Tome 1 VO : L'Apprenti Assassin
Posté : 11 août 2004, 20:34
bon voilà comme promis j'ai commencé ce cycle.
il y a un sujet générique mais c'est surtout pour ceux qui ont tout lu alors pour ceux qui le commencent, c'est mieux un sujet par volume, non
?
j'ai connu cette auteur grace à Ran (merci) et comme j'ai remarqué que les lecteurs lisaient le TDF et l'AR, je voulais comprendre pourquoi.
bon commençons par le commencement.
tout d'abord au début je me suis apperçu que Hobb a voulu raconter les mémoires de Fitz et non ses aventures. on sait dès le début qu'il ne mourra pas
. ça ne me dérange pas...
le titre porte bien son nom : l'apprentissage de Fitz est très détaillé, elle se concentre vraiment à fond sur son héros.
elle a aussi un malin plaisir à nous frustrer. à plusieurs moments, j'avais envie de crier : " mais vas-y !! décroche lui la machoire, nom de... !!"
Fitz est un héros tout en douleur comme je les aime, même si sa naïveté énerve mais bon il est encore très jeune.
ce premier volume tient vraiment lieu d'introduction : peu de grandes aventures, peu d'explications sur l'univers, beaucoup de questions restent en suspens.
la richesse de ce livre tient en ce mot : apprentissage.
et c'est là que les chemins bifurquent : les points forts de ce livre sont aussi ses points faibles.
- le rythme est plutôt lent. si on est impatient à la lecture (genre TDF) le livre peut paraître ennuyeux. si on se laisse guider, on se laisse aisement prendre au jeu.
- Fitz et certains autres (Umbre, Burich) font l'objet de multiples attentions pour Hobb et ça marche, mais du coup peu de personnages, vie cloisonée.
- qui dit apprentissage dit peu d'aventures. et là c'est comme les études : si les cours plaient, on suit.
pour la comparaison avec le TDF :
- l'Assassin est moins cruel mais aussi frustrant
- il a une dimension plus intime que le TDF
- son univers possède un aura de féérie que n'a pas le TDF (tragiquement plus réaliste)
- pour les 2 une place importante aux animeaux et aux légendes/pouvoirs ancestraux
- ce qui les rapproche le plus c'est une sensibilité très proche dans la manière d'écrire, de décrire et d'exprimer les sentiments des personnages.
- j'allais oublier : Vérité me fait beaucoup penser à Robert Baratheon (et ça, ça m'a plu)
bref, je crois que j'ai abordé ce livre dans le bon état d'esprit parce que j'ai vraiment été emballé, y a pas c'est de la très grande Fantasy
. mention spéciale pour la frustration durant l'apprentissage de l'art
, et les renversements de situation le soir de l'empoisonnement à Jhaampe (formidable)
petit bémol pour le manque de persos secondaires.
bref vivement le volume 2
d'ailleurs en parlant du volume 2 je me suis aperçu que dans ma VO il y a un prologue de 17 pages qui a disparu dans ma VF (j'ai lu)
il y a un sujet générique mais c'est surtout pour ceux qui ont tout lu alors pour ceux qui le commencent, c'est mieux un sujet par volume, non

j'ai connu cette auteur grace à Ran (merci) et comme j'ai remarqué que les lecteurs lisaient le TDF et l'AR, je voulais comprendre pourquoi.
bon commençons par le commencement.
tout d'abord au début je me suis apperçu que Hobb a voulu raconter les mémoires de Fitz et non ses aventures. on sait dès le début qu'il ne mourra pas

le titre porte bien son nom : l'apprentissage de Fitz est très détaillé, elle se concentre vraiment à fond sur son héros.
elle a aussi un malin plaisir à nous frustrer. à plusieurs moments, j'avais envie de crier : " mais vas-y !! décroche lui la machoire, nom de... !!"
Fitz est un héros tout en douleur comme je les aime, même si sa naïveté énerve mais bon il est encore très jeune.
ce premier volume tient vraiment lieu d'introduction : peu de grandes aventures, peu d'explications sur l'univers, beaucoup de questions restent en suspens.
la richesse de ce livre tient en ce mot : apprentissage.
et c'est là que les chemins bifurquent : les points forts de ce livre sont aussi ses points faibles.
- le rythme est plutôt lent. si on est impatient à la lecture (genre TDF) le livre peut paraître ennuyeux. si on se laisse guider, on se laisse aisement prendre au jeu.
- Fitz et certains autres (Umbre, Burich) font l'objet de multiples attentions pour Hobb et ça marche, mais du coup peu de personnages, vie cloisonée.
- qui dit apprentissage dit peu d'aventures. et là c'est comme les études : si les cours plaient, on suit.
pour la comparaison avec le TDF :
- l'Assassin est moins cruel mais aussi frustrant
- il a une dimension plus intime que le TDF
- son univers possède un aura de féérie que n'a pas le TDF (tragiquement plus réaliste)
- pour les 2 une place importante aux animeaux et aux légendes/pouvoirs ancestraux
- ce qui les rapproche le plus c'est une sensibilité très proche dans la manière d'écrire, de décrire et d'exprimer les sentiments des personnages.
- j'allais oublier : Vérité me fait beaucoup penser à Robert Baratheon (et ça, ça m'a plu)
bref, je crois que j'ai abordé ce livre dans le bon état d'esprit parce que j'ai vraiment été emballé, y a pas c'est de la très grande Fantasy


petit bémol pour le manque de persos secondaires.
bref vivement le volume 2

d'ailleurs en parlant du volume 2 je me suis aperçu que dans ma VO il y a un prologue de 17 pages qui a disparu dans ma VF (j'ai lu)
