Lucas avec Star Wars voulait rendre hommage aux pulps de de SF et reprenait les thématiques des auteurs de l'âge d'or, en en modernisant l'imagerie. Besson reprend les thématiques des auteurs de SF populaire français de la collection anticipation et essaie d'en moderniser l'imagerie. Dans un cas ça passe, dans l'autre ça casse. Luc C 3000 malheureusement n'est pas la hauteur de son sujet. Dès qu'arrive l'élément SF, on escamote. Les héros sont perdus dans le brouillard dans les bas fonds de la cité, mais bon on fait une ellipse au lieu de nous les montrer. On va sur une autre planète, mais on en voit rien, on reste dans la station spatiale en orbite. Des auteurs d'Anticipation, il ne reprend que certains aspects superficiels alors qu'il aurait pu creuser (mais de vraie citations thématique avec les anciens astronautes de Jimmy Guieu, les mégalopoles surpeuplée de Max André Rayjean et un Corben Dallas qui évoque les aventuriers humanistes de Maurice Limat). D'autant plus qu'il va aussi prendre des éléments ailleurs dans la culture SF française ( le mal nourrissant le mal rappelle "la plaie" de Nathalie Henneberg) et même mondiale ( un immortel nommé Cornéliu, hommage à Michael Moorcock).
A coté de ça, un méchant ridicule, un drag queen qui anime le show dans un vaisseau de transport font basculer le film vers la grosse farce.Et le tout finit façon
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Piége de cristal dans une station spatiale.
Dommage parce que le coté visuel dû à Mœbius et Mézière était plutôt sympa.