
aaaahhhhh enfin on voit du pays ! on voyage beaucoup même. c'était exactement ce que j'attendais et qui manquait au tome précédent.
je peux d'ailleurs le dire, selon moi c'est le meilleur tome. d'ailleurs je trouve que l'histoire n'a fait que s'embellir au fur et à mesure.
ce qui était particulièrement appréciable c'est le fait que Fitz quitte le monde de l'enfance et réagit quasiment comme un adulte, un vrai assassin. il s'assume beaucoup mieux et son empreinte sur l'histoire est plus affirmé.
je vais plutôt me pencher sur la fin de ce cycle. après avoir lu de nombreux avis, j'avais beaucoup d'appréhensions sur l'issue de cette histoire : certains étaient déçus, d'autres frustrés. personnellement je l'ai beaucoup apprécié. au fond ça ne pouvait pas vraiment finir autrement. c'est le fin idéal si on veut rester fidèle au destin de ce héros malgré lui. jusqu'au bout, Hobb n'a rien cédé et c'est tant mieux. elle évite ainsi les impressions d'artificialité qui habite certaines fins. ma copine (qui l'a fini avant moi) m'a avoué avoir été déçu par les retrouvailles Fitz- Vérité. elle trouvait ça trop court. je trouve que non. l'essentiel a été dit et en faire plus aurait été du patos.
une petite perle que ce 3ème volume avec une fin héroïque ou se mélange à la perfection joie et peine.
Vérité reste pour moi LE personnage (certes secondaire) du cycle.
d'ailleurs le trio Vérité-Fitz-Burrich constitue la plus belle réussite de cette histoire.
une seule déception, ou plutôt frustration : le terrible secret qui ne tombera pas entre Fitz et Burrich/Molly. mais après tout ça fait parti du destin si contraignant de l'assassin royal ...
