Le Dernier Rayon du Soleil / Guy Gavriel Kay
Posté : 11 oct. 2010, 03:07
Première édition : 2004
Le Pré aux Clercs : 2006.
Alors cette fois, l'auteur s'est attaqué aux Vikings, aux Anglais et aux Gallois (je pensais qu'il s'agissait des Irlandais jusqu'à ce que je lise les remerciements à la fin) à l'aube d'une christianisation, lorsque Gallois et Anglais se tapaient dessus et que les Vikings en profitaient allégrement pour lancer des raids sur tout ce joli monde. J'ai bien aimé les références que Kay fait à l'ensemble de son œuvre (ne manquez pas celle à notre ami Crispin). Cette fois, aucun problème de classification, les fées sont réelles, il s'agit donc de fantasy sans l'ombre d'un doute.
L'histoire est bien (elle m'a paru toutefois moins bonne que les précédentes (Chanson d'Arbonne, les Lions et la Mosaïque), peut-être parce qu'il y avait moins d'ampleur même si le souffle épique persiste), les personnages sont attachants (peu sont manichéens, excepté un, si vous lisez vous verrez qui) et j'aime toujours autant la manière de raconter une histoire de l'auteur. Il sait rendre comme personne les Moments, ceux où se nouent les fils de l'intrigue, ceux qui vont rendre un personnage changé à jamais. Et à côté de ça, il va doter d'une histoire un personnage même pas secondaire, racontant le déroulement de sa vie future sur deux-trois pages (ça arrive 3-4 fois il me semble). J'aime beaucoup ces digressions. Seul bémol, la traduction est nettement moins bonne que les autres ouvrages cités. Me souviens, entre autres, d'un paragraphe où il y a deux fois "pour se rendre" dans la même phrase et d'autres il y a des répétitions d' "étrange" à toutes les sauces.
Encore un livre très agréable à lire.
Le Pré aux Clercs : 2006.
Bon, je sais pas si j'ai bien fait de vous mettre le résumé de l'éditeur car il n'est vraiment pas terrible et truffé d'erreurs. Ce n'est pas spoiler que vous dire que Thorkell n'est pas le chef des Erlings (en gros, les Vikings) et que le titre (le dernier rayon du soleil) fait allusion au dieu-soleil Jad. Je soupçonne fortement le rédacteur de la quatrième de couv' de ne pas avoir lu le livre, enfin bref...Le Pré aux Clercs a écrit : Quelque part au nord, dans des contrées sauvages au climat extrême, trois civilisations sont parvenues à un tournant de leur histoire. À bord de leurs vaisseaux-dragons, les Erlings mènent des raids sanguinaires contre les Anglcyns, contraints de s'allier avec leurs ennemis de toujours, les Cyngaëls, pour repousser les envahisseurs. Mais le vent du changement souffle sur ces terres hostiles où rien ne pousse. Thorkell le Rouge, Aëldred et Alun, les chefs de ces trois peuples que tout oppose, vont bientôt réaliser que leur survie dépend les uns des autres, tant leurs destins sont désormais liés. Malgré la présence bienveillante des fées de l'entremonde, est-on arrivé au dernier rayon du soleil ?
Alors cette fois, l'auteur s'est attaqué aux Vikings, aux Anglais et aux Gallois (je pensais qu'il s'agissait des Irlandais jusqu'à ce que je lise les remerciements à la fin) à l'aube d'une christianisation, lorsque Gallois et Anglais se tapaient dessus et que les Vikings en profitaient allégrement pour lancer des raids sur tout ce joli monde. J'ai bien aimé les références que Kay fait à l'ensemble de son œuvre (ne manquez pas celle à notre ami Crispin). Cette fois, aucun problème de classification, les fées sont réelles, il s'agit donc de fantasy sans l'ombre d'un doute.
L'histoire est bien (elle m'a paru toutefois moins bonne que les précédentes (Chanson d'Arbonne, les Lions et la Mosaïque), peut-être parce qu'il y avait moins d'ampleur même si le souffle épique persiste), les personnages sont attachants (peu sont manichéens, excepté un, si vous lisez vous verrez qui) et j'aime toujours autant la manière de raconter une histoire de l'auteur. Il sait rendre comme personne les Moments, ceux où se nouent les fils de l'intrigue, ceux qui vont rendre un personnage changé à jamais. Et à côté de ça, il va doter d'une histoire un personnage même pas secondaire, racontant le déroulement de sa vie future sur deux-trois pages (ça arrive 3-4 fois il me semble). J'aime beaucoup ces digressions. Seul bémol, la traduction est nettement moins bonne que les autres ouvrages cités. Me souviens, entre autres, d'un paragraphe où il y a deux fois "pour se rendre" dans la même phrase et d'autres il y a des répétitions d' "étrange" à toutes les sauces.
Encore un livre très agréable à lire.