[Cycle] Basse-Fosse / Daniel Polansky

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Albéric
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[Cycle] Basse-Fosse / Daniel Polansky

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Basse-Fosse. La ville du crime. Les hors-la-loi sont rois, les femmes, fatales. Disparaissez, et les gardes s’assureront que personne ne vous retrouvera jamais. Prévôt est dealer. Il a été soldat. Il a été agent de la Couronne. Il a tout vu, et même pire. Difficile de trouver âme plus tourmentée. Il est aussi le plus à même de traquer l’assassin qui sème derrière lui les corps d’enfants horriblement mutilés. Un sinistre jeu de piste, où le chasseur pourrait devenir proie.

Sur la forme :
375 pages pour 20 € avec une magnifique couverture de Fred Augis et un 4ème de couverture qui a le bon goût de ne pas user la gatling à superlatifs.
Merci Bragelonne.


Sur le fond :

Le mélange fantasy et policier est efficace et a souvent donné de beaux résultats. Et ma fois ici encore la recette fonctionne bien avec la prose et l'univers de Daniel Polansky.

Le Prévôt nous balade à travers sa ville de lieux en lieux et d'interlocuteurs en interlocuteurs dans la plus grande tradition des enquêtes policières à l'ancienne. Mais malgré un style et un rythme agréable, ni la description des uns ni la personnalité des autres ne laissent de souvenirs impérissables. Du solide mais du classique car tous les rebondissements sont prévisibles sinon annoncés à l'avance. Je me suis même laissé un peu endormir dans l'enchaînement des faits durant les 7 jours de survis du Prévôt qui constitue l'essentiel du roman.

Et concernant le dénouement :
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effectivement pour la confrontation finale, que personnellement j'avais vu venir longtemps sinon très longtemps à l'avance, je m'attendais à du pyrotechnique ou du tragique... Mais non, c'est sobrement réglé en quelques pages !


Avec la narration à la 1ère personne, un personnage principal cynique qui navigue entre la voyoucratie d'en bas et la voyoucratie d'en haut, avec moult magouilles et une ambiance dignes d’un Roman Noir, le Prévôt de Daniel Polansky marche carrément sur les plates-bandes de Garett (Glen Cook) et de Taltos(Steven Brust).
Il flotte aussi ici et là le parfum de l'Ange de la Nuit (Brent Week) et des Salauds Gentilhommes (Scott Lynch).
Il flotte aussi ici et là le parfum des espaces urbains de Baldur's Gate et The Witcher.
Je me suis remémoré fortement le chapitre « Wyzima Confidential » pour ne pas le citer.

Des ouvertures vers la fantasy urbaine ?

Rigus la cosmopolite, sa ségrégation socio-spatiale en quartiers paumés (gangrenés par les mafias, les gangs, les dealers et les trafics de stupéfiants) et en quartiers huppés (très bons clients desdits dealers et desdits trafics de stupéfiants), ses communautés diverses avec son chinatown et sa Little Italy, son racisme ordinaire et sa police aux ordres du pouvoir aristocratique en place qui s'embourbe dans les conflits d'autorités ou/et de personnalités...
… Toute ressemblance avec une métropole américaine moderne lambda serait-elle purement fortuite ?

Tous ces policiers au lourd passé, du flic de base qui patrouille dans les rues au sosie du tyrannique Edgard Hoover en passant par la criminelle, les experts froids et les groupes d'intervention spéciaux...
Tous ces discours explicites ou implicites sur les partenaires, les ripoux, les boeufs-carottes...
Un Prévôt qui a une bonne tête de Michael Chiklis de la série culte The Shield...
Rappellent sans conteste l'univers des séries policières américaines !
Si on ajoute un scénario dans le plus pure tradition du Hard Boiled (les autorités corrompues, les crapules en tout genre, les femmes fatales, les représentants de l'ordre blasés qui naviguent entre différents niveaux de gris)...

… On pourrait se demander si l'auteur n'aurait pas mieux fait d'aller plus franchement sur les terres de la fantasy urbaine.

Bref :
Ce Baiser du Rasoir est très satisfaisant, mais il lui à nombreux niveau d'un je-ne-sais-quoi pour pouvoir passer un cap supplémentaire. Si tout n’est pas convainquant (worldbuilding, rythme, intrigue), un 1er roman qui a assurément de la gueule.Un auteur que je retrouverais avec plaisir mais que je ne vais pas non plus attendre avec impatience.


Maintenant je passe en mode pinailleur :

Encore une fois un auteur anglo-saxon, pour ne pas dire américain, nous écrit une histoire se déroulant dans un univers médial-fantastique avec :
- du tabac (ramené des Amériques) sous forme de cigares et de cigarettes
- du chocolat (ramené des Amériques aux XVIe)
- du café (diffusé par la France au XVIIe)
- du thé (ramené des Indes au XVIIIe)
- du sucre et du rhum (issu de la canne et donc hors de prix en Europe avant le développent des plantations outre-atlantique au XVIe)
- de la vodka (issu de la pomme de terre ramenée des Amérique), du whisky (Ballantine ou Jack Daniel's) du champagne (mis au point par Don Pérignon au XVIIIe)
Et je ne parle pas des sofas, divans et autres canapés issus du mobilier ottoman...
Du coup avec tous ces éléments on pense d'avantage à la 1ère modernité européenne (1500-1650) qu'à un énième univers médiéval fantastique : si l’auteur avait plus clairement construit un univers capes & épées, tout aurait été raccord.

Liberté artistique, manque d'imagination ou manque de culture ? Choisissez votre explication.
Mais dans la mesure où tous ces éléments apparaissent très souvent conjointement...
On pouvait mieux attendre de la part d'un auteur qui par d'autres côtés s'est fort bien renseigné sur les armes de tranchées de la 1ère Guerre Mondiale, qui fait des allusions savoureuses au krach boursier de Vienne en 1873 et ses conséquences, qui évoque la révolution hollandaise en faisant des Provinces-Unies une république à la fois nationaliste et populaire, et qui fait des liens entre les politiques interventionnistes des « Treize Territoires » (sic) et des intérêts financiers oligarchiques basés dans les « Îles » (faites votre choix entre les nombreux paradis fiscaux anglo-saxons qui sévissent des 2 côtés de l'Atlantique)...
Modifié en dernier par Albéric le 12 janv. 2013, 11:30, modifié 2 fois.
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tam-tam
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Re: Baiser du Rasoir / Daniel Polansky

Message non lu par tam-tam »

Je vais faire simple Albéric, tu m'as franchement donné envie de le lire. Merci :)
Et comme je l'ai vu à la bibliothèque, ça ne prendra pas 3 plombes avant que je ne l'entame.

Tu sais s'il est fini d'écrire?
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Albéric
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Re: Le Baiser du Rasoir / Daniel Polansky

Message non lu par Albéric »

Tu sais s'il est fini d'écrire ?
Je vais suppose que tu parles du cycle, si tant est qu'on puisse parler de cycle, puisque que j'ai l'impression qu'on est parti pour une série de one-shot avec la ville de Basse-Fosse comme fil directeur entre les romans.

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Once he was a hero of the Great War, and then a member of the dreaded Black House.
Now he is the criminal linchpin of Low Town. His name is Warden.
He thought he had left the war behind him, but a summons from up above brings the past sharply, uncomfortably, back into focus. General Montgomery's daughter is missing somewhere in Low Town, searching for clues about her brother's murder. The General wants her found, before the stinking streets can lay claim to her, too.
Cela ressemblerait à une version urbaine de Et pour quelques dollars de plus. Et c'est sorti l'automne dernier. :wink:
S'il a correctement marché chez Bragelonne on devrait le retrouver en VF dans l'année à venir.
Cela serait cool, parce qu'ils sortent suffisamment de bit-lit érotique/pornographique comme cela.
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Toon
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Re: Le Baiser du Rasoir / Daniel Polansky

Message non lu par Toon »

très intéressant ta critique Albéric (as usual :) )
Scott Lynch a mis la barre de la fantasy urbaine très haut, pourrait-on du coup être un peu décu de l'oeuvre de Polansky ?

ton côté pinailleur m'a fait bien rire, je me dis des fois que tu ça dois te bouffer la vie ? :D
question d'ailleurs: l'auteur utilise les termes "chocolat", "café"... ou bien on les comprend comme tels à la vue des descriptions qu'il en fait ?
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Albéric
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Re: Le Baiser du Rasoir / Daniel Polansky

Message non lu par Albéric »

Scott Lynch a mis la barre de la fantasy urbaine très haut, pourrait-on du coup être un peu décu de l'oeuvre de Polansky ?
Scott Lynch a mis la barre très (trop) haut, donc les défauts de Polansky sont donc plus voyants, mais cela reste très au-dessus de 3/4 de la fantasy à capuche : l'auteur est de Baltimore, vous savez la ville américaine pourrie de la série The Wire.
ton côté pinailleur m'a fait bien rire, je me dis des fois que tu dois te bouffer la vie ? :D
Oui mais non, les boulettes me font bien rire genre le pneu dans la Guerre du Feu... :roll:
C'est la récurrence des anachronismes facilement évitables qui me fait tiquer.
Où tu fais un truc 2ème degré comme Garrett, ou tu fais des efforts pour que tout soit raccord.
Quel est l'intérêt de créer un monde médiéval fantastique, si les seuls différences avec IRL c'est les transports (pas de voiture) et les communications (pas de téléphones pas d'ordinateur) ? Si l'auteur est incapable de se projeter dans les modes de vie médiévaux, et bien il n'a qu'à placer son intrigue dans une époque plus récente et puis c'est tout.
Quand je vois tout le mal que s'est donné Steven Brust pour intégrer le thé à son univers...
... alors que bien d'autres ne se donnent aucune peine dans leur background très proches de notre quotidien.
Pour roman Polansky, il suffisait de remplacer Ballatine et Jack Daniels par "tord-boyau", vodka par "brûle-gueule" et champagne par "vin mousseux / pétillant" et tout le monde aurait compris sans faire d'anachronisme.
(effectivement l'auteur utilise tous les termes tel quels)

Mais il paraît que les anachronismes n'existent pas : les lecteurs doivent faire avec les auteurs qui font ce qu'ils veulent.
Je m'arrête là, parce que sinon je vais être obliger de râler contre qui vous savez.
(je me suis fait basher parce que j'avais tiqué sur le cliché du casque à cornes, qui en vrai n'a jamais existé)
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Albéric
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Re: Le Baiser du Rasoir / Daniel Polansky

Message non lu par Albéric »

Je suis allé fureter sur la blogophère outrealtantique : le tome 2 est meilleur que le tome 1 (1/2 point en plus sur goodreads).
Le Prévôt est toujours de la partie même le Colonel se fait la part belle. On se dirigerait grosso modo vers un Sin City fantasy.
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Toon
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Re: Le Baiser du Rasoir / Daniel Polansky

Message non lu par Toon »

Un très bon roman de fantasy urbaine, des personnages hauts en couleurs réhaussés par d'excellentes joutes orales et les réflexions au quotidien de Prévot. De belles scènes d'actions notamment les
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2 courses poursuites par Crowley et les hommes de main de la Lame


On trouvera des ressemblances avec les Salauds-Gentilhommes et au Chacal de Nar. Les scènes "Première Guerre Mondiale" auraient très bien pu s'intégrer dans un roman de fantasy contemporaine qui se serait déroulé en 14/18, et s'intégreraient très bien dans un scénar AdC.

sur l'intrigue on pensera
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aux romans d'Agatha Christie, le coupable est finalement celle que l'on soupçonnait le moins, je pensais que le Héron était louche, loupé... La ficelle de la Lame est peut être un peu trop grosse... Interrogation quand même, que faisais le rasoir dans le double-fond du bureau si ce n'est pas la Lame qui tuait les gosses ?


Marrant, sur la toute fin
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ie scène finale avec Célia, Prévot et Brightfellow, je n'aurais pas été surpris d'apprendre que Pinson fut le fils de Célia et Prévot... Tant pis si tel n'est pas le cas, j'aurais trouvé ca un peu gonflé...


sur la suite
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c'est bien entendu ouvert, la Peste fera t-elle son grand retour à l'été ?
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tam-tam
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Re: Le Baiser du Rasoir / Daniel Polansky

Message non lu par tam-tam »

Je suis d'accord avec vous. C'est effectivement une bonne lecture. Certes pas du niveau des salauds gentilshommes mais ça reste très correct.

Ca qui m'a géné le plus, c'est la prévisibilité su scénario:
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1)La grosse ficelle qui pousse à nous faire croire que c'est La Lame le coupable. Tellement grosse que je me la suis prise en pleine tête. Il a raté son coup tant pis. et 2) le rapt de Pinson

Fort heureusement, Polansky avait plus d'un tour dans son sac et a réussit à me surprendre quand même:
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Génial le coup du poison mélangé au souffle de farfadet! Et bien malin qui aurait pu soupçonner Célia.


En fait ce que j'ai aimé le plus c'est l'ambiance de ce roman et ses personnages et là c'est du lourd. Comme toi Toon j'ai adoré le chapitre 11. Je regrette qu'il n'y ai pas plus eu de flashback sur la guerre des Drennes.
Je m'y replongerai avec plaisir pour le prochain tome.
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Re: Le Baiser du Rasoir / Daniel Polansky

Message non lu par Toon »

tam-tam a écrit :
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2) le rapt de Pinson
Hmmm... Sur ce coup la je pense que tu as eu le nez sacrément fin bien vu mon Tam ! :punk:
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tam-tam
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Re: Le Baiser du Rasoir / Daniel Polansky

Message non lu par tam-tam »

Bah merci Toon, pour une fois qu'une de mes spéculations se confirme.

Aller pour la route une citation que j'avais bien aimé: "De près, on s'apercevait qu'il valait mieux la connaître de loin."
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Re: [Cycle] Basse-Fosse / Daniel Polansky

Message non lu par Albéric »

Le retour d'une vieille connaissance dans le tome 3 ? (tome 2 VF pour 2014, le tome 1 en poche pour janvier)

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amos
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Re: [Cycle] Basse-Fosse / Daniel Polansky

Message non lu par amos »

J'adore Garret, parce que c'est drole et souvent avec un dénouement surprenant... ici c'est parfois "drole" mais ce n'est pas vraiment le but premier, c'est plutot un personnage très sarcastique. Et il n'y a pas de dénouement classique
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pour moi Célia est louche depuis sa premiere apparition ... et effectivement la Lame ... c'était trop gros, trop maladroit
.

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La fin est traité trop rapidement, il vole le collier, le brise, s'enfuit ... et vous êtes à 2 pages de la fin.


Sinon je suis intégrallement d'accord avec Alberic, entre du Cook et du Brust, en moins bien et de loin.
Albéric
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Re: [Cycle] Basse-Fosse / Daniel Polansky

Message non lu par Albéric »

amos a écrit :J'adore Garret, parce que c'est drole et souvent avec un dénouement surprenant... ici c'est parfois "drôle" mais ce n'est pas vraiment le but premier, c'est plutôt un personnage très sarcastique. Et il n'y a pas de dénouement classique
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pour moi Célia est louche depuis sa première apparition ... et effectivement la Lame ... c'était trop gros, trop maladroit
.

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La fin est traité trop rapidement, il vole le collier, le brise, s'enfuit ... et vous êtes à 2 pages de la fin.


Sinon je suis intégralement d'accord avec Alberic, entre du Cook et du Brust, en moins bien et de loin.
Mais le potentiel est là malgré tout. Vraiment envie de voir l'auteur progresser dans sa voie, mais visiblement la série au point mort chez Bragelonne... une de plus... VDM
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