Haïe et redoutée, la magie avait disparu du pays. Elle s'en revient aujourd'hui, libérée des sortilèges des mages de sang. Et Aren sent croître son propre pouvoir, la "vue", qui lui révèle des instants du passé comme d'obscurs éclats d'avenir.
Peut-elle s'en servir au profit de son village, que des maraudeurs menacent de piller et de détruire? Ils ont tué son mari et sa famille. Le peuple sauvage, fées, farfadets, spectres et gobelins, qui se manifeste de nouveau, peut-il lui venir en aide? Et, surtout, le hob de la montagne acceptera-t-il de se mettre au service des villageois?
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Cela faisait un moment que je voulais le lire, mais j'ai longtemps remis à plus tard parce qu'il n'était disponible que chez l'Atalante. J'ai finalement pu le prendre d'occase et après coup, je suis contente de ne pas m'être jetée dessus.
Non pas qu'il est mauvais, je ne voudrais pas en donner une mauvaise impression. Mais j'avoue que j'en attendais plus. Le personnage du Hob n'est pas assez développé à mon goût; ce qu'on sait de lui reste finalement très superficiel. De même pour tout ce qui concerne l'ancienne magie et les êtres qui se réveillent à son retour. Bon après, c'est vrai qu'on pourrait dire que vu qu'ils avait presque été éradiqués depuis des siècles, pas étonnant que les personnages - et donc nous - en sachent si peu, mais ça m'a quand même frustrée.
Pour le reste, c'est plutôt sympathique. La narration à deux temps - à la première personne narrative pour Aren et focalisation interne 3è personne pour le Hob - était un peu surprenante au début, mais pas déplaisante. Les autres personnages sont tout de même bien dépeints, particulièrement Aren qui détonne un peu avec les canons des personnages féminins qu'on a l'habitude de croiser dans ce genre d'histoire.
C'est plutôt bien rythmé, je n'ai pas eu l'occasion de m'ennuyer et le style de l'auteur, avec ses touches d'humour me plaît toujours autant.
Le tout donne un livre sympathique, facile à lire - si on n'en attend pas trop. Dommage pour moi.
