Page 1 sur 1

Trois Femmes Puissantes / Marie NDiaye

Posté : 14 nov. 2011, 11:56
par Maeva
De la grande littérature. Des phrases longues, puissantes, un vocabulaire recherché, et pourtant, on ne tombe jamais dans le "lourd". Lauréat du Goncourt 2009, ce roman mérite amplement sa récompense !

L'histoire ? Celle de trois femmes (vous l'aurez deviné) africaines (ou à moitié) qui résistent, chacune à sa manière, au monde qui les entoure, aux injustices que la vie leur fait subir, au malheur, à leur situation.

Et je ne résiste pas à vous mettre la première phrase :
Et celui qui l'accueillit ou qui parut comme fortuitement sur le seuil de sa grande maison de béton, dans une intensité de lumière soudain si forte que son corps vêtu de clair paraissait la produire et la répandre lui-même, ce homme qui se tenait là, petit, alourdi, diffusant un éclat blanc comme une ampoule au néon, cet homme surgi au seuil de sa maison démesurée n'avait plus rien, se dit aussitôt Norah, de sa superbe, de sa stature, de sa jeunesse auparavant si mystérieusement constante qu'elle semblait impérissable.

Re: Trois Femmes Puissantes / Marie NDiaye

Posté : 16 janv. 2012, 21:40
par muaD
Comme quoi les gouts et les couleurs encore ! :whistle:
Maeva a écrit :Et je ne résiste pas à vous mettre la première phrase : ...
Des phrases comme cela, il y en a pleins. Et encore celle là est d'une longueur inférieure à la moyenne. Cela m'a donné un tel sentiment de lourdeur, de pesanteur que j'ai du abdiquer bien avant la fin. J'ai fini la première partie sur Norah et j'ai abandonné. Une fois de temps en temps, une longue phrase, pourquoi pas mais systématiquement, je ne peux pas. :(

A cela s'ajoute une histoire que j'ai trouvé sans intèrêt. Au moins dans ce que j'ai lu. Vraiment trop pour moi. :shock:

Cela ne fait que confirmer qu'entre le Goncourt et moi, il y a un profond misfit. Cela faisait très longtemps que je n'avais pas essayé d'en lire un et on ne peux pas dire que la tentative soit couronnée de succés. :barbare: