Royaume de Vent et de Colères / Jean-Laurent Del Socorro
Posté : 21 oct. 2015, 12:43
Salut à tous, ça fait bien longtemps que je n'avais pas créé de sujet bouquin!
Je vous présente donc ma dernière lecture :

Le style tout d'abord, fluide et sans fioritures, avec une construction qui a un côté pièce de théâtre qui lui donne un petit cachet sympa. Citons notamment une certaine unité de temps (une journée, malgré des chapitres flashbacks) et de lieu (la ville de Marseille, hors flashbacks itou)
Ensuite, un côté historique qui n'est pas pour me déplaire, la ville de Marseille est bien dépeinte, même si j'aurai souhaité plus d’approfondissements.
Ce qui m’amène au principal défaut du roman : c'est bien trop court. 300 pages uniquement, mais ce n'est pas tant cet aspect qui me déplaît que la construction du récit : théâtral certes, mais qui multiplie les chapitres minuscules (2 à 3 pages pour la plupart), qui sont écrites selon le point de vue d'un certain nombres de personnages dont on n'a guère le temps de s'attacher. Chaque protagoniste a pourtant du potentiel, mais le récit ne prend pas le temps de les poser, d'en faire de vrais personnages. Chaque protagoniste à droit à un temps de parole réduit et pouf, on passe au suivant.
Il y a toute une partie flashback pour chaque personnage construit de la même façon, à ceci prêt que ce n'est pas du tout dans l'ordre chronologique et sans fil rouge apparent : on s'y perd un peu.
Il y aussi un peu de magie, mais franchement, je me demande ce que ça vient faire là : c'est sobre et discret, mais avait t'on vraiment besoin de ça? Ou il fallait absolument caser de la fantasy?
Tout ça pour dire que la lecture était plaisante, mais que je suis resté sur ma faim
Par contre je réutiliserai l'idée de la guilde des savonniers, moi
Je vous présente donc ma dernière lecture :

Ayant eu quelques bonnes critiques et le thème m'intéressant (j'ai également discuté très brièvement discuté avec l'auteur aux dernières imaginales) je me suis lancé dans ce premier roman de l'auteur.1596. Deux ans avant l'édit de Nantes qui met fin aux guerres de Religion, Marseille la catholique s'oppose à Henri IV, l'ancien protestant. Une rébellion, une indépendance que ne peut tolérer le roi.
À La Roue de Fortune se croisent des passés que l’on cherche à fuir et des avenirs incertains : un chevalier usé et reconverti, une vieille femme qui dirige la guilde des assassins, un couple de magiciens amoureux et en fuite, et la patronne, ancienne mercenaire qui s’essaie à un métier sans arme.
Les pions sont en place.
Le mistral se lève.
La pièce peut commencer.
Le style tout d'abord, fluide et sans fioritures, avec une construction qui a un côté pièce de théâtre qui lui donne un petit cachet sympa. Citons notamment une certaine unité de temps (une journée, malgré des chapitres flashbacks) et de lieu (la ville de Marseille, hors flashbacks itou)
Ensuite, un côté historique qui n'est pas pour me déplaire, la ville de Marseille est bien dépeinte, même si j'aurai souhaité plus d’approfondissements.
Ce qui m’amène au principal défaut du roman : c'est bien trop court. 300 pages uniquement, mais ce n'est pas tant cet aspect qui me déplaît que la construction du récit : théâtral certes, mais qui multiplie les chapitres minuscules (2 à 3 pages pour la plupart), qui sont écrites selon le point de vue d'un certain nombres de personnages dont on n'a guère le temps de s'attacher. Chaque protagoniste a pourtant du potentiel, mais le récit ne prend pas le temps de les poser, d'en faire de vrais personnages. Chaque protagoniste à droit à un temps de parole réduit et pouf, on passe au suivant.
Il y a toute une partie flashback pour chaque personnage construit de la même façon, à ceci prêt que ce n'est pas du tout dans l'ordre chronologique et sans fil rouge apparent : on s'y perd un peu.
Il y aussi un peu de magie, mais franchement, je me demande ce que ça vient faire là : c'est sobre et discret, mais avait t'on vraiment besoin de ça? Ou il fallait absolument caser de la fantasy?
Tout ça pour dire que la lecture était plaisante, mais que je suis resté sur ma faim
Par contre je réutiliserai l'idée de la guilde des savonniers, moi
