Le Bossu / Paul Féval

[Cymoril]

Et, quand il sera temps, si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi !

Ce roman de cape et d'épée est paru en feuilleton au XIXe siècle. De là découlent un rythme trépidant, des rebondissements à la limite de l'invraisemblance la plus échevelée, ... Bref, tout ce qui fait le charme de cette littérature.
Alors venons-en à l'histoire que vous devez tous connaître. Alors que le règne de Louis XIV jette ses derniers feux, Philippe de Nevers, époux secret de la belle Aurore de Caylus, est assassiné par son cousin avide, Philippe de Gonzague, malgré l'aide héroïque que lui apporte le chevalier Henri de Lagardère. Ce dernier sauve de la mort l'enfant du couple clandestin, Aurore de Nevers. Dès lors, il consacrera sa vie à protéger l'enfant puis la jeune fille des griffes de son ennemi et ne vivra que pour la voir restaurée dans ses droits. Mais face à l'adversité d'un des princes les plus riches et puissants du royaume, la lutte est-elle vraiment égale ? Alors que la Régence déploie ses fastes et que le système bancaire de Law connait un essor prodigieux, le dénouement promet d'être sans merci...
Alors évidemment, j'ai beaucoup aimé. L'adaptation de 1959 avec Jean Marais fait partie des films que j'ai regardé en boucle étant petite. Les seconds personnages sont savoureux, les méchants diaboliques et les gentils persécutés mais ne renoncent jamais. Étonnamment, à la lecture, j'ai eu du mal à adhérer, au début, au couple principal. Il ne me semblait pas crédible. Et puis finalement, l'auteur se donne un mal de chien pour le faire vivre alors j'ai fini par lui faire confiance. ^^
Par contre, dans l'édition que j'ai emprunté à la bibliothèque, il y a aussi tous les textes écrits plus tard par Paul Féval Fils qui a inventé avant la lettre les notions de préquelles, etc. Le principe m'a saoûlée d'autant plus qu'il s'est permis d'écrire une nouvelle fin au texte de son père (fin qui était très bien comme elle était) afin de pouvoir écrire de nouvelles aventures. Donc je ne les ai pas lu et je ne sais pas ce qu'ils valent.

[arsenie]

Ah! contente que ça te plaise - je suis fan absolue de Paul Feval -
j'adore les épisodes de boursicotages avec les "fillettes"!
Les suites du fiston ne valent pas tripettes -
Mais, en roman-fleuve échevelé, je te conseille les habits noirs - rocambolesque préfiguration de la mafia -