Grendel / John Gardner
Posté : 03 mars 2011, 17:18
Comme Stalker des frères Strougatski lu l'an dernier dans la même collection-lisez-le, lisez-le!) une sacrée claque aussi, mais amha, moins facilement abordable
dans la présentation de l'éditeur, je ne retiens que :
( mais la ch.euse c'est quand même demandée ce que venaient faire les peaux de bananes glissantes même entre des failles temporelles
)
Vous voulez du "dark"? le récit d'un monstrrre sanguinaire qui bouffe tout cru -avé le casque et l'emballage- des soldats en amuse-gueule?
Un énorme dragon cruel et radin sur son butin ? Des "z'héros? Une gente châtelaine chaste et pure ? - et rousse, aussi!-.... il y a ...- oui, mais non!
Grendel, c'est notre frère obscur, c'est Caïn, comme il le comprend en écoutant les humains vers lesquels il tente d'aller et qui le rejetteront, incompréhensiblement pour lui au début-
Grendel,frère de solitude et d'exclusion, trop humain, provocateur, mais pas dupe, trop seul pour cesser d'être un enfant - terrible vision de la mère qui n'a pu le sauver des hommes !
et qui se joue de tout les poncifs humains - simple accident?
Ne connaissant rien , à peine le nom de BeowulfGrendel
Traduit de l'anglais par René Daillie
Edition de Thomas Day, Xavier Mauméjean
John Gardner
17,00 €
«Le Grendel de John Gardner est à la saga de Beowulf ce que l'Ulysse de James Joyce est à L'Odyssée d'Homère. Dans les deux cas, il s'agit d'une complète trahison. Cette violence faite au texte original n'est rendue possible que par une claire compréhension de l'œuvre, et se justifie par un impératif supérieur, celui de la création littéraire. Chez John Gardner, l'acte de réécriture se double d'une dette jamais acquittée à l'égard de son frère dont il est le meurtrier.»
Xavier Mauméjean.
Grendel, qui narre l'épopée de Beowulf du point de vue du monstre, s'est imposé en moins de quarante ans comme un des grands classiques de la fantasy anglo-saxonne. Court, brutal, d'un humour ravageur, ce conte philosophique frappe le lecteur avec la force d'une comète, dans l'éblouissement.
Nouveauté !

L'écriture est un régal, un grand coup de chapeau au traducteur !Court, brutal, d'un humour ravageur, ce conte philosophique frappe le lecteur avec la force d'une comète, dans l'éblouissement.
( mais la ch.euse c'est quand même demandée ce que venaient faire les peaux de bananes glissantes même entre des failles temporelles

Vous voulez du "dark"? le récit d'un monstrrre sanguinaire qui bouffe tout cru -avé le casque et l'emballage- des soldats en amuse-gueule?
Un énorme dragon cruel et radin sur son butin ? Des "z'héros? Une gente châtelaine chaste et pure ? - et rousse, aussi!-.... il y a ...- oui, mais non!

Grendel, c'est notre frère obscur, c'est Caïn, comme il le comprend en écoutant les humains vers lesquels il tente d'aller et qui le rejetteront, incompréhensiblement pour lui au début-
Grendel,frère de solitude et d'exclusion, trop humain, provocateur, mais pas dupe, trop seul pour cesser d'être un enfant - terrible vision de la mère qui n'a pu le sauver des hommes !
et qui se joue de tout les poncifs humains - simple accident?