La Fonction du Balai / David Foster Wallace

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tam-tam
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La Fonction du Balai / David Foster Wallace

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Le diable vauvert - 590 pages

David Foster Wallace est un auteur américain qui jouit d’une excellente réputation outre-atlantique et qui commence seulement à se faire traduire en France. Il s’est malheureusement suicidé à l’âge de 46 ans.
Le diable vauvert a écrit :Au centre de La Fonction du balai se trouve une héroïne ensorcelante et égarée, Lenore Beadsman. L'année : 1990. Le lieu : une version légèrement altérée de Cleveland, à la frontière d’une immense friche suburbaine, le Grand Désert d’Ohio.
Lenore est standardiste dans une maison d’édition, un travail abrutissant auquel viennent s’ajouter quelques soucis pour le moins perturbants. Son arrière-grand-mère, un temps disciple de Wittgenstein, a disparu de sa maison de retraite, accompagnée de vingt-cinq autres pensionnaires. Son petit ami et patron, l’éditeur Rick Vigorous, est un jaloux pathologique et complexé. Et Vlad l’Empaleur, sa perruche, devient la star d’une chaine de télévision chrétienne fondamentaliste lorsqu’elle se met à parler et à déblatérer un mélange de jargon psychothérapeutique, de poésie britannique et d’extraits de la bible du roi Jacques.
Farouchement drôle et intelligent, le premier roman d’un auteur parmi les plus innovants de notre époque explore les paradoxes du langage, de la narration et de la réalité.
Ce livre est avant tout une caricature de la société américaine et de ses névroses. Une bonne partie du bouquin se passe dans le cabinet d’un psychiatre. Un patient excessivement possessif et bourré de complexes tente de faire interpréter ses rêves par le psy.

Les thèmes traités ne sont pas ce qui m’attire d’ordinaire mais le style fait tout. Ce mec est vraiment très talentueux dès qu’il se mets à écrire. Il est rare que je relise des phrases rien que parce que je les trouve belles.

L’humour est bel et bien présent et certaines scènes sont vraiment très drôles. Bien écrites, pas trop lourdes. Juste ce qu’il faut pour ne pas passer du gag réussi à la blague ratée. Ce n’est pas si facile de faire rire. Je pense à 2 scènes en particulier. Quand l’héroïne s’aperçoit que la femme du directeur de la maison de retraite est une poupée gonflable. Et quand 2 hétéros purs et durs se trouvent coincés dans la même cabine de WC d’un bar gay.

Au final, une déroutante mais agréable lecture.
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