Divinity II : The Dragon Knight Saga - 2010 - Larian Studios
Posté : 09 nov. 2012, 19:28
[video]http://www.youtube.com/watch?v=npTT-jU5FVw[/video]
Alors ce RPG est ma foi fort sympathique. Je ne sais pas si vous avez joué aux autres Divinity (ce n'est pas mon cas) mais Damian est de retour et prêt à ravager le monde. On incarne le dernier chevalier dragon encore vivant et le seul rempart contre les forces des ténèbres. Sauf que... avant de devenir un chevalier dragon, l'ordre de notre personnage les traquait, ce qui va lui poser quelques questions existentielles et surtout pas mal d'ennuis.
Un des points forts du jeu est cette transformation possible en dragon (qui n'intervient pas tout de suite). J'ai adoré me métamorphoser en animal cracheur de feu et raser des forteresses. On peut aussi lire dans la tête des PNJ pour y débusquer mensonges et quêtes possibles, au sacrifice de quelques points d'XP. De manière générale, les quêtes sont très bien écrites (plusieurs fins sont possibles à chaque fois) et les PNJ assez savoureux. Si l'histoire générale s'inscrit plutôt dans le registre dramatique, il y a également pas mal d'humour que j'ai beaucoup apprécié. Et une fin assez... spéciale (perso, je la trouve géniale). J'ai regretté de ne pas avoir plus d'influence sur l'histoire générale. Si le jeu est très role-play dans la gestion des quêtes, ce n'est pas trop le cas pour l'histoire principale.
Pour les amateurs d'univers ouverts à la Skyrim, ce jeu emprunte plus le système de Dragon Age Premier du nom. À savoir, on a une grande zone (qui fourmille de quêtes à débusquer pour les plus grands aventuriers). Puis, une fois qu'on a progressé dans la quête principale, on quitte cette zone pour en découvrir une autre, sans forcément pouvoir retourner dans la première, et ainsi de suite. Perso, ça me convient tout à fait comme système mais je sais que ça ne plait pas à tous.
Concernant les quêtes, ça ne tombe pas tout cuit dans le bec du joueur. S'il est relativement facile de les trouver, leur zone de résolution n'est en général pas indiqué sur la carte et il faut soit se creuser la tête, soit adorer l'exploration, soit avoir de la chance. Ça m'est arrivé un bon nombre de fois de finir une quête en en faisant une autre alors que je n'avais aucune idée d'où j'avais mis les pieds. Au bout d'un moment, on acquiert vite le réflexe : "tiens, une vieille cave planquée sur un flanc de montagne inaccessible, et si je l'explorais ?" Il y a également quelques sympathiques séquences de plateforme qui m'ont fait pousser des hurlements de rage (je déteste tout ce qui ressemble de près ou de loin à de la plateforme, suis trop nulle) mais elles ne sont pas insurmontables.
Au niveau du personnage, c'est assez classique mais efficace. On a quatre caractéristiques principales qui influent sur la classe qu'on a choisi. Par contre, cette classe n'est pas figée. On peut très bien commencé à dépenser ses points de compétences dans la voie du guerrier puis décréter subitement que quelques sorts seraient très appréciables pour notre aspirant guerrier.
Au niveau de la version du jeu, je vous conseille The Dragon Knight Saga qui regroupe Ego Draconis et son extension Flames of Vengeance. De toute façon, l'extension (indispensable) n'est pas compatible avec la première version du jeu (Ego Draconis tout seul). Il était en super promo sur Steam il y a quelques temps.
Sinon, je dirais que ce n'est sans doute pas le jeu du siècle mais il fait passer de très bons moments, avec une ambiance un peu à l'ancienne. J'ai beaucoup aimé.
Alors ce RPG est ma foi fort sympathique. Je ne sais pas si vous avez joué aux autres Divinity (ce n'est pas mon cas) mais Damian est de retour et prêt à ravager le monde. On incarne le dernier chevalier dragon encore vivant et le seul rempart contre les forces des ténèbres. Sauf que... avant de devenir un chevalier dragon, l'ordre de notre personnage les traquait, ce qui va lui poser quelques questions existentielles et surtout pas mal d'ennuis.
Un des points forts du jeu est cette transformation possible en dragon (qui n'intervient pas tout de suite). J'ai adoré me métamorphoser en animal cracheur de feu et raser des forteresses. On peut aussi lire dans la tête des PNJ pour y débusquer mensonges et quêtes possibles, au sacrifice de quelques points d'XP. De manière générale, les quêtes sont très bien écrites (plusieurs fins sont possibles à chaque fois) et les PNJ assez savoureux. Si l'histoire générale s'inscrit plutôt dans le registre dramatique, il y a également pas mal d'humour que j'ai beaucoup apprécié. Et une fin assez... spéciale (perso, je la trouve géniale). J'ai regretté de ne pas avoir plus d'influence sur l'histoire générale. Si le jeu est très role-play dans la gestion des quêtes, ce n'est pas trop le cas pour l'histoire principale.
Pour les amateurs d'univers ouverts à la Skyrim, ce jeu emprunte plus le système de Dragon Age Premier du nom. À savoir, on a une grande zone (qui fourmille de quêtes à débusquer pour les plus grands aventuriers). Puis, une fois qu'on a progressé dans la quête principale, on quitte cette zone pour en découvrir une autre, sans forcément pouvoir retourner dans la première, et ainsi de suite. Perso, ça me convient tout à fait comme système mais je sais que ça ne plait pas à tous.
Concernant les quêtes, ça ne tombe pas tout cuit dans le bec du joueur. S'il est relativement facile de les trouver, leur zone de résolution n'est en général pas indiqué sur la carte et il faut soit se creuser la tête, soit adorer l'exploration, soit avoir de la chance. Ça m'est arrivé un bon nombre de fois de finir une quête en en faisant une autre alors que je n'avais aucune idée d'où j'avais mis les pieds. Au bout d'un moment, on acquiert vite le réflexe : "tiens, une vieille cave planquée sur un flanc de montagne inaccessible, et si je l'explorais ?" Il y a également quelques sympathiques séquences de plateforme qui m'ont fait pousser des hurlements de rage (je déteste tout ce qui ressemble de près ou de loin à de la plateforme, suis trop nulle) mais elles ne sont pas insurmontables.
Au niveau du personnage, c'est assez classique mais efficace. On a quatre caractéristiques principales qui influent sur la classe qu'on a choisi. Par contre, cette classe n'est pas figée. On peut très bien commencé à dépenser ses points de compétences dans la voie du guerrier puis décréter subitement que quelques sorts seraient très appréciables pour notre aspirant guerrier.
Au niveau de la version du jeu, je vous conseille The Dragon Knight Saga qui regroupe Ego Draconis et son extension Flames of Vengeance. De toute façon, l'extension (indispensable) n'est pas compatible avec la première version du jeu (Ego Draconis tout seul). Il était en super promo sur Steam il y a quelques temps.
Sinon, je dirais que ce n'est sans doute pas le jeu du siècle mais il fait passer de très bons moments, avec une ambiance un peu à l'ancienne. J'ai beaucoup aimé.