Duma Key / Stephen King

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Catlinel
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Duma Key / Stephen King

Message non lu par Catlinel »

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Après avoir échappé à la mort, Edgar Freemantle, devenu manchot, s'isole sur une île de Floride, où il se découvre un don certain pour la peinture, mais ce don va se révéler être en fait un cadeau empoisonné que lui a légué une entité maléfique tapie dans les profondeurs abandonnées de l'île. Avec son voisin et ami, Edgar va tout faire pour l'empêcher de nuire.
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J'ai pris plaisir à le lire mais il ne figurera pas parmi mes préférés. Les raisons...
Alors déjà, je l'ai trouvé assez prévisible. J'ai vu pas mal de choses arriver avec plusieurs trains d'avance et si c'est par certains côtés satisfaisant de tomber "juste", à force, c'est un peu lassant.
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Du genre, la petite fille tombée de la carriole, j'ai fait la connexion avec Elizabeth quasi-immédiatement. Pareil pour Ilse, j'ai très vite senti qu'elle allait faire les frais de l'entité de Duma Key. Et comme j'ai eu tout le livre pour m'y préparer, j'avoue que sa mort ne m'a bouleversée outre-mesure... C'était triste, mais j'avais l'impression d'avoir pris malgré moi trop de distance avec le personnage.

Il y a tellement d'indices, d'indications laissées que finalement, j'ai vraiment eu très peu de surprises.
Ensuite, le rythme... Très inégal j'ai trouvé. Il y a des moments où j'avais l'impression de sentir de l'électricité sortir des pages tellement c'était intense
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La description de l'enfer qu'a vécu Edgar après son accident, la frénésie de peinture qui s'empare de lui, la visite de Ilse, etc...
Et le truc qui m'a vraiment fichu les chocottes, c'est Reba, la poupée. Au moment où je lisais le livre, j'ai viré tout ce qu'il y a de poupée ou de peluche de ma chambre

Et entre ces moments, ça faisait un peu soufflé qui se dégonfle - enfin, c'est l'impression que j'ai eu. Il y a des passages où j'avoue que j'ai du me forcer pour ne pas lire en diagonale.
C'est principalement la curiosité, plus que l'ambiance du roman ou les personnages, qui m'a fait le lire pratiquement d'une traite - je l'ai commencé la veille au soir, je l'ai fini dans la matinée. Je voulais savoir ce qui se cachait derrière tout ça. Là aussi j'ai été un peu déçue je dois dire. La fin m'a parue un peu facile, un peu bâclée et je suis restée sur ma faim.
Certains détails ont tout de même titillé ma fibre de fan kingienne :
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Bon, d'une, c'est fou ce que ça m'a fait penser à "Sac d'os". Mais surtout, une entité qui dort et qui semble se "réveiller" et se remettre en activité, avide de violence et de mort, tous les 25 ans... Ca ne vous évoque pas quelque chose ? L'action se serait passée à Derry, j'aurais parié ma main droite - hum, je retire ça^^ - qu'il y avait du "Ca" là-dessous.


Donc en bref, c'est du King, donc j'ai apprécié ma lecture. Mais de lui, j'ai lu beaucoup, beaucoup mieux.
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Toon
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Re: Duma Key / Stephen King

Message non lu par Toon »

Ce roman est atypique quant à sa localisation: King nous a habitué aux endroits pas forcément touristiques du Maine, ici on a droit à la Floride et plus particulièrement l'archipel dit des "Keys" (côté Ouest de l'état dans le golfe du Mexique).
Ensuite le fantastique n'intervient vraiment que dans la seconde moitiée (comprendre à partir de la page 400 pages sur 900), jusqu'à la on se demande vraiment ou KIng veut en venir et nous emmener. Et comme dh'ab le style de l'auteur fait que l'on s'accroche au livre sans s'en redre véritablement compte.

Le dernier tiers est un vrai page-turner très intense. Je rejoins ce que disais Cat sur l'inégalité du rhytme, mais perso, j'y vois plutot une montée progressive du suspens.
King a également mis en avant une relation père/fille qui a fait plus que faire vibrer ma propre fibre paternelle.
Et finalement la peinture (au sens large) prend une part importante dans le roman, ca aussi c'est original et nouveau chez King.

J'ai trouvé curieux qu'Edgar soit un personnage miraculé d'un accident de voiture. J'ai bien l'impression que le propore accident de l'auteur a été une exéprience + traumatisante que je ne pensais car ce thème des accidentés me semble devenir récurrent...
Catlinel a écrit : Alors déjà, je l'ai trouvé assez prévisible. J'ai vu pas mal de choses arriver avec plusieurs trains d'avance et si c'est par certains côtés satisfaisant de tomber "juste", à force, c'est un peu lassant.
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Du genre, la petite fille tombée de la carriole, j'ai fait la connexion avec Elizabeth quasi-immédiatement.
Pareil mais je ne crois pas qu'il jouait sur un effet surprise.

Effectivement on peut trouver des ressemblances avec d'autres de ses romans:
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Ca & Dead Zone notamment, j'ai moins pensé à Sac d'Os que Catlinel
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