dark schneider a écrit :
Ah et puis oui : il y a quand même un truc dans l'écriture que j'ai trouvé un peu lourd : quand les personnages passent d'une ombre à une autre, c'est excellent au début mais à la fin, l'auteur répétant trop souvent les mêmes ficelles, ça devient lourd effectivement, il aurait gagné à raccourcir ces passages.
C'est une des marottes de l'auteur : on les retrouve dans nombre de ses ouvrages.
Pour le reste j'aurai pu dire exactement la même chose bien qu'au final j'ai bien accroché grâce au côté Dallas Fantasy.
Toutefois je trouve que plusieurs ouvrages de l'auteur sont davantage exempts des défauts cités ci-dessus (
Lord Démon est top)
Le 1er tome est vraiment bien fichu (on voit qu'il y a eu réflexion en amont, ce qui est nettement moins le cas pour les autres) avec le passage du polar à la fantasy qui est excellent et pourrait vraiment donner matière à un bon truc en adaptation.
Il est finalement assez proche du
Maître des Ombres qui se résume à une histoire de vengeance.
Le 2ème est pas mal non plus avec le roadmovie Corwin & Ganelon affrontant les démons de la Route Noire en Lorraine.
Je note aussi la dualité science/magie récurrente chez l'auteur :
Royaumes d'Ombre et Lumière navigue continuellement entre mythologie et sf
dans
l'Oeil-de-Chat le techno-thriller se transforme en survival-horror amérindien
Seigneur de Lumière switch en permanence entre Fantasy épique et SF new age
Dans
l'Île des Morts le space-opéra se fait associer à un background quasi fantasy
Pol et ses dragons affronte marks et ses avions dans
l'Enfant de Nulle-Part
Corwin se lance à l'assaut d'Ambre grâce à commandos équipés de la poudre rouge
Merlin conserve un avantage sur ses adversaires magiciens grâce à la Roue Spectrale
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