
Si vous aimez les livre de Justine Niogret et les légendes de la Table Ronde revisitées, ce livre vous plaira. Pour ma part, correspondant à l'une comme à l'autre catégorie, j'ai apprécié.L'éditeur a écrit :La légende veut que Mordred, fruit des amours incestueuses d’Arthur et de sa sœur Morgause, soit un traître, un fou, un assassin. Mais ce que l’on appelle trahison ne serait-il pas un sacrifice ?
Alité après une terrible blessure reçue lors d’une joute, Mordred rêve nuit après nuit pour échapper à la douleur. Il rêve de la douceur de son enfance enfuie, du fracas de ses premiers combats, de sa solitude au sein des chevaliers. Et de ses nombreuses heures passées auprès d’Arthur, du difficile apprentissage de son métier des armes et de l’amour filial. Jusqu’à ce que le guérisseur parvienne à le soigner de ses maux, et qu’il puisse enfin accomplir son destin.
Déjà, le fait de prendre le personnage de Mordred comme protagoniste principal était très original. Car si Morgane a connu son heure de gloire avec les romans de Marion Zimmer Bradley, Mordred était demeuré jusqu'à présent le personnage le plus négatif du cycle arthurien, fourbe et traître par excellence (régicide et parricide, tout pour plaire le garçon). Cela dit, j'avoue ne pas avoir tout lu sur Arthur et ses chevaliers.
L'auteur en a donc fait le personnage principal, le rendant profondément humain et incitant le lecteur à ressentir beaucoup d'empathie envers lui. Non, Mordred
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n'échappera pas à son destin
Quant à l'histoire, elle-même, le résumé de l'éditeur n'est pas trop trompeur même s'il est plus explicite que le roman. Certaines choses restent assez, très, sous-entendues. L'écriture est belle, poétique, etc. Si le roman est très court (moins de 200 pages), l'auteur prend le temps de travailler ses atmosphères. Le merveilleux n'est pas absent mais c'est du merveilleux médiéval directement issu des bestiaires de l'époque.