Un mélange sans imagination de Men in Black et Ghostbusters.Résumé :
Nick Walker, un policier tué lors d'une intervention, rejoint la brigade fantôme de la RIPD (Rest In Peace Department). Proctor, la supérieure, lui attribue comme coéquipier, Roy Powell et sa nouvelle mission est d'éliminer toutes les « crevures » se cachant encore sur Terre. Toutefois, Nick est déterminé à se venger de l'homme responsable de sa mort.
Tout est vu, revu et archivu à commencer par la romance piquée à Ghost qui ici ne sert pas à grand chose, ou la relation entre le bon flic et le méchant flic qui n’est même pas exploitée correctement.
Sans surprise le scénario n’a aucun intérêt puisqu’il est prétexte aux scènes d’action avec les morts-vivants qui finissent par sonner faux car entièrement en CGI. J’utilise le pluriel mais on entre dans le « grand final » dès la 45e minute… Et puis on retrouve absolument tous les gimmicks blockbusteriens à la Michael Bay (des ralentis, des exploz et des exploz au ralenti…)
On nous refait aussi pour la énième fois depuis 2001 le coup du méchant qui se laisse capturer car il a un plan machiavélique, plan qui est le même que celui de Transformers 3, Avengers et cie soit dit en passant…
Le scénario est donc bien moyen, servi par des dialogues eux aussi très moyens tellement ils sont forcés (genre « c’est super, on a des artefacts magiques pour toutes les situations ! »).
Même l’humour ne marche pas puisque que les situations comiques sont sabotées par des blagues vaseuses.
Jeff Bridges, Kevin Bacon et Mary Louise Parker sont obligés de faire du cabotinage pour compenser l’incroyable manque de charisme du toujours aussi inexpressif Ryan Reynolds.
Reste l’hommage sympathique aux buddy movies des années 80.
Si le réalisateur Robert Schwentke avait réussi son pari dans RED, ici c’est raté !
Bref, un film popcorn aussitôt vu aussitôt oublié…
On se demande pourquoi on a mis 130 millions de dollars dans l’adaptation d’un comic lambda là où un pilote de série B, un téléfilm voire un DTV auraient largement suffi vu le conformisme du contenu (Kick-Ass 2 n’a pas dépassé 30 millions de budget pour un résultat autrement plus original et plus abouti !)