J'ai repompé et modifié le résumé de ce roman plutot que d'y coller le 4ième de couverture qui spolie ce qui s'est passé dans l'asile il ya 60 ans de cela...Tout commence par un accident de voiture. Jack Reed, un homme exemplaire (à la tête d'une chaîne d'ateliers, Reed pose d'échappements & pneus de Milwaukee, marié à Maggie, un fils de 9 ans Randy) braque et percute un arbre en voulant éviter une petite fille qui porte un imperméable blanc grisâtre et dont la capuche relevée lui occulte le visage. Après l'avoir recherchée puis suivie dans les bois, il découvre un bâtiment immense, abandonné, orné de visage scupltés aux yeux fermés un peu partout. Jack est subjugué sans savoir qu'il s'agit d'un ancien asile d'aliéné. Il se projette dans un avenir grandiose avec l'idée de transformer l'endroit en un complexe de loisir et détente le plus grand jamais créé dans le Midwest.
Est-ce son imagination ou bien entend t-il, en arpentant les sombres couloirs, des bruits bizarres qui font ssssshhhhhhhh sssssshhhhhh ssssssshhhhhhh ?
Un roman que l'on pourrait qualifier de facile, oui mais voila c'est suffisament bien fait et écrit pour s'y plonger.L'histoire est originale sans l'être vraiment, pourtant j'ai trouvé qu'il était très prenant. Dans la mise en scène de scène d'abord flippantes qui partent en vrille pour sombrer dans le gore, Masterton sait sacrément y faire. A lire tard le soir, c'est encore mieux !
Clairement pas pour les ames sensibles: il ya de l'hemoglobine qui coule, des membres arrachés, les hurlements des victimes sont effroyables et on ajoute aussi une dose de torture mentale... (j'édulcore un peu parfois c'est encore + affeux..)
L'étiquette de romancier d'horreur lui colle d'ailleurs beaucoup mieux qu'à Stephen King, parceque King n'est pas cette sorte de romancier quoiqu'on en dise.
Ce n'est que mon second Masterton mais j'ai l'impression qu'il existe déjà des constantes chez lui: le héro n'est pas au mieux dans son coupl mais il va rencontrer le super canon sexy à mort avec qui il va coucher...
