Les chemins de Khatovar

Sortit recement chez chez lu en deux tome, c'est vraiment un excellent livre.
Cette fois ci Kay s'inspire de l'Empire Byzantin qui est en plus l'une de mes périodes préférée dans l'histoire !

Donc je vous le conseille fortement.

J'ai hésité à l'acheter...je n'en n'avait aucun écho...si tu dis qu'il est bien....pourquoi pas.
Le 4ème de couverture en tout cas m'inspirait quand même un petit peu

Je ne peut que te le conseiller

Je suis pas trés objectif j'adore cet auteur.

viens juste d'acheter le premier tome, et rejoins l'avis de ran pour l'instant, mais je n'en suis qu'au début. Mais quel début !

Ah cool

Et pourrai-t-on avoir un petit résumé, voir une critique pour ceux qui l'ont fini ?

voilà je viens de finir le premier tome et je trouve que c'est une très bonne histoire, pas si éloignée que ça du trone de fer finalement quand on réfléchit à l'aspect "jeux des trones". J'aime beaucoup la façon dont c'est écrit, c'est parfois un peu deroutant, le fait de revoir une scène se jouer et se rejouer suivant les différents persos mais c'est très intéressant. Le fait aussi quelquefois de partir de persos totalement inédits pour en arriver à rejoindre la trame principale est pas mal fichue non plus.

Pour l'histoire, ben il s'agit d'un mosaïste (un gars qui fait des mosaïques) qui vit bien tranquille dans son coin, enfin, plus trop tranquille depuis que la peste lui a enlevé sa femme et ses deux filles adorées, qui se retrouve un peu malgré lui en plein milieu de la cour d'un empereur lointain, un peu comme un pion dans un jeu d'echec, ou selon moi, comme un grain de sable dans un rouage bien huilé, en train d'essayer modestement de faire son boulot (une mosaïque dans un dome titanesque) en evitant de laisser son sale caractère l'entrainer dans le jeu des trones qui se joue parmi divers protagonistes qui n'éprouve aucun scrupules pour de simples "pions". Avec en prime des reflexions sur la religion, sur la vie, son sens, ses propres buts qui ne sont pas inutiles ou dépareillées dans un contexte qui rappellent enormément, Rome ou Byzance pour l'époque, avec ses jeux, ses moeurs, ses courses de char. Grandiose !

ah ! et j'ai oublié de dire que c'était plein d'humour aussi. héhé.

Ran, est ce que tu sais en combien de tomes c'est?

C'est en deux tome.
Le second est génial tu va voir.

De plus on y trouve un nouveau personnage, un médecin arabe, qui est pas mal non plus.

He bien voilà Ran, j'ai acheté le premier tome.....tu vois comme je te fais confiance...et à Nadine aussi....
Bon je vous tiendrai au courrant.....quoique je manque un peu de temps ces jour-ci

je me delecte deja, j'ai acheté le tome deux hier et je l'ai déja bien entamé. héhé.
Bravo Mimi ! N'oublies pas de nous donner ton avis !!

Je suis au milieu du 2è tome et JE ME REGALE...!

C'est admirablement bien écrit, inégal dans la construction mais passionnant et, parfois, à hurler de rire

J'espère que la fin sera à la hauteur, ce bouquin le mérite vraiment !!!

Voilà, j'ai fini il y a quelques jours... Et je suis déjà en manque

Si la fin est relativement prévisible, l'intensité du style la rend gigantesque, et j'ai eu beaucoup, beaucoup de mal à m'endormir après avoir refermé ce livre. Il n'y en a pas beaucoup qui me font cet effet...

Là je suis dans "Sinouhé l'Egyptien", roman historique relativement intéressant mais au style atroce (je grince des dents à chaque ligne, je me demande comment Mika Waltari a pu rencontrer un tel succès )... Très, très, très loin de la plume magique de GGK

Que d'éloges!
Si y a pas trop de jours de grèves... je vais l'acheter très vite!

je te le conseille vivement Arsenie. GGK est definitivement dans mon top 3 et ce livre est franchement un bijou.

terminé! : magnifique, j'ai même mieux aimé que les lions d'el-rassan
toujours de "l'épique", mais une variété de persos impressionnante,
( pas forcément " big hero" comme dans les lions!)
-du boutiquier " supporter" de courses de char (géniales!!!) aux empereurs , impératrices et putains (pas incompatibles) et bien sûr, les artistes et leur s arts (très intéressant, et pas ch... du tout!)
de la magie et de la poesie : les "feux follets de sarance" vont me hanter longtemps...
Ne pas hésiter à les ammener en vacances!
ptit bémol -vi toujours aussi ch...- : la toute dernière fin, rien à mes yeux ne l'explique par les relations précédentes : un peu "facile" ptêt?
mais le livre est tellement bien à lire, qu'on peut se contre ficher des ptits détails (on est "happé" à la lecture, c'est ça l'essentiel!)

A la mort de sa femme et de ses filles, emportées par la peste, Crispin, talentueux mosaïste, n'aspire plus qu'à l'oubli. Aussi, lorsqu'il reçoit une missive de l'empereur Valérius II le convoquant à Sarance pour décorer le nouveau sanctuaire de la Sainte Sagesse, l'artiste décide-t-il de refuser. Mais peut-on longtemps désobéir à son empereur ? Commence ainsi pour Crispin un voyage semé d'embûches avec pour seul compagnon un bien étrange oiseau pensant - et parlant ; muni d'un laissez-passer portant le sceau du chancelier, le mosaïste va traverser l'empire pour rejoindre Sarance. Sarance la dorée, capitale où pouvoir, art, intrigue et passion mènent une danse échevelée...

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Je viens de finir le premier tome, "Le chemin de Sarance".
Je dois avouer que le fait que le livre s'inspire de l'époque et de l'art byzantins m'inquiétait notablement; je ne suis que très modérément fan d'Histoire. Heureusement, il semble que je me sois inquiétée pour rien. A aucun moment je n'ai été assommée d'interminables chroniques émaillées de dates ou de noms dont je n'ai rien à faire. Certes, on n'échappe quand même pas à la présentation des différents états, pays, royaumes et tutti quanti, et de leurs dirigeants mais l'auteur s'en est tenu au minimum je trouve, juste ce qu'il faut pour mettre en place le décor.
Le livre est très descriptif et une bonne moitié se passant sur les routes, j'ai vraiment apprécié de pouvoir me représenter de manière claire paysages, personnages, forêts et créatures. Mais le côté visuel n'est pas le seul à être sollicité. Une grande partie des émotions de l'histoire est véhiculée par le biais des sens, vue, odorat, toucher et quand c'est réalisé avec talent comme c'est le cas ici, c'est vraiment très efficace.
J'aime beaucoup Crispin, le personnage principal, intelligent, courageux, caustique, sensible, irrévérencieux, un brin irascible parfois et avec un langage délicieusement fleuri à l'occasion; c'est un beau travail de caractérisation que l'auteur nous livre là. C'est le seul sur qui je pense avoir une idée claire pour l'instant. La ville de Sarance est un véritable nid d'intrigues et de complots et les pièces humaines qui s'agitent sur cet immense plateau de jeu(x) sont tous plus dissimulatrices et retorses les unes que les autres.
Le côté fantasy est très peu marqué et est presque toujours relié de près ou de loin à la spiritualité et à la religion. A ce propos, je m'étonne d'ailleurs que cet aspect du livre ne m'ait pas rebutée. Mais il faut dire que les discours religieux sont le plus souvent abordées sous forme de débats philosophiques et l'humour de l'auteur m'a souvent fait sourire dans ces moments-là.
En conclusion, je suis ravie de m'être lancée et si c'est avec une légère appréhension que j'ai commencé ce premier tome, c'est avec enthousiasme que je commencerai le second.

La couverture est magnifique je trouve.

Merci pour tes critiques Cat. Le n'y réagit pas souvent mais je les lis toujours avec attention.

Ça m'a l'air bien sympa ce livre ! Je te conseille Les lions d'Al-Rassan ensuite, du même auteur. C'est un bouquin exceptionnel.
J'aime bien les inspirations historiques tout en étant imaginaires de l'auteur, c'est bien rendu et mis au service de ses histoires. Et puis, je trouve cette démarche plus honnête que celles de certains romans historiques.

tam-tam => En effet, ce n'est pas si souvent que les couvertures poches sont un plaisir pour les yeux, sans parler d'avoir un rapport direct avec ce qu'elles représentent. Et merci.

Cymoril => C'est justement parce que j'avais bien aimé "Les lions d'Al Rassan que j'ai entamé celui-là, malgré les avis un peu mitigés que j'en avais lu.

Je l'ai dans ma bibliothèque mais j'avoue avoir eu du mal à y rentrer et j'ai remis ma lecture à plus tard....je le reprendrai peut être bien alors......quand j'aurai fini Lewis Caroll.

Pareil pour moi. Il est dans ma longue liste d'attente. Et vu comment j'avais apprécié Tigane et les Lions je ne devrais pas être déçu par celui là.

Le seigneur des empereurs Tome 2



A Sarance, les rumeurs courent au moins aussi vite que les auriges sur la piste de l'hippodrome impérial. Valérius Ii, le trois fois honoré, rassemblerait ses armées pour envahir la Batiare et redonner à l'empire son ancienne gloire.
Plus au sud, Shirvan, roi des rois de Bassanie, s'inquiète de tels desseins et avance ses propres pions sur le complexe échiquier de la vie politique sarantine.
Crispin le mosaïste, venu à Sarance pour décorer le nouveau sanctuaire à la gloire de Jad, devient le témoin involontaire du ballet politique qui se danse de plus en plus frénétiquement entre les grands de ce monde.
Il va rapidement s'apercevoir qu'art et pouvoir sont bien souvent indissociables...
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Contrairement au premier tome où j'ai eu l'impression que les pages défilaient à toute allure, j'ai eu quelques difficultés pendant la lecture de celui-ci. La première moitié du livre m'a semblé traîner en longueur. Je ne m'y suis pas ennuyée, mais alors que dans le premier tome, tout portait à croire qu'un conflit majeur allait opposer deux formidables nations, là, l'auteur semblait se complaire dans un inextricable lacis d'événements, de complots et de tranches de vie et même de révélations (auxquelles sur le coup je ne comprenais bien sûr pas grand-choses ) qui s'enchaînent sans que je comprenne où tout cela pouvait bien mener.
Et puis finalement, arrive l'événement qui fait tout basculer, celui auquel je ne m'attendais pas, mais alors pas du tout.

Spoiler : [L'assassinat de Pétrus]

Et là, tout s'explique. Ou plutôt toutes les pièces du puzzle s'emboîtent, et la véritable mosaïque de Sarance commence à s'assembler, une mosaïque à visage humain que l'auteur a composé de main de maître.
Avant cela, j'aurais dit que la première moitié du livre était franchement dispensable, que tous ces petits détails, toutes ces petites histoires, tous ces témoignages, ces points de vue dont nous abreuvait l'auteur ne servait qu'à alourdir inutilement le récit. J'avais tort.
Rétrospectivement je pense que sans cela, je n'aurais pas été aussi touchée, aussi profondément remuée par le drame à mutiples facettes qui se déroule après coup dans Sarance et qui se met à bouleverser la vie de tout un monde. Ce n'est pas forcément la guerre et la destruction qui apportent le changement, les ères nouvelles. Les choix et les actes de tout un chacun peuvent avoir autant, sinon plus de poids. Et ici, ce sont bien les personnages, la somme de tous les personnages qui font la force de ce livre.
La deuxième moitié est un vivier d'émotions à vif, violence, haine, amour, tristesse, nostalgie et les pages ont défilé presque trop vite à mon goût. J'aime beaucoup la façon dont tout ça se termine, qu'une chose qui paraissait tellement improbable soit devenue presque aussi évidente. Je tire mon chapeau très bas à l'auteur et j'ai vraiment très hâte de me replonger dans le reste de sa bibliographie.