Les chemins de Khatovar

On ne collectionne pas sans péril des reliques toutes plus étranges les unes que les autres. C'est ce que va apprendre Jude en achetant le dernier costume d'un mort. Soudain, au pied de son lit, derrière une porte, à ses côtés en voiture, grimaçant et assoiffé de vengeance, apparaît l'ancien propriétaire de l'habit. Quelle histoire terrible de son passé cherche-t-il à lui faire payer? Aux frontières de la folie, une fuite éperdue commence...

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J'ai été contente de constater que la bonne réputation du livre n'était pas usurpée. Enfin à moi en tout cas, ça m'a beaucoup plu. Le fantastique tient une bonne place dans l'histoire, ce que j'ai beaucoup apprécié et l'auteur a un talent certain pour rendre l'intrusion du mort et de l'au-delà de plus en plus angoissant.
Pourtant, ce qui m'a le plus révulsé, ce sont bel et bien les horreurs survenues dans la vie réelle et qu'on découvre au fur et à mesure, en même temps que Jude en prend lui-même conscience.
Tiens, en parlant de lui d'ailleurs, je dois dire que c'est vraiment le dernier personnage pour qui j'aurais pensé éprouver de l'affection mais c'est pourtant bien ce qui s'est passé. Au début je passais mon temps à me fiche de lui, parce que je trouvais qu'il ne récoltait finalement que ce qu'il avait semé mais avec sa fausse carapace de vieux dur et sa langue acérée, j'ai fini par drôlement apprécier le bonhomme.
Je me suis délectée du début à la fin, qui soit-dit en passant, n'a pas du tout été telle que je me l'imaginais. Mais je serais bien la dernière à m'en plaindre.
Bref, à conseiller sans modération selon moi et j'espère que l'auteur ne s'est pas arrêté en si bon chemin.

Encore un livre dont je n'avais jamais entendu parler Cat. C'est une (bonne) habitude!
Cette histoire de croque-mort à l'air du tonnerre.

Il a connu une certaine notoriété à un moment parce que l'année où il est sorti est aussi celle où on apprend que l'auteur en question n'est autre que le fils de Stephen King. Ce genre de coup de pub (volontaire ou non) a tendance à me faire fuir et j'ai longtemps boudé le livre. Mais une connaissance me l'a chaudement recommandé et je regrette seulement qu'elle ne l'ai pas fait plus tôt.

Une superbe découverte pour moi! Je n'avais pas particulièrement envie de lire cet auteur, de peur qu'il ne se contente de copier son illustre père, mais j'ai eu tort !

Au contraire de King qui a souvent des histoires malsaines et dérangeantes, Hill est beaucoup plus soft.

Son histoire est vraiment bien amenée, on s'attache rapidement aux personnages et on suit avec beaucoup de stress le déroulé de cette course-poursuite entre le héros (Jude, un artiste rockeur gothique qui traîne des blessures d'enfance et qui collectionne les objets malsains ou surnaturels), sa petite amie Georgia et le fantôme. Jusqu'au final qui nous réserve encore des surprises.

Franchement, un coup de coeur!

mzelle a écrit : ↑19 mai 2018, 10:58 Au contraire de King qui a souvent des histoires malsaines et dérangeantes, Hill est beaucoup plus soft.

ca c'est marrant car à la lecture du recueil de nouvelles de Joe Hill (cf l'index )j'ai eu le sentiment inverse, j'ai trouvé qu'elle étaient vachement dérengeantes...

j'en ai un ou deux dans ma PAL, je leur donnerai une chance cette année.

Toon a écrit : ↑19 mai 2018, 18:11 ca c'est marrant car à la lecture du recueil de nouvelles de Joe Hill (cf l'index )j'ai eu le sentiment inverse, j'ai trouvé qu'elle étaient vachement dérengeantes...

j'en ai un ou deux dans ma PAL, je leur donnerai une chance cette année.

Mince, c'est peut-être seulement ce livre qui est soft alors ? Je n'en ai pas lu d'autres encore .

mzelle a écrit : ↑19 mai 2018, 18:21 Mince, c'est peut-être seulement ce livre qui est soft alors ? Je n'en ai pas lu d'autres encore .

j'ai Cornes et No2feratu à lire je crois

Jude Coyne, quinqua sosie de James Hetfield et ancienne star du Hard-Rock est un collectionneur d'objets lugubres et de groupies qu'il aime les affubler du nom de l'état américain ou ils les a rencontré.

Jusqu'au jour ou la sœur de l'une d'entre elle, qu'il a jeté, décide de se venger via le fantôme de leur beau-père...

Derrière cette rapide intro se cache une livre plutôt classique dans son récit mais avec des très beaux personnages (Le fantôme particulièrement sadique au passé horrifiant) et un rythme particulièrement soutenu. On notera au passage des petits clins d'oeil au monde du hard-Rock tels les chiens de Jude nommé Bon et Angus... Si j'ai eu l'impression de lire du Stephen King dans les premiers chapitres, Joe Hill s'éloigne suffisamment du style de son père pour que d'éventuels mal-pensants puissent crier au plagiat.

Un roman efficace qui ne fait pas vraiment peur mais était-ce vraiment le but ?