Maggie Black est écrivain. Elle vient d’hériter d’une maison en plein désert, dans les montages de l’Arizona. Son propriétaire, un célèbre poète avec qui Maggie correspondait, est mort dans d’étranges circonstances. La jeune femme s’installe bientôt dans la maison, mais la vie semble différente : les choses sont plus pures, les formes plus essentielles, les mystères plus profonds… La magie des collines est puissante, et Maggie pourrait bien y perdre la raison – ou la vie.
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J'ai passé un bon moment en lisant ce livre. J'ai pourtant eu un peu de mal à rentrer dans le récit au début. Tout était tellement confus et mystérieux que j'avais envie de tout savoir, de tout comprendre tout de suite. Bon, il faut dire que je manque un peu de patience ces temps-ci, ça n'aide pas.
Mais bon, comme je n'aime pas laisser en plan les livres commencés, j'ai persévéré et finalement la magie a pris.
Insidieusement, je me suis mise à m'intéresser aux personnages, à leur quotidien qui plongeait jour après jour dans cette espèce de magie primitive qui imprègne le moindre centimètre carré du désert et des montagnes où se déroule l'histoire.
J'ai beaucoup aimé le style de l'auteur. Les personnages que l'on suit sont presque tous des artistes et on voit presque tout à travers leurs yeux, leur art, sculpture, peinture, musique, chant et poésie. C'est une œuvre très visuelle, très descriptive et j'adore quand je parviens aussi bien à visualiser les mots que je lis en image. J'avais l'impression de voir le film des événements se dérouler dans ma tête.
La montée d'adrénaline à la fin m'a bien plu et la fin, pas aussi convenue que je l'avais craint. Une bonne surprise pour moi donc.
