AJP77 a écrit :Plutôt déçu par ce 6e épisode...
Je n'ai pas spécialement aimé leur version de
Dracula. J'ai l'impression que les auteurs ont voulu faire un truc original mais en y mettant tous les stéréotypes du personnage, ce qu'y donne ce foirage... mais bon, pour moi, la seule bonne version est celle de Coppola
Et il faut aussi qu'ils arrêtent avec leurs méchants trop méchants... on a bien compris qu'ils étaient méchants et on aura pas pitié d'eux s'ils meurent, plus la peine d'en rajouter
le pape qui reçoit ses invités à poil dans son bain, qui frappe tout le monde toujours à poil sans que personne ne lève son petit doigt... on a compris, la pape est méchant, pervers, cruel et entouré d'incapables qui ne battront jamais de Vinci, mais on l'a compris depuis sa 1ère apparition...
Après, j'accroche aussi moins bien à cette série pour des raisons diverses qui ne viennent que de moi : le casting en règle général (et en particulier je n'aime pas l'acteur qui fait Leo ni sa manière de le joue. Je lui trouve un coté simplet quand il réfléchi en bougeant ses doigts), je n'aime pas ses 2 acolytes qui ne servent à rien, je n'aime pas spécialement la tournure que prends la série (
c'est quoi cette secte spatio-temporelle ???)
Mais ça m'a quand même assez accroché pour que je regarde les 2 épisodes restants.
Si je te suis APJ77, tu as du mal avec les partis pris de la série Starz qui transpose les codes des comics à une série au background historicisant d’où les méchants très méchants, le côté pulpien du héros, les side kicks qui ne servent qu’à générer de la sympathie, les mystères mystérieux, les scènes d’action et les rebondissements en voulez-vous en voilà.
Ainsi une fois qu’on a compris que : Florence = Gotham City, Rome = Metropolis, Leonardo = Bruce Wayne, Sixte IV = Lex Luthor… cela passe très bien ! (à condition d'avoir des atomes crochus avec l'univers des comics)
Je trouve qu’on a la 3e voie entre les séries mainstream des grands networks qui manquent d’originalité et les feuilletons dramatiques d’HBO qui manquent de fun (même
True Blood commence à se prendre au sérieux !).
Ceci étant dit, je te suis néanmoins dans pas mal de tes reproches (Dracula est moitié réussi/raté, Tom Riley tombe trop facilement dans le surjeu, le mélange histoire + aventure + fantastique n'est pas toujours homogène, et les Fils de Mithra c'est complètement zarbi : comme
Spartacus, ils devront trouver leurs marques)
Episode 8 : The Lovers (ce n'était pas ceux que je croyais)
Après le bon épisode The Hierophant, le final s’avère moins efficace qu'attendu.
Pourtant le réalisateur
Michael J. Basset (
La Tranchée,
Solomon Kane) n’a pas ménagé ses efforts.
Florence est encerclé par les mercenaires d’Urbino, les Pazzi tiennent la ville, Lorenzo et Leonardo sont acculés, Riario défonce leur dernière ligne de défense au lance-grenade…
… et là paf générique de fin ! OMG c’est quoi cette chute qui va nous faire lambiner pendant des mois !!!
La série ayant été reconduite, on sent les réécritures dans le scénario pour ménager du suspens.
On veut trop en faire en piochant trop dans les classiques de la culture populaire :
le baroud d’honneur du frère prodigue, l’avenir de Vanessa, les révélations du Turc, l’énigme du tombeau du Magicien, la conspiration des Pazzi, les grands projets de Leonardo, le master plan de Sixte IV, la volte-face de Dragonetti, le retour de la courtisane assassine…
… si on ajoute 2 gros twists quasiment tous droits sortis des telenovelas mexicaine ou brésilienne avec
Achtung gros spoilers de la mort qui tue, je vous aurais prévenu !
- Giuliano qui meurt juste après avoir appris qu’il allait devenir père
- le mystérieux prisonnier est… roulement de tambour… le frère jumeau caché de Sixte IV !
Tout cela aurait du tenir en 2 épisodes car il manque des scènes pour faire le lien avec The Hierophant.
Et si on creuse, il y a quand même des trucs pas crédibles/réalistes (mais est-ce grave vu qu'on est dans un pulp ?)
Mais cela s’agence très correctement, c’est joliment réalisé, c’est bien rythmé.
On nous offre de belles images, ainsi les acteurs et les coups portés lors des combats sont agréables à voir.
Dommage de ne pas avoir insisté dessus avec un montage trop rythmé qui nous prive de grands moments de capes et d’épées.
Depuis le pilote on joue sur des mystères lostiens comme fil directeur, mais en vieux routard
David S. Goyer fait avancer le schmilblick sans se prendre les pieds dans le tapis (enfin pour l’instant).
Mais à force de teaser, on se fait des films potentiellement plus trippant que la solution choisie par l’auteur.
Et comme on est resté assez évasifs sur les concepts-clés, tout est possible pour l’avenir…
Sauf qu’on devine que Leonardo va se la jouer Indiana Jones puisque que la description du point d’entrée de la Voûte du Paradis fait furieusement penser au Machu Picchu (je rappelle que IRL Lorenzo est mort en 1492).
Et on n’est pas à l’abri d’un retour de Vlad Murdoch Tepes…
