tunnels et des passages secrets, nous puvons passé et aidé au défense."
"Alors ca y est tu est guéri tu ne pense plus a retrouver les autres, tu veut rentrer au mur pauvre fou que tu est"
Les hommes se tournére vers nous.
"Ceux qui veulent rentrer venait avec moi je connais le moyen de retourner a chateau noir"
Comme un seul hommes ils se léverent recupérant leur bardas et me suivirent, nous avions avancées de quelques pas seulement quend le commandant m'appela:
"Terissa, aide moi, je t'en pris je ne sens plus mes jambes, l'un de c'est monstre ma porté un coup de masse, je ne peu marché sans aide"

Sans leur demander quoi que se soit plusieurs bleus se mirent en tache de fabriquer une civiére; ils le respecte, ils iraient a la mort pour lui, je comprens pourquoi il est considéré comme l'un des plus grand sur le mur, cette pensé me traverssa l'esprit

Une fois le transport de fortune achevé et le commandant bien sanglé dessus nous primes la route

:roll: :roll: :roll:
Sans revanche , il ne peut y avoir de redemption.
Thargarys
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Message non lu par Thargarys »

Je relevais la tête et fixais dûrement les deux imbéciles qui avaient bandé leurs arcs.
Prenant mon souffle dans l'atmosphère glacée, trop loin des feux pour sentir leur chaleur, je grimpais sur un des tas de bois que les bleus avaient amassé depuis que nous avions fait halte.
Galan tenait toujours par l'épaule le commandant Nounours, son regard impassible planté dans le sien. On aurait dit un loup et un lion se jaugeant du regard avant l'affrontement.
Je rassemblait mon courage et m'adressais à mes frères et soeurs.
-"Vous voulez partir?Vous voulez vraiment partir?leur lançai-je .
Sachez que le message que nous avons reçu de Chateaunoir, était de la main de mestre Jhary, qui parlait avec la voix de notre lord Commandant.
Les mots exacts en étaient :
Sauvageons à la porte, tenons bon mais avec beaucoup de pertes.
Poursuivez votre objectif.
le Mur tendra.
Comprenez-vous ce que ça veut dire?Le Lord Commandant lui-même nous donne l'ordre de continuer notre quête."
Je laissais quelques secondes s'écouler, pour que tout le monde assimmile mes paroles.Maintenant venait le moment de vérité.
-Accepterez-vous de suivre un commandant de fort, au détriment d'un ordre express de l'homme qui dirige intégralement le Mur?
Les regards convergèrent alors vers moi, les yeux exprimant l'incertitude.Fallait-il croire cette femme juchée sur un tas de bois? Mentait-elle?
Galan, qui avait écouté ma diatribe d'une oreille distraite, surveillant toujours le Commandant Nounours, lacha alors l'épaule de celui-ci, et se tourna vers ses camarades.
-Thargarys a raison.L'ordre du lord Commandant est clair.Nous devons continuer notre route.De toute façon, nous sommes trop loin du Mur pour pouvoir leur être d'une quelquonque utilité .
Mes frères et soeurs hésitaient .Puis, soudain, une frêle silhouette se leva, et le feu derrière son dos dessina une silhouette de ténèbres.La créature s'avança, et je reconnus Cymoril.Encore une bleue, mais elle avait un très grand potentiel.
Elle me regarda dans les yeux et énonça d'une voix claire:
-Je suis le bouclier des royaumes humains.J'obéirai au lord commandant Ran Borune, quoiqu'il en coûte.
Le serment que tous avaient prêté soit devant les barrals aux faces blèmes, soit devant les autels illuminés des Sept, fut comme un coup de fouet pour tous les hommes et les femmes présentes.
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Cymoril
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Message non lu par Cymoril »

Je ne savais pas trop pourquoi j'avais dit ça. Mais la vision de Thargarys jûchée sur son tas de bois m'avait enfin fait comprendre que, si c'était contrainte que j'avais envoyée au Mur, j'avais enfin fait mien son idéal et sa terrible tâche. Désormais, je savais aussi que je suivrais Thargarys et Galan Dracos jusque dans les bras des Autres, notre mission était trop importante pour l'abandonner sur un coup de tête.
Tout autour de moi, mes frères et soeurs jurés proclamèrent à leur tour leur fidélité à la Garde de Nuit et au lord commandant. Les deux crétins baissèrent leurs arcs, hésitants. Le commandant Nounours nous regarda tous avec un air furieux puis il soupira et murmura à son tour :
- Oui, c'est vrai... je suis le rempart des royaumes humains, je...
- On nous attaque ! cria soudain quelqu'un.
- Aux armes ! hurla immédiatement Supernounours.
J'empoignais mon épée, me préparant à faire face à n'importe quoi. Nous n'eûmes pas longtemps à attendre...
Manwe
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Message non lu par Manwe »

Manwë se glissa vers ses compagnons. Les frères-épouvantailles avaient visiblement déjà servis. Criblès de flèches, et toujours debout, ils ne leurraient désormais plus l'adversaire.
Bientot nous leur ressembleront...
Ils avaient encore subis une attaque sauvageonne.
Apparrament ils attaquaient en petites vagues, mais Mawë savait parfaitement que ce n'était en aucun cas le gros des troupes qui venaient se briser contre la glace terrible du Mur.

Sauvageons à la porte, tenons bon mais avec beaucoup de pertes.
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Le Mur tiendra

Pas sur... Rien n'était sur, la neige qui continuait de tomber amenuisait les espoirs de la garnison restée au Mur.

Manwë repera une tache grise sur la neige pure, banda son arc, visa longuement, et lacha. La tache grise s'évanouit alors.
Je progresse... constata le jeune homme.
Il était arrivé au Mur, ne sachant même pas par quel côté se tenait une épée, il en ressortirait tel un grand guerrier.
Mais non, il ne ressortirait jamais. C'était sa place ici, ses frères, sa vie, pour toujours. Du moins jusqu'à ce que la mort qui campait au pied de ce qu'il défendait ne monte le chercher.
Qu'elle vienne, et je lui montrerait ce qu'est un véritable frère de la Garde de Nuit !

Cependant, elle ne venait pas... Etrange, on dirait qu'ils attendent quelque chose...

Mais quoi ?
One Ring to rule them all,
One Ring to find them,
One Ring to bring them all
and in the darkness bind them
Galan Dracos
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Message non lu par Galan Dracos »

Les deux gaillards qui tenaient Galan en joue eurent au moins le bon sens de décocher leurs flèches dans la masse qui les entourait. En une fraction de seconde, soixante sauvageons armés de haches avaient surpris les frères démontés. Deux hommes en noi gisaient déjà, la gorge proprement ouverte, au milieu des restes calcinés du feu de camp. Une flèche à pointe de silex effleura Thargarys. Dracos effectua une roulade qui lui permit d'éviter de se faire pourfendre et laissa son adversaire aux bons soins de Supernounours qui eu tôt fait de le décoller proprement. Les sauvageons se concentraient à l'est du campement, et un frisson glacé parcourut le corps du reître.

Ils tuent les chevaux.

Sans bêtes, ils étaient purement et simplement morts. Les voyant faire, Nounours rugit puissamment et se jeta sur eux, faisant tournoyer son estramaçon comme une marteau de forgeron. Cependant, le cercle de sauvagerie se dressait autour des frères de la Garde de Nuit. C'est trop bête.

Chacun pour sa peau, c'était la règle qui prévalait et qui allait tous les massacrer. Sur le champ de bataille, la discipline triomphe le plus souvent, disait Oberyn lorsque je coupais des têtes pour lui. Et bien, que l'enfer m'emporte, si je ne fais pas mieux face à une bande de sauvageons échevelés que face à des mercenaires expérimentés. Ils veulent massacrer nos bêtes ? Nous les tuerons comme des bêtes. La tactique de Ser Larron, dans le Val d'Arryn... .

Dracos bondit et tira Thargarys par le col.

"-Thargarys ! Plus le temps de faire mumuse ! Prend ton arc, faufile-toi par l'ouest et prend-les à revers ! Je vais au nord...". Avisant une chevelure flottant comme un panache au milieu du champ de bataille, Galan assena son premier coup d'épée sur le crâne d'un sauvageon, effectua une souple fente qui amena son estoc droit dans l'épigastre d'un second et laissa Cymoril se défaire du dernier, non sans écoper d'une vilaine blessure au flanc.

"-Cyymoril, relève-toi ! Tiens, prend cet arc, là, et va au sud du campement...dans une minute tu dois être hors de vue, tire !".

Dracos n'attendit pas de réponse. Il se rua dans les fourrés et compta rapidement quarante secondes. Puis il cria à pleins poumons:

"-Archers....TIREZ !".

Trois flèches volèrent. Les deux femmes étaient donc parvenues à leurs fins. Mais ce furent quinze, vingt, cinquante traits que les sauvages crurent voir.

La débandade fut monstrueuse, mais l'ilo formé par Supernounours et ses hommes restait en difficulté, autour des chevaux. Soudain, Thargarys se précipita hors des bois à leur aide, sans attendre le second tir. Pestant, Dracos continua à décocher flèches sur flèches, alors qu'aucun signe ne venait plus du bosquet de Cymoril.

Combien cette victoire allait-elle coûter...songea-t-il avec sa dernière flèche, se ruant vers Thargarys encerclée, l'épée nue... .
Linmark
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Message non lu par Linmark »

"Eh toi, hurlai-je à l'adresse d'une forme encroûtée de neige, fais gaffe avec cette civière ! Elle pourrait être encore utile !"

J'étais condamné, avec cette fichue jambe, à monter une mule. Terry s'était plus ou moins autoproclamé mon second dans cette expédition.
"Je suis sûr qu'il mettrait même pas une foutue majuscule à mon nom", grommelais-je dans ma barbe. Je me raserai dès que nous aurions botter le petit cul gelé de ces sauvageons.

"On va passer par Oakenshield. On a planqué des vivres là-bas ; on se reposera, et on fondra sur l'ennemi comme un faucon sur sa proie. Faudra juste virer la poignée d'"hommes libres" qui nous attendent là-bas."
Terrissa savait qu'ils ne seraient pas qu'une poignée, mais pas la peine d'évoquer le pire côté des choses. D'autant qu'ils ont peut-être trouvés la cachette d'alcools divers réservés à Longtertre. Foutu peuple. Dès qu'ils ont un problème, ils se réfugient au Sud. Ils comprennent pas leur future défaite ? Et qu'est-ce qu'ils foutraient à Villevieille ?!

"Allez, grouille toi, Cânhabisse !! On a un gros bloc de glace qui attend que nous pour le débarasser de parasites ! Mes frères, éructais-je en me redressant, on nous ATTEND, la-bas ! Vous devez foutrement pas décevoir Ran ! Pour le Mur ! Que Mohira nous protège ! KKARNAAJJ !!"

Une clameur s'éleva à mon appel, pourtant piètre discours. Je saurais bien trouvé mes mots face à la horde de barbares qui nous attendaient vraiment au Mur. Nous accélérâmes encore.
Thargarys
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Message non lu par Thargarys »

Au milieu de la bataille,me démenant comme une forcenée pour essayer de survivre dans cette masse humaine hurlante et vociférante.Je tranchais de tous les côtés, m'efforçant de viser les points vitaux, car chacun savait que les sauvageons étaient des guerriers, qui même blessés, pouvaient encore faire beaucoup de dégâts.
Un pas sur la gauche, taillade au niveau du cou, je n'attendais même pas de voir le sang gicler de la jugulaire sauvageonne que je venais de trancher.J'aperçus du coin de l'oeuil, un éclair rouillé sur ma droite, et pivotant pour me retrouver face à mon nouvel adversaire, je taillais dans les jambières, puisque c'était la seule chose que j'étais capable de faire pour l'instant.
Mon épée trancha dans les braies de cuir, les traversa, entra dans les chairs, puis vint l'os, qui fut aussi proprement coupé que la peau autour.
Mon adversaire s'affaissa, et son visage au niveau de mon ventre, j'eus tout le temps d'observer sa figure.Entourée de centaines de plumes, dents de renards et autres colifichets, il avait vraiment l'air d'un homme des premiers temps.
Cependant, la douleur et le désespoir que je pus lire dans ses yeux, me donna envie de détourner le regard.Je tint bon, et le regardait dans les yeux quand je l'achevais en le décapitant.La façon de tuer des bourreaux , pensais-je,je ne suis pourtant pas un bourreau, enfin, j'espère.
Je reçus soudain un violent coup dépaule dans les côtes, sentis l'air siffler au-dessus de ma tête, et fus projetée à terre entre les cadavres de mes frères et soeurs et ceux des sauvageons.
J'essayais de me relever gauchement, en essayant de ne pas prendre de coup.Je vis devant moi deux jambes bien plantées dans le sol, dos à moi, je reconnus aussitôt Galan.Il sa battait à grands coups, taillant de tous les côtés, essayant de tenir les adversaires le plus loin possible de nous.
Bien sûr!C'était lui qui m'avait projetée à terre.
Il venait de me sauver la vie, cette constatation fut comme moi comme un coup de boutoir.J'éprouvais aussitôt une bouffée de reconnaissance pour mon sauveur, mêlée à une vague de colère envers moi-même, de m'être mise à rêvasser comme une bleue au milieu d'un champ de bataille.
Tournant brièvement la tête, il s'assura que j'étais bien debout, puis commença vraiment à se battre.Sa tactique changea du tout au tout.
A la place d'essayer de tenir les adversaires à distance, il prenait des risques calculés,semblait les laisser percer sa défense, puis se rétablissait, et pendant qu'ils étaient vulnérables dans leur attaque, les tuait d'un rapide coup d'estoc.
Se tournant vers moi une dernière fois avant de disparaître dans la mèlée, il me jeta un:
-Plus haut ta garde fillette!
Le reître disparut enfin tout à fait, et je reprenais le combat, mais avec un regain certain d'aplomb et de grâce.Essayant d'imiter le style de Galan, je fis beaucoup de dégâts parmi les rangs ennemis.Puis, prenant goût à l'escrime, j'en vins à inventer mes propres chorégraphies, mes propres parades, et oubliait tout, le monde autour de moi, Terry qui partait pour le Mur, mes regrets pour la vie que je menais avant, j'oubliais tout.
Mon épée et les quelques adversaires qui étaient autour de moi devinrent le monde,et je perdis totalement conscience du réel.
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Cymoril
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Message non lu par Cymoril »

Toujours dissimuée dans les bois, je regardais les combats, pliée en deux de douleur. Galan Dracos et Thargarys se battaient avec un style éblouissant, ils semblaient danser mais un cercle de morts se formaient autour d'eux. Supernounours, de son côté, ferraillait avec la même ardeur. Lentement, les sauvageons reffluaient.
La main que je tenais pressée contre mes côtes était poisseuse de sang. j'avais suffisament d'expérience pour savoir que ma blessure était grave. après tout, j'avais déjà mortellement blessé quelqu'un avant d'être envoyée au Mur, je connaissais certaines choses. mais ma blessure n'était pas mortelle, je ne cessais de me répeter cela. je me relevais, mes doigts crispés sur mon arc. avec peine, je tirais les cinq flèches qui me restaient, tuant quelques sauvageons trop entreprenants.
puis j'éclatais en larmes, j'avais froid, mal et surtout peur de mourir ici dans la neige. mais quitte à mourir, je préférais le faire avec un peu de panache. je lançais mon arc et, lame au clair, je me jettais dans la bataille...
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Supernounours
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Les sauvageons arrivaient de toutes parts, comme si la forêt les vomissait par salves régulières. Quand un frère en abattait un, il était aussitôt remplacé par un autre plus féroce que le précédent. L'issue du combat semblait scellée. Abandonnant mon arc, devenu inutile depuis que les assaillants nous encerclaient étroitement, j'attrapais une lame grossièrement forgée dans la main inerte d'un sauvageon. Le fureur m'envahit et je me mis à trancher les membres à un rythme effréné, alternant les parades et les attaques. Plusieurs fois je fus blessé mais je ne sentais plus la douleur, rien qu'une haine envers cette horde qui fondait sur nous. Galan et Thargarys avaient disparus de mon champ de vision, et c'est à ce moment là que la peur s'insinua en moi. L'espoir s'enfuyait... Pourvu qu'ils soient toujours en vie ! Je m'en voulais de m'être stupidement mis en colère contre eux. Ce n'est que maintenant que je réalisais mon erreur. Il fallait que je m'excuse, mais pour cela, je devais nous sortir de ce foutoir. Soudain, je vis la jeune Cymoril brandir son épée et se ruer vers nous en hurlant. Son inexpérience et sa frêle carrure me rappella à quel point elle était vulnérable, et pourtant elle se jetait aveuglément dans la fournaise... Ce courage me redonna foi et je redoublait d'ardeur en tentant de me rapprochant d'elle. Quand je fus à ses côtés, je m'aperçus qu'elle était méconnaissable : de sang ennemi bourbouillait son visage d'ordinaire si angélique et son expression sauvage aurait fait fuir un Autre... Je souris à cette idée et poursuivais la lutte, en veillant à ce que rien ne lui arrive. Les têtes volaient et le sang giclait de tous les côtés comme un milliers de geysers écarlate. Je soupirais de soulagement en découvrant Thargarys et Galan quelques pas derrière moi, dos à dos, essayais fougeusement de repousser les innombrables assauts. Je tirais Cymoril par la taille et l'emmenais avec moi pour porter assistance à nos deux amis. Ces derniers nous aperçurent et se placèrent à nos côtés. Désormais, nous étions tous réunis pour repousser définitivement l'attaque sauvageonne.
lord terissa
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nous arrivames au pied du mur prés d'un des fort en ruine je ne serait plus dire lequel mais cela faisait trois jours que nous marchions en quéte des indices qui n'avait été donné pas le caribou. Le mur sous ma main été lisse et froid mais je trouvé tout de méme l'étoile gravé dans la roche.
J'y inséré le poignard de la garde de nuit, celui que l'on nous remété a notre arrivé, et la pierre commenca doucement a bougé vers la droite , découvrant devant nous un escalier sombre et visible trés profond.

Je mis engagé le premier , j'avais conduis notre petite troupe jusque la et je n'avait pas l'intention de les mené dans un piége , si piége il y avait.

-"les deux la bas , vous vous relairé pour porté le commandant toutes les vingts minutes!", il aquiésserent sans posé de questions.
Je m'approché de Linmark et lui expliqué le déroulement des événements a venir. Il me laissa l'entiére responsabilité du groupe.

-"En rang par deux, épée au clair et allumé moi ces bons dieux de torche sa devrait déja étre fait , plus vite on aura quitté se tunnel plus vite nous seront de retour a chateauxnoir".
En quelques minutes tous le monde fut prés et nous commencame notre longue descent silencieuse vers le entrailles du mur et la relative sécurité du retour vers chateauxnoir.
Nous allions étre sauvé, la paoix qui avait glissé pour laissé place au escalier se referma une fois le groupe rentré dans les escaliers dans sa totalité.
Sauvé , nous et Thargarys ,cyromil galan supernounours et tous les autres las bas dans les crocs givres les revéront nous .
Mon esprit été surtout focalisé sur Thargarys la premiere a n'avoir acceuillie , entrainné ........ la revérai-je en vie , mon esprit me disait que non, mon coeur me disait le contraire.

:roll: :roll: :roll:
Sans revanche , il ne peut y avoir de redemption.
Thargarys
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Une étoile filante passa dans le ciel au-dessus de moi.
Selon ma grand-mère, fille de sorcière des haies,cela voulait dire que quelqu'un, quelque part, pensait à moi.
Terry peut-être.Ou peut-être pas.
Peut-être était-ce aussi l'âme d'un de mes frères et soeurs qui venait de rejoindre les cieux.Qui irait-elle retrouver?
Les dieux du Nord sur leurs trônes de Glace entourés de barrals?Ou les Septs, pour embrasser la Jouvencelle et se faire étreindre par la Mère?
Peut-être aussi aucun de ceux-là.
Les frères noirs comptaient aussi des fidèles de R'hllor dans leurs rangs.Et, quoi qu'on en pensait, ils combattaient aussi bien que les adorateurs des Septs.Cependant,les quelques adeptes de R'hllor qui étaient morts aujourd'hui ne seraient pas incinérés comme ils l'avaient voulu.On n'avait pas la droit d'allumer de feu, même pour faire chauffer de l'eau pour soigner les blessés.Ils seraient enterrés avec leurs frères et soeurs.
Finissant par pourrir dans leurs braies tachées de sang,se mélangeant à jamais avec la terre glacée.
Déjà quelques heures que le combat s'était achevé, et nous n'étions plus que dix.Pendant la bataille déjà, six de nos frères étaient morts l'épée à la main.Plus tard étaient morts les blessés graves, envahis par le froid qui montait de la terre meurtrière,abreuvée de leur sang et de leurs larmes silencieuses.
C'était maintenant sur cette terre inhospitalière que nous, les survivants au carnage de ce matin, essayions de trouver une position moins inconfortable pour nous reposer, et pour les plus chanceux, dormir.
Mon esprit se mit à dériver, et comme le froid commençait à engourdir mes membres, je me forçais à me lever et allait faire quelques pas sur la périphérie du camps.Grand mot pour une dizaine de corps inertes , enroulés dans des couvertures trouées, épluchées jusqu'à la trame, et tachées de sang.
J'aperçus une silhouette sur la gauche, assise à même le sol, le dos droit, le glaive en travers des jambes.C'était Galan.
Il se retourna à peine quand il m'entendit arriver, et reprit sa garde silencieuse.
Les étoiles brillaient toujours dans le ciel, et l'une d'elle se détacha soudain de la voûte céleste pour plonger vers le nord.Peut-être celle-la lui était-elle destinée.A lui, le reître.
"Introduction trop longue, quand est-ce qu'on tape?"
lord terissa
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Ca y est nous étions enfin en vue de la maudite porte, que nous attendions depuis des heures. Des heures sombres a marché dans l'obscurité, une a une les torches nous avaient fait défaut, quand nous arrivames a la sortie seul une d'entre elle avait tenue bo et nous éclairait encore.
Je m'approché de la porte, deux immensse batant en barral blanc se découvrit sous mes yeux, une face comme sculpé dans le bois semblait me regarder. Elle avait un visage sévére et buriné comme si les années lui avait laissé des séquelles de batailles et de chagrin.
-"Je voue mon honneur a la garde de nuit", dis-je solenellement en posant un genoue a terre. Le visage sembla s'animer et me repondit en ouvrant vers moi de grand yeux rouge.
-"Qui osse dérangé le gardiens de la porte immaculé".

-"Les hommes de la gerde de nuit vous demande le passage vers chateauxnoir".

-"Je vois en vous un dévouement sans borne au mur et a vos fréres le passage vous désormais ouvert".

De longue nuit passé a converssé avec le caribou m'avait appris l'existence de se passage et des mots juste a lui reciter pour regagné notre fort. Jeles avait soigneusement conservé dans un coin de ma mémoire au cas ou les choses tournerait mal et que notre seul échapatoire serait se passage.
Les deux émormes battants s'ouvrire dans un prodigieux grincement, nous découvrant le passage. Je repris la téte du groupe et avancait prudement. Nul ne savait si les sauvageons avait pris le mur et chateauxnoir, notre maigre éffectif n'aurait eu aucune utilité dans ce cas la.
Durant une dizaines de minutes nous grimpames des escaliers, qu'en enfin la lumiére du jour m'apparut, je resté sur le seuil sans le franchir.
Des hommes de la garde étaient la regardant dans notre direction mais ne nous voyants pas. Je compris l'entré du tunnel n'étaient pas visible de l'extérieur. Je ne retourné et lancait quelques ordres avant de franchir le seuil.
-"Rangainer vos lames, notre voyage touche a sa fin , nous sommes de retour a chateaunoir! Une derniere chose avant de vous reposé faite soigné les bléssées enmené le commandant Linmark voir le mestre, moi j'ai une conversation a avoir avec le lord commandant les événement de ces derniers jours impose des décisions et des imformations doivent lui parvenir."
Je fis un pas et me retrouvé enfin dans la cour.
:roll: :roll: :roll:
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Cymoril
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Message non lu par Cymoril »

Recroquevillée sur la terre glacée, je n'arrivais pas à dormir. ma blessure me faisait cruellement souffrir et je sentais que la fièvre n'était pas très loin. de temps en temps, des frissons me secouaient et je claquais des dents. Nos supérieurs avaient interdits le moindre feu et je les maudissais en silence, tout en sachant qu'ils avaient raison.
Des images des combats repassaient devant mes yeux. j'avais cru mourir en me jetant stupidement dans cette bataille mais Supernounours était venu à mon secours et m'avait entrainé auprès de Thargarys et Galan Dracos. nous avions repoussé les sauvageons jusqu'à devenir écoeurés de ce carnage. je doutais de pouvoir survivre, dans cet état, aux prochains combats de ce type.
Je vis Supernounours se lever dans l'obscurité et aller rejoindre les deux autres. Je l'imitais et leur demandais, pour chasser mes pensées amères :
" - Dîtes-moi, tous, je ne vous ai jamais demandé... Comment vous êtes-vous retrouvés sur le Mur ?"
Linmark
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Message non lu par Linmark »

Enfin de retour chez ce qui s'approchait le plus de "chez soi". Chez moi était mort depuis bien longtemps.
Je n'aimais pas la manière dont lord Terrissa m'avait évincé. J'avais encore une jambe, non ?! Passons ; il a fait du bon boulot, là-haut, et s'est imposé au Mur avec cette expédition... Jhary m'a donné du lait de pavot, cette bénédiction maudite. La douleur s'estompe, mais mon esprit se brouille et s'égare...
Heureusement que Châteaunoir a tenu. Ran est venu me voir ; je comprends ses plans. Espérons qu'il ne s'agit pas d'une énorme bêtise. L'attaque sauvageonne a été brisée, mais personne ne sait quand il reviendront, s'ils ne se rassemblent pas pour une seconde offensive, ou s'ils ne retournent pas à leurs villages primitifs, chez eux.
"Héhé". Comme si le Magnar et le Roi au-delà du Mur allaient se faire arrêter par nous. Pauvres chétives petites épingles... Sauf que nous sommes la Garde de Nuit. Et que les Corbeaux Blancs attendent leur heure. Qui sait quand elle viendra ?

Puissent SuperNounours ne pas se fourvoyer, continuer coûte que coûte. Et revenir. Vivants.
lord terissa
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Message non lu par lord terissa »

Ma cellule enfin de retour dans ma cellule, chez moi mais toujours aussi loin des crocgivres et de mes fréres en mission.
Tout ce qui c'était passé a partir du moment ou j'avais pris le commandement de retour au mur me traquassait .
J'avais évinssé le commendant Linmark et maintenant je le regrettais de quel droit avait je fait cela. Le doute et la réfléction n'était plus permis dans mon esprit j'irait lui parlé et lui faire des excuses , je n'avais cela que pour le bien de tous et ne pensait pas le bléssée.
L'entretien avec le lord commandant avait duré plus de six heures sans discontinuer, il n'avait pas voulue me parler des plans qu'il préparait et je le comprennais bien je ne suis que premier éclaireur et pas commandant de fort.
Il ma tout de méme félicité pour ce que j'avais fait et j'en était fier.
Je me dirigé d'un pas décidé vers les appartements du commandant Linmark afin de lui parlait et lui faire part de mes regrets qu'en au fait de son évnssement durant le retour au mur. Puisse t il me pardonné......
:roll: :roll: :roll:
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Thargarys
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Message non lu par Thargarys »

" - Dîtes-moi, tous, je ne vous ai jamais demandé... Comment vous êtes-vous retrouvés sur le Mur ?"
Nous nous retournâmes quand la frêle voix de Cymoril nous parvint.
Elle venait à notre rencontre d'un pas mal assuré, comme si elle était prête à s'écrouler dans la neige tassée sous ses pieds.
Supernounours alla vers elle, et la soutenant par le bras,l'aida à s'asseoir sur un rocher pour qu'elle se repose.
Galan tourna la tête dans notre direction.Dans son regard perçait la lassitude qui lui pesait comme un fardeau, mais qui d'habitude était cachée derrière un voile d'impassibilité.Je sentais un gouffre de désespoir s'ouvrir sous mes pieds, et mon esprit se porta immédiatement vers mes frères en route pour le Mur.Terry, Linmark, vous reverrais-je jamais?
Mais voir leurs visages dans mon esprit me redonna des forces, et une vieille phrase que j'avais entendue pendant mon apprentissage me revint en mémoire.
Nous sommes une piqure d'épingle dans le coeur de L'hiver.
C'était exactement notre cas.Nous avancions en aveugles au milieu de forces qui nous dépassaient, nous étions une dizaine seulement de frères noirs, une poignée d'êtres humains au milieu d'une tempête de morts vivants .
Mais si nous arrivions à destination, le coup à porter à l'ennemi serait terrible.
Un coup d'épingle dans le coeur de l'hiver.
Cymoril tourna la tête vers moi, et son regard me supplia presque de conter mon histoire.Il fallait bien que quelqu'un commence.Je me lançais donc dans le récit de ma vie.
-"Arrière-petite-fille de sorcière des Haies, j'ai vécu seule avec ma grand-mère pendant sept ans.Ma mère vivait à Blanc-Port, et ma grand-mère et moi vivotions de l'argent que nous envoyait ma mère quand elle le pouvait.Je ne m'en suis pas rendue compte quand j'étais toute petite, mais j'ai comprit depuis maintenant 15 ans, que ma mère était une femme de charme, une putain si vous préférez."
Mon discours ne choqua pas le moins du monde mes interlocuteurs, qui avaient sûrement connu des choses pires que cela.
"Donc, quand je m'en suis rendue compte, j'ai fait une fugue, je ne pouvait pas me faire à l'idée que ma mère vendait son corps pour de l'argent.Dans le cocon protecteur où ma grand-mère m'avait gardée, je n'avais aucune idée de ce qu'était une ville, avec ses putains, ses tripots, ses bordels et ses voleurs.
Je l'appris cependant très vite, et essayant de retrouver ma mère dans Blancport, je passais très vite du statut de pauvre gamine perdue en ville à celui de tire-laine.Recrutée pau après mon entrée en ville par le gouvernement clandestin des Bas-Fonds, je montait dans la hiérarchie.De tire laine, je passais à arnaqueuse, puis à monte-en-l'air.
C'était ce qui me convenait le mieux, et cette vie me plaisait.Je n'avais toujours pas retrouvé ma mère, mais je m'étais tellement bien adaptée à ma nouvelle vie que je n'en avais plus besoin .Chaque putain du port m'en tenait lieu, et j'avais pour maître d'école les voleurs les plus expérimentés en ville.Bien nourrie, grâce à mes larcins et aux largesses de mes innombrables mères, je grandis vite et bien.
Si bien qu'à 15 ans, je faisais ma taille adulte et les exercices nocturnes sur les toits m'avaient donné une musculature souple et élastique.
Cela ne dura malheureusement pas éternellement, et je me fis bientôt attraper pas les hommes du Guet.Ils me gardèrent en cellule et me condamanèrent à mort.J'avais le choix entre venir sur le Mur pour servir le royaume, ou finir la tête à 3 mètres de mon corps.
J'ai choisi le Mur."
Un grand silence suivit mes paroles, à peine rompue par la respiration sifflante de nos frères allongés dans la neige sur le sol.
Pendant mon discours, j'avais oublié de faire jouer mes doigts dans mes gants, et je ne les sentais maintenant plus.Je frottais mes mains l'une contre l'autre pour faire revenir la chaleur dedans.
"Introduction trop longue, quand est-ce qu'on tape?"
Galan Dracos
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Message non lu par Galan Dracos »

Deux heures plus tard.

Le froid transperçait Galan jusqu'aux os, mais il s'efforça de n'en rien montrer. La neige n'était plus, sous les nuages gris du Nord, qu'un tapis poussiéreux que seul la lumière d'une étoile venait parfois agrémenter de quelque reflet lunaire. Foutue beauté, pour un foutu carnage. Carnage était le mot qui convenait. Sur les vingts-trois hommes et femmes qui étaient partis, n'en restaient plus que dix, et autant de chevaux. Ces sauvageons voulaient nous empêcher d'aller plus loin. Eussent-ils tuées les bêtes, et nous mourions avec. La lueur d'une étoile filante arracha un instant le reître de ces considérations funèbres. Il jeta un coup d'oeil autour de lui, tentant de déterminer à quel point leur mission était un échec. Mon échec, d'ailleurs. Quelle bonne idée j'ai eue là.

Il vit en premier lieu Supernounours, qui montait la garde à l'autre extrémité du campement - songer d'extrémité pour une base de quelques mètres de long faillit le faire pouffer, mais le gel lui scellait hérmétiquement les lèvres. Seule sa respiration s'échappait, en une bouffée incertaine. Un peu plus loin, reposait Cymoril, dont le corps délicat était parfois agité d'un soubresaut dû à la fièvre. Cette mauvaise blessure lui coûterait peut-être la vie. Dracos se remémora sa question. "-Dites-moi, tous, je ne vous ai jamais demandé... Comment vous êtes-vous retrouvés sur le Mur ?". Aucune réponse autre que celle de Thargarys - dont la teneur était on ne peut plus classique, ces hisoires misérables abondaient sur le Mur - n'avait suivi, chacun tentant de toruver le sommeil, et Cymoril elle-même était tombée de fatigue quelques minutes après. Le reste du groupe, dont pas un membre ne comptait pas son content d'égratignues plus ou moins profondes, se composait de trois archers, deux cavaliers émérites, un palfrenier qui avait survécu par miracle, bien que salement blessé à l'aine, ainsi que de Thargarys.

Galan repensa à la bataille juste terminée. Il avait combattu comme un fauve, mettant en pratique ses techniques couplées de duelliste Braavi et de reître de bas étage capable de survivre en environnement hostile - face à des sauvageons déchaînés, par exemple. Elle aussi se bat bien. Manque un peu de prudence, mais elle apprendra vite...si elle en a le temps. 'tout cas, j'ai déjà rencontré de pires partenaires pour une danse à l'épée... . Les étoiles semblaient le narguer.

Bordel de dieu. On va tous crever ici. Qu'on arrive aux Crocsgivres ou non, on crèvera, tout pareil. Reste à savoir si on reste ensemble ou si on envoie quelqu'un prévenir le Mur. Mais qui viendrait ?

Si aucun renfort extérieur à la Garde ne vient nous prêter secours, le Mur tombera.


Secouant sa tête, Galan s'aperçut qu'il avait besoin d'un peu de sommeil pour se remettre les idées en place. Il se dirigea vers Thargarys, afin de la réveiller sans bruit pour qu'elle assure son quart.
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Gregor
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Message non lu par Gregor »

Dans les couloirs de chateau-noir menant aux appartements du commandant Linmark, au détour d'un sombre couloir Terissa tomba nez à nez sur Gregor clegane appuyé contre le mur. Il semblait attendre ici dans ce but.
"Tiens, tiens" dit-il "Alors Terissa, le "fameux" Terissa. On m'a conté tes exploits. Comment tu a ramené des hommes dont le commandant Linmark du poing des premiers hommes jusqu'ici. Mais vous vous êtes retournés alors que d'autres partaient aux crocs givres. Tututut. De plus on aurait outrepassé quelque peu la hierarchie. C'est pas bien ça. On n'aime pas trop ça par ici, surtout lorsque des petits nouveaux essayent de piquer la place aux anciens."
Prenant un air menaçant et le regardant intensément dans les yeux de toute sa hauteur, gregor l'attrape par le col et le soulève aussi facilement que si c'était un enfant : "Alors je vais être clair, moi les petits zélés comme toi je m'en méfie comme la peste, donc tu vas gentiment rentré dans le rang et rester à ta place et à ton rang. C'est clair?"
Il le lacha subitement et Terissa se retrouva sur les fesses, alors que Gregor partit en tournant le dos, et en lachant son rire si célèbre à Chateaux-noir, ce rire qui donne froid dans le dos.
Se retournant subitement "Ah oui au fait, pas la peine d'aller pleurer au lord commandant, il a une totale confiance en nous, ses fidèles et dévoués lieutenants de la première heure".
Ma bibliothèque : viewtopic.php?f=9&t=4351
Linmark
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( :lol: :lol: )
lord terissa
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Message non lu par lord terissa »

-"GREGORRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR!!!!!!!!!!!!!!!!!!.", le cri de Terissa déchira le silence et retentit dans tout chateaunoir.
Son visage s'était empourpré, ses muscles avaient doublées de volumes sous l'effet de la colére.
Il se releva lentement, mais avec des gestes sur.
-"De quel droit me parle tu de cette façon, je ne suis pas un bleue que l'on impréssionne a son arrivé. Tout ce que j'ai durant ces derniers jours ce n'était nullement pour prendre la place du commandant Linmark, je l'ai fait pour la garde de nuit pour le royaume et mes fréres et soeur. Si j'avais du resté fréres jurées ou bleue je le serait resté, je ne veut que servir le mur et rien d'autre.Devenir éclaireur commandant ou patrouilleur ne n'intérésse pas plus que cela , mais le lord commandant en a décidé autrement j'ai pris du grade et je l'assume je fais ce qu'il faut pour en etre digne."
Gregor le regarda incrédule, lui qui inspiré la peur et le respect dans le coeur de tous. Terissa avait été le premier a ossé lui faire front.
-"Et toi comment ose tu me parlé de cette maniére, sais tu réellement a qui tu t'adresse!"
-"Tu ne me fait pas peur, je ne tremblerait jamais devant toi!"

A ce moment la , le combat entre les deux hommes semblait innévitable, les yeux de Gregor semblait s'embrasé de milles flammes.
Tous connaissait sa valeur au combat, mais personne ou presque savait ce que Terissa savait faire. Sa famille presque aussi ancienne que les Starks, leur allégence a cette famille n'avait jamais faillie même dans les momment les plus sombres de l'histoire du nord. Leur épées avait toujours était tirées lorsque les seigneur Starks leur avait demandé et il était mort au chant d'honneur pour protégé le royaume.
Et Terissa était de cette trempe mais Gregor le savait t-il ?
Il se fire face se regardant droit dans les yeux
L'affrontement si il avait lieux riqué d'étre térrible

:roll: :roll: :roll: :roll:
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