
Un désert à perte de vue, « sillonné » par d'immenses vaisseaux animaux commerçant d'oasis en oasis. Parmi eux, l'Espérance, dirigé par la jeune et fougueuse Légyria, seule descendante d'une lignée illustre. Le bosco du vaisseau, Orso, sauve un garçon d'une mort certaine, bien vite nommé du seul mot qui franchit ses lèvres, Izaïn.
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Et hop, premier nouveau cycle entamé pour 2010 et il semble que c'est une bonne pioche.
Pour commencer, j'aime beaucoup le style de l'auteur. On passe d'un personnage à l'autre à chaque chapitre, lesquels sont plutôt courts, ce qui donne une vision différente de la situation à chaque nouveau protagoniste et instille une impression d'action et de dynamisme très agréable.
Bien qu'on n'ait fait encore qu'effleurer les choses, tome de présentation oblige, l'univers mis en scène semble riche et prometteur. L'idée des vaisseaux vivants guidés par des pirates baroudeurs et parcourant d'immenses déserts semés de dangers me plaît beaucoup. On a également droit à une présentation succincte mais claire des communautés en présence et des lois qui régissent les unes et les autres. Ce genre de détails peuvent parfois être fastidieux à lire, mais ça n'a pas été le cas ici, les explications s'intégrant très bien dans l'action, si bien que je n'ai pas noté de ralentissement pendant ma lecture. Les personnages sont eux aussi hauts en couleurs, plutôt bien dépeints et m'ont réservé une ou deux surprises au cours de ma lecture.
Le premier tome s'achève sur un suspense assez percutant, avec des personnages plongés jusqu'au cou dans la mouise et un monceau de questions sans réponse. De la bonne littérature jeunesse, vraiment; j'attends donc la sortie du tome deux avec une grande impatience.